Le Premier conseiller de l’ambassade des États-Unis au Gabon a remis au nom de son gouvernement, le 31 janvier, un don d’équipement à l’École d’application du service de santé militaire de Libreville.

Christopher Tremann Premier conseiller de l’ambassade des Etats-Unis à Libreville. © Gabonreview

 

Général de brigade Obame Taty recevant symboliquement le don. © Gabonreview

L’ambassade américaine a offert le 31 janvier un don d’équipement à l’École d’application du service de santé militaire de Libreville (EASSML). Cette dotation entre dans le cadre de la lutte contre la propagation du VIH/Sida. Constitué de 5 ordinateurs portables complets, 5 loks, 3 points d’accès wifi, 1 logiciel Microsoft Windows 10 pro, 1 vidéo projecteur et 1 meuble de projection, ce don ne représente, selon le Premier conseiller de l’ambassade des États-Unis à Libreville, «qu’une infime partie de l’aide estimée à plus de 650 millions de francs CFA et destinée à ce problème».

À en croire Christopher Tremann, sur une période de 4 ans, l’ambassade fera un don de 1,12 million de dollars d’équipement et d’expertise pour soutenir les efforts du Gabon dans la réduction du nombre de nouvelles infections par le VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles, au sein des membres des forces de défense et de sécurité gabonaises, leurs familles et les communautés civiles. «Selon l’information qui m’a été donnée, ce matériel sera réparti entre les 8 établissements de santé qui ont produit des rapports parmi lesquels les principaux hôpitaux militaires, les laboratoires, dispensaires pédiatriques et centres d’information sur le Sida», a-t-il déclaré. Cette semaine, a affirmé Christopher Tremann, une session de formation a été initiée avec 12 militaires qui utiliseront cet équipement.

Les objectifs de ce programme sont d’évaluer les progrès réalisés dans le cadre de la lutte contre les épidémies, mettre en place un système de surveillance clinique du VIH, notamment sur les données au niveau des patients, fournir aux militaires un accès à la bonne information au bon moment et en tout lieu où le patient peut être vu, soutenir la collecte des données et la communication des données au niveau des sites.

Ce programme initié par les États-Unis pour le Gabon devrait aider le pays à atteindre l’objectif 90-90-90 du programme des Nations unies sur le VIH/Sida qui ambitionne de mettre fin au Sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. «Je voudrais savoir compter sur le sens de la responsabilité des principaux bénéficiaires pour en faire bon usage», a déclaré le général de brigade Obame Taty, directeur général adjoint 2 de l’EASSML.

L’ambassade des États-Unis estime que la santé militaire est parfaitement indiquée pour fournir des services médicaux aussi bien aux militaires qu’aux civils. Depuis un peu plus de 10 ans, via le Programme de prévention du VIH/Sida du Département américain de la Défense, la mission américaine travaille à limiter la propagation du VIH/Sida en apportant des connaissances techniques et des équipements. Medical Care Development International, une organisation américaine de bénévoles privés située à Washington, DC, est le partenaire d’exécution du gouvernement des États-Unis dans le cadre de ce projet.

 
GR
 

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