Le Gabon entérine la création des Aires protégées aquatiques
Au titre des décisions entérinées par le Conseil des ministres du 19 mai 2017 figurent la création des aires protégées aquatiques ; une décision déjà annoncée lors de la tenue du Conseil national de la mer en avril dernier visant à préserver les écosystèmes marins du pays.
Une vue aérienne de la diversité de la faune, de la flore et aquatique du Gabon. © D.R.
Le Conseil des ministres a donc entériné le projet de décret portant création des aires protégées aquatiques en République gabonaise. Constituées de neuf (9) parcs marins et de onze (11) réserves aquatiques, ces aires sont placées sous l’autorité d’un conservateur pour les parcs marins et d’un gestionnaire pour les réserves aquatiques. Selon le rapport final de ce Conseil, «les parcs marins et les réserves aquatiques ainsi créés visent entre autres, à reconstituer les stocks de poissons fortement réduits, à augmenter la production durable des ressources halieutiques disponibles et à protéger le milieu marin».
S’il s’agit de la matérialisation du programme «Gabon bleu», il est en outre à noter que cette création répond aux recommandations de la Convention sur la diversité biologique (CDB) de l’Organisation des Nations unies (Onu) de faire en sorte qu’au moins 17% des terres et 10% des océans fassent partie du réseau d’Aires protégées d’ici à 2020. Et sur cette question, le Gabon est considéré comme un bon élève, avec un pourcentage de couverture du territoire par les aires protégées estimé à près de 14%, dont environ 11,25% pour les parcs nationaux. Avec ces aires protégées aquatiques, il est, par voie de conséquence, inéluctable que le Gabon va accroitre son leadership en matière environnementale d’autant plus qu’il s’agit du respect de ses engagements internationaux.
Lors du Congrès mondial des parcs nationaux, en Australie en 2014, Ali Bongo Ondimba avait, en effet, annoncé l’intention du Gabon de mettre en réserve 23% de sa Zone économique exclusive (ZEE) comme parcs marins. Ces aires maritimes protégées viennent ainsi compléter un réseau d’aires protégées représentant plus de 25% de ses écosystèmes terrestres, composé de 13 parcs nationaux et une série de réserves de faune et de chasse.
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