Des chiffres qui présentent la situation inquiétante du sida au Gabon
Selon des chiffres issus des enquêtes du ministère de la Santé, le Gabon compte 63 000 personnes vivant avec le VIH/sida et enregistre chaque année 2 000 décès causés par la maladie. Une situation effrayante pour les dirigeants de ce pays à faible population avec son petit million et demi d’habitants.
La situation du sida au Gabon, telle que présentée par le ministre de la Santé Léon Nzouba, le 26 juin dernier à la haute chambre du Parlement, est dramatique et terrifiante vu l’augmentation exponentielle du nombre des patients atteints du VIH/sida dans les villes du pays.
Selon une enquête du ministère de la Santé, menée en 2010 sur un échantillon de la population de 15 à 49 ans, le taux de séroprévalence est de 7,2% à Libreville, alors que 63 000 personnes vivent avec la maladie dans l’ensemble du pays. Il y a 5 000 nouveaux cas d’infection chaque année, tandis que les décès sont estimés à près de 2 000 par an.
Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, est la ville la plus touchée avec un taux de séroprévalence de 8,7%. Ensuite vient Mouila avec 8,1% et Libreville, 7,2%, suivi d’Oyem 6,2%. Lambaréné est en 5e position avec 5,6%, alors que Koula-Moutou arrive en 6e position avec 5,4%, puis Tchibanga, 4,2%, Franceville 3,1% et Makokou 3%.
La tranche d’âge la plus touchée est celle des 30/34 ans, avec 8,3%. Ensuite celle des 35 ans et plus, 7,2% et celle des 25 à 29 ans, 7,1%. Entre 24 et 30 ans, le taux de séroprévalence est de l’ordre de 6,2%, tandis qu’il est situé à 4,8 entre 15 et 19 ans.
Après la présentation de ce sombre tableau sur la pandémie du sida, le professeur Léon Nzouba, a sollicité une augmentation de l’enveloppe allouée à la lutte contre cette maladie de 8 milliards de francs, un apport accru des partenaires au développement et plus de moyens pour la mise en place des stratégies de prévention de la maladie.
2 Commentaires
quelle catastrophe! et dire qu’il y a des gens qui se comportent toujours de façon inconsciente, qui ont des mœurs libertines!pour moi, le préservatif n’est pas une solution! je recommande la fidélité ou l’abstinence! a cette allure de contamination, le Gabon risque de voir toute sa population être infectée! alors, prenons conscience!
Les gabonais ne se préservent pas ou quoi ????? c triste.