Logements de Bikélé : Un vandale aux arrêts
Pris en flagrant délit de vols de matériaux dans les logements de Bikélé, un Gabonais d’une quarantaine d’années a été interpelé par les agents de la gendarmerie de Melen.
Vue des logements de Bikélé sur le site Atlantique. © GabonreviewLe présumé voleur lors de son arrestation. © D.R.
Identifiés comme l’un des auteurs d’actes de vandalisme dans les logements sociaux de Bikélé, Michel Ikaka vient d’être interpellé par les agents de la gendarmerie de Melen. Le Gabonais d’une quarantaine d’années a été pris en flagrant délit de vol de matériaux qu’il chargeait dans un véhicule. Ce dernier était accompagné de deux complices qui ont réussi à prendre la fuite.
Le site de Bikélé compte des logements en location-vente (Lot Estuaire) et en vente directe (Lot Atlantique). Plus de quatre ans après la location-réservation des logements, leur niveau d’achèvement est disproportionné. Les logements du Lot Atlantique semblent cependant plus avancés, et sont d’ailleurs les plus vandalisés.
En août 2018, des indiscrétions rapportent que la Société nationale des logements sociaux (SNLS) avait déjà attiré l’attention des autorités compétentes sur ce phénomène. En vain. Le 29 janvier dernier, le collectif des clients des logements de Bikélé est monté au créneau, en déposant une plainte contre x à l’antenne de la PJ à Ntoum.
«Nous faisons face aux casses et au vol de plusieurs matériaux de nos maisons, en l’occurrence les baies vitrées», a écrit le président du collectif. «Nos soupçons sont portés sur les gardiens du site et les entreprises en essai de prestation, prises par la SNLS», a affirmé Klaus Oleri. Une démarche ayant visiblement porté ses fruits avec la mise aux arrêts de Michel Ikaka, dont les complices sont activement recherchés.
En vue de se prémunir d’autres cas de vol, le collectif préconise à ses d’adhérents d’occuper les logements en l’état. Du moins pour les habitations déjà habitables.
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