Mekambo : Le Commandant de brigade en fuite
Le commandant de brigade de Mekambo, dans la province de l’Ogooué Ivindo, s’est évanoui dans la nature le 20 septembre, après avoir causé la mort d’un jeune homme le 20 septembre 2017.
Localisée dans la province de l’Ogooué-Ivindo, la commune de Mekambo est en émoi après un homicide involontaire imputé au commandant de brigade de cette localité. En effet, Jean Mpacka a causé le décès d’un jeune homme à la suite d’une collision entre son véhicule de fonction et la moto de la victime. Après le drame, l’officier de gendarmerie s’est évanoui dans la nature.
Furieuses et munies de machettes, les populations de la localité ont investi le domicile d’astreinte du commandant de brigade qu’elles ont réduit en cendres. Une manière pour elles d’exprimer leur ras-le-bol, ce d’autant que Jean Mpacka, l’officier de gendarmerie, avait eu maille à partir avec la population quelques années avant cet incident.
En effet, en 2015, le gendarme avait été tenu pour responsable du décès d’un autre jeune homme de Mekambo. Accusé d’avoir volé un téléphone, un jeune homme avait été arrêté et placé en garde à vue, à la brigade de la commune. Très rapidement, les enquêtes ont permis de retrouver l’objet volé. Pour le propriétaire du téléphone, l’affaire était close. Le jeune homme pouvait être libéré. Ce qu’aurait refusé le commandant de Brigade. Pour lui, affirme une source, la libération du jeune homme était conditionnée par le paiement d’une amende de 25 000 francs CFA. N’ayant pas reçu cette somme, il aurait maintenu le présumé coupable en détention pendant plus de deux semaines.
Et au moment où les parents du jeune homme allaient s’acquitter de la somme exigée, ils ont été informés que leur fils était en route pour la prison centrale de Makokou. Malheureusement lors de ce transfert, le véhicule à bord duquel se trouvait le jeune homme à fait un accident qui a couté la vie à ce dernier.
Pour beaucoup, la furie de la population tient davantage à cette disparition tragique d’il y a deux ans. Aux dernières nouvelles, le commandant de brigade se serait réfugié à Makokou, chef-lieu de la province.
Auteur : Jean-Thimothé Kanganga
6 Commentaires
Vous oubliez que la kalach et munitions qu’il détenait à son domicile sont aux mains des habitants du village du défunt.les gendarmes venus tournent les pouces au centre de mekambo alors qu’ils sont attendu au village du défunt. Seul le nommé Mohammed Moussa toujours en moto tente de remettre de l’ordre. Le préfet et le président de l’Assemblée départementale tournent eux aussi les doigts de peur a mekambo semble.
De bonne langue l’oncle du défunt était avec le cdt de brigade au moment de l’accident, jusqu’à ramener le corps a mekambo. Il dit quoi ce dernier.
aaah! un proverbe Téké dit: »l’enfant imprudent et insolent qui s’entête à troubler la quiétude des caïmans chaque jour en se baignant au bord du fleuve, finit par être dévoré »
Vous dite bien ACCIDENT. c.a.d événement malheureux imprévu. Pourquoi chercher les poux sur une tête rasée? les effets sont-la, rassemblez-vous, accordez-vous unissez-vous pour les obceques de l’adolescent. Merci
Votre article est tendancieux et plein des non-dits.le commandant de brigade et mémé la brigade ne pouvait d’auto saisir sur l’ affaire du portable.c’est bien le propriétaire qui a bien saisi la brigade après le vol dont il a été victime et c’est encore à lui que revenait le droit de la retirer.la brigade n’avait aucun intérêt a transférer ce délinquant mineur sur Makokou vu la qualité piteux du tronçon.c’est un calvaire.aussi ,il faut le reconnaitre le commandant de brigade après quatre années passe à Mékambo a quelque peu discipliné cette population qui a du mal a s’adapter à l’évolution du temps.c’est bien Jean PECKA et non MPACKA.SANS RANCUNES QUOI
Le commandant de brigade n’avait jamais pris la fuite ,il a été mis à l’abri de la violence de la population. l’oncle de la victime était était bien assis à coté du chauffeur au moment de l’accident.fait du hasard ou coup monté?