Huile de palme : Olam en route pour la certification à Lambaréné
Depuis sa reprise par Olam, l’usine d’huile de palme de Lambaréné a comblé le gap accusé par l’unité de production en matière de conformité. L’usine reste cependant dans l’attente d’une éventuelle certification.
Vue de la raffinerie d’huile d’Olam à Lambaréné, le 27 juillet 2018. © Gabonreview
«Nous avons des objectifs cette année en matière de certification (…). Lors de la récupération du site, nous avions un défi à relever : faire des études d’impact-environnement. Car l’histoire du site nous a malheureusement révélé que ce travail n’a pas été fait en amont. Il y a un gros dossier sur la mise en conformité du site». C’est ainsi que s’exprimait en janvier dernier, le directeur général de l’usine d’huile de palme d’Olam à Lambaréné.
Alkesh Dubey et Jocelyn Omemey. © GabonreviewSix mois plus tard, ces objectifs ont visiblement été atteints, à en croire le patron de la raffinerie. «En ce qui concerne la certification de l’usine, nous avons effectué toutes les démarches demandées par l’Agence gabonaise de normalisation. Nous sommes dans l’attente de leur retour. Pour ce qui est de l’étude d’impact-environnement, celle-ci a été réalisée», a déclaré Alkesh Dubey, le 27 juillet à Lambaréné.
Ce dernier s’exprimait face aux acteurs de la société civile, lesquels visitent les principales installations et plantations d’Olam à travers le pays. Ces derniers ont apprécié la politique environnementale de la société, à l’instar de Jocelyn Omemey, de l’ONG Génération Eau claire.
«Ce qu’il faut retenir de la politique environnementaliste de l’usine, c’est qu’elle se situe à deux niveaux. Nous avons d’abord une politique environnementale typique à l’usine : tout ce qui est relation avec le traitement des déchets dans le circuit de production. Il y a également une politique riveraine, de proximité, vu la situation géographique de l’unité de production, située en zone urbaine», a résumé l’environnementaliste.
Ce dernier a par ailleurs souhaité des efforts d’Olam en matière de sensibilisation des consommateurs. «Le tout n’est pas de produire, il faut également faire une communication sociale sur l’utilisation des produits. Avec, en ligne de mire, la gestion des bouteilles d’huile après utilisation», a conclu Jocelyn Omemey.
Située en plein cœur de Lambaréné, l’usine d’Olam a une capacité de production journalière de 100 tonnes d’huile de palme. L’usine produit également du savon et sa capacité dans cette filière est estimée à 50 tonnes par jour.
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