Appelant à «aimer les forêts» et à les préserver pour les générations futures, des élèves de la commune de Ntoum ont célébré, mardi, au village Matoto, la Journée internationale des forêts en différé. En présence du ministre d’État des Forêts, de son collègue délégué et du Représentant de la FAO au Gabon, ils ont mené des activités de planting d’arbres et de sensibilisation.

Un élève de l’école publique communale de Matoto, le 19 mars 2019. © Gabonreview

 

Moments de la célébration. © Gabonreview

Prévue le 21 mars  comme chaque année depuis 2012, la Journée internationale des forêts a été célébrée, mardi 19 mars, avec deux jours d’avance à l’École publique communale de Matoto, un village de la commune de Ntoum. Autour du thème «Les forêts et l’éducation», plusieurs activités ont marqué cette célébration organisée par le ministère des Forêts et la représentation nationale de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il s’est notamment agi de la présentation de sketchs, des déclamations de poèmes, d’un vernissage de dessins effectués par les élèves du Lycée Lubin Martial Ntoutoume Obame et ceux de l’École de Matoto. Le but étant d’inviter les adultes à «aimer les forêts» et à les préserver pour les générations futures.

Au cours de cette célébration en différé baptisée «La forêt t’invite à l’école», le ministre d’État en charge des Forêts Guy-Betrand Mapangou, son collègue délégué Franck Nguema, le Représentant de la FAO au Gabon Hélder Muteia, de jeunes élèves et les autorités communales se sont également adonnés à l’activité de planting d’arbres au sein de l’école. C’est le Teck qui a été choisi pour l’occasion. Cet arbre tropical est connu pour produire un bois précieux et imputrescible. L’essence dont Rufin Ossiba, directeur de l’école, a réclamé plus de plants aux membres du gouvernement, est particulièrement utilisée pour la fabrication des ponts de bateaux et de meubles de jardin à cause de sa résistance à l’eau.

S’il a exprimé sa «gratitude» quant au choix de son établissement parmi les 54 que compte la circonscription scolaire de l’Estuaire, Rufin Ossiba n’a pas manqué de rappeler l’importance que revêt cette célébration, particulièrement pour ses jeunes élèves et pour toute la jeunesse gabonaise. Pour lui, il s’agit d’«une invitation à la prise de conscience sur toutes les agressions que subissent la forêt, la faune et le climat à travers les activités humaines». Des agressions qui, selon lui,  «ont un impact négatif sur les populations».

La célébration en différé de la Journée internationale des forêts sous le thème de l’éducation, «est aussi une occasion de rappeler la nécessité de transférer aux élèves, à leurs parents et aux populations les savoirs, savoir-faire et les savoir-être nécessaires en matière de protection de l’environnement», a estimé le directeur.

Dans le cadre de la célébration de cette journée, d’autres activités sont prévues durant la semaine, avec une excursion d’un groupe de jeunes à l’Arboretum Raponda Walker à Akanda, la journée portes ouvertes au ministère en charge des Forêts et une sensibilisation sur les écosystèmes forestiers au CES d’Avorbam à Libreville.

 
GR
 

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