Avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la démocratie (Fnud), le Réseau Femme lève-toi (RFLT) a mis en branle son projet « Renforcement du leadership et de l’engagement politique des femmes au Gabon ». L’objectif est de favoriser la prise de responsabilités des femmes aussi bien sur le plan politique qu’économique.

Nathalie Zémo epouse Efoua, lors du lancement officiel du projet. © Gabonreview

 

Les officiels lors du lancement du projet et le député Estelle Ondo s’exprimant sur le sujet. © Gabonreview

Le réseau Femme lève-toi (RFLT) a lancé le 7 décembre son projet phare : »Renforcement du leadership et de l’engagement politique des femmes au Gabon« . Dans un pays où les femmes représentent 48% de la population et 53% de l’électorat, ce réseau estime qu’il est légitime que la parité selon l’initiative 50/50 des Nations unies soit reconnue et poursuivie comme un objectif de développement durable au Gabon.

Si des efforts sont engagés sur ce front par le gouvernement, les membres du RFLT jugent ces avancées «insuffisantes». D’où l’élaboration de ce projet dont l’objectif à terme est d’inverser la tendance et migrer vers une parité homme/femme assumée et durable.

Lancé officiellement le 7 décembre à Libreville, ce projet qui bénéficie d’une subvention du Fonds des Nations unies pour la démocratie (Fnud) a démarré en février 2019, avec la phase préparatoire. Il ambitionne de préparer les femmes gabonaises à la culture démocratique, au renforcement des capacités politiques, mais aussi économiques, à travers la création des activités génératrices de revenus (AGR). «Quelques dizaines de projets seront financés à travers le Gabon pour que les femmes qui veulent se lancer dans cette aventure publique aient l’opportunité d’être autonomes sur le plan financier», a indiqué la présidente du RFLT,  Nathalie Zemo épouse Efoua.  «Nous allons organiser dans tout le Gabon 30 ateliers de renforcement des capacités des femmes dans le domaine du leadership, dans le domaine de l’engagement politique et dans le domaine de la création et la gestion des activités génératrices de revenus», a-t-elle précisé.

Selon Christiane Nsa Mbegah, le projet qui prendra fin en début 2021, concerne un échantillon de 500 femmes réparties dans 4 provinces du pays : Estuaire, Ngounié, Ogooué-Maritime et Woleu-Ntem. «Si ces 2 premières années se passent bien, il est possible que l’accompagnement soit reconduit», a déclaré Nathalie Zemo. À en croire son propos, c’est à ce titre que les 5 autres provinces pourront être concernées par ce projet.

Avec son slogan «Femmes gabonaises, osons ! Et le Gabon se portera mieux», le RFLT souhaite développer un réseau de femmes déterminées et influentes qui contribueront à l’avancée démocratique et socioéconomique du Gabon. Cette vision est soutenue par le coordonnateur des Nations unies au Gabon qui encourage le RFLT à mener à bien ses projets.

 
GR
 

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