Les tenanciers de débits de boissons situés aux abords d’établissements scolaires doivent s’attendre à la descente des forces de police pour la fermeture. Prévenus, ils avaient jusqu’au 31 octobre pour délocaliser leurs bars, mais ne l’ont pas tous fait.

Les policiers déguerpiront de gré ou de force les bars en bordure des écoles. © D.R.

 

Dans un communiqué rendu public ce 4 novembre, le ministère de l’Intérieur informe l’opinion et particulièrement les tenanciers des débits de boissons situés aux abords des établissements scolaires que «les Forces de police nationale procèderont dans les tout prochains jours, à la fermeture, et le cas échéant, au déguerpissement desdits commerces». Pour ainsi dire, par arrêté n°52 du 1er octobre 2019, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou avait ordonné la fermeture des débits de boissons installés aux abords des établissements scolaires sur l’ensemble du territoire national.

Les tenanciers avaient jusqu’au 31 octobre 2019 pour délocaliser leurs commerces au risque d’être réprimés, conformément aux dispositions pénales en vigueur en République gabonaise. Un mois après la sensibilisation et l’expiration du délai imparti, peu de tenanciers se sont conformés à la mise en garde du ministère de l’Intérieur et l’heure est désormais à la sanction. «Pour ce qui est de Libreville, Owendo et Akanda, les commerces dans cette situation ont été identifiés, répertoriés et leurs responsables sensibilisés», prévient le ministère de l’Intérieur.

Les «tout prochains jours» s’annoncent donc mouvementés pour ces bars qui devraient de gré ou de force, abandonner leurs locaux actuels. Le ministère de l’Intérieur inscrit son action dans le cadre de la lutte contre les violences en milieu scolaire. Reste donc à savoir si l’objectif sera atteint.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Ils ont tout à fait raison !! Espèrons que tout ces bars soient fermés ou délocalisés loin des écoles et que les récalcitrants soient sanctionnés !!

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