Pénurie de bureaux : Le ministère de l’Intérieur déloge celui de l’Enseignement supérieur
Le retour du ministère de l’Intérieur sur son site historique de l’Avenue de Coïntet pousse le ministère l’Enseignement supérieur dans la rue. Une situation ubuesque qui remet au goût du jour la question de la construction des tours admiratives pour loger décemment les départements ministériels.
Moukagni Iwangou a été délogé par Lambert Noël Matha de l’Avenue de Cointet. © D.R.
Installé dans l’immeuble du Delta postal à Angondjé, au nord de Libreville, deux mois avant la présidentielle de 2016, le ministère de l’Intérieur a décidé de retourner à son bâtiment d’origine situé à l’Avenue de Coïntet, au Centre-ville. Or, entre temps, ce bâtiment était occupé par le ministère de l’Enseignement supérieur. Ce retour pousse inexorablement le ministère de l’Enseignement supérieur dans «la rue»
Sur la toile chacun y est allé de son commentaire affirmant, dans la plupart des cas que «Lambert Noël Matha, le ministre de l’Intérieur, a chassé Moukagni Iwangou, celui de l’Enseignement supérieur». Du côté du ministère de l’Enseignement supérieur, on estime qu’il n’y a rien d’hilarant. «Le ministère de l’Intérieur reprend simplement ses locaux», «Le Cabinet du ministre est à Batterie IV, et nous cherchons des bâtiments pour les directions générales», indique une source du ministère.
La même source indique qu’il y a eu discussion entre les deux membres du gouvernement. Toutefois, «Lambert Noël Matha a souhaité que cela se fasse dans des délais raisonnables». Le retour du ministère de l’Intérieur à l’Avenue de Coïntet est motivé, selon elle, par le déficit des bâtiments administratifs à Libreville. «C’est le bâtiment historique du ministère de l’intérieur. Et face au déficit d’immeubles administratifs, la solution était toute trouvée», a-t-elle laissé entendre.
4 Commentaires
C’est très symbolique : La place de l’enseignement supérieur dans notre pays.
La police qui met à la rue l’enseignement supérieur. La force vs la connaissance.
Nous sommes pas prêt de sortir du sous-développement, ah kié.
Pourquoi abandonner l’immeuble du Delta postal à Angondjé, s’il y a pénurie de bâtiments a Libreville. si « C’est le bâtiment historique du ministère de l’intérieur. » mais donc faites en un musée, mais vous n allez pas toujours être refractere a l’évolution simplement parce-que c’est un bâtiment historique, non de Dieu, il est temps désengorger le centre ville. il y a trop d’embouteillage et un manque de parking dans cette zone, les ministères doivent déménager pour la périphérie. c est cela le vrai sens du développement d’une ville; pourquoi M. Matha saccroche t’il a ce bâtiment; son vaudou s’y trouve ou bien c est encore ces vielle façons de réfléchir ou on n arrive toujours pas a se projeter vers l’avenir. pour se borner simplement faire du surplace. c’est comme cet axe du balevard triomphale au rd point democratie; cet axe doit a partir d’aujourdhui traverser la cité de la democratie car cette cité n a plus sa raison d’etre evolution oblige; aussi l’axe nzeng ayong agondjé aussi à developper non de Dieu pourquoi cette constipation intellectuelle au gabon.
On dit souvent, et c’est vérifié, que le chausseur est le plus mal chaussé, l’électricien le plus mal éclairé, etc… Peut-être, maintenant, on va dire désormais : l’Etat gabonais est le plus mal logé. Mal logé, celui qui a donné l’occasion à quelques-uns de ses employés (fonctionnaires, de leur état) de se construire des buildings, des cités entières de logements de toutes sortes et de toutes tailles. Mal logé, celui qui, dans son budget, prévoit de caser chaque année au moins un millier de familles. Celui-là n’aurait pas suffisamment de « quatre murs » où loger ses services ? Gabon, mon bon et beau Gabon : que t’arrive-t-il ? En cinquante ans de pratique, ta politique du logement t’a-t-elle royalement ignoré ? Ou bien tu as hébergé et fait confiance à plein de vamps ? Depuis 2014, des immeubles poussent dans la capitale, Libreville : à qui appartiennent-ils et d’où ces heureux proprios sortent-ils leurs capitaux aussi colossaux, lorsqu’on suppose qu’un de ces immeubles coûterait au bas mot près de cinq milliards de fcfa ? Et toi, l’Etat (presque SDF), tu ne le pouvais pas ?
Bjr. le comble du ridicule vraiment. Et après on dira qu’on voue aux gémonies les émergents. La preuve par a+b qu’en matière de construction des bâtiments (scolaires, administratifs ) l’Etat à 0 sur 20. «Le Cabinet du ministre est à Batterie IV, et nous cherchons des bâtiments pour les directions générales». Vous imaginez le ministère de d’enseignement supérieur disséminés au quatre coin de la capitale ou est la cohérence. Même soudé a COINTET les problèmes existaient à plus forte raison dans la « rue ». « Cela se fasse dans les délais raisonnables: cela correspond à quoi? 3 mois, 6 mois, 1 ans. Amen.