La jeune start-up spécialisée dans la fabrication de kits solaires, va fournir en énergie la cité écologique localisée à 55 km de Mitzic, chef-lieu lieu du département de l’Okano (Woleu-Ntem).

Affiche promotionnelle du projet Edock City. © D.R.

 

Spécialisée dans la fabrication de kits solaires, la start-up Solar Box vient de nouer une convention de partenariat avec la cité écologique Edock City de Viafè, à 55 km de Mitzic, chef-lieu lieu du département de l’Okano (Woleu-Ntem), qu’elle alimentera en énergie.

S’inscrivant dans la politique sociale et de l’habitat du gouvernement, ce projet consiste essentiellement en la construction d’une dizaine de maisons, en bois, avec toutes les commodités. A en croire l’initiateur de cette cité, la convention pour la fourniture d’énergie représente un véritable test pour la structure dirigée par Aubin Ngoua.

«Nous avons pris ce risque et j’ai foi que l’équipe de Solar Box Gabon relèvera ce challenge», a déclaré Andrew Gwodock. La start-up Solar Box Gabon conçoit des kits solaires et les loue aux ménages et aux entreprises. Composées d’une batterie et d’un régulateur de tension, ses cellules photovoltaïques en forme de cube sont particulièrement efficaces. «Grâce au pouvoir réfléchissant des rayons qui ricochent sur les parois, elles fournissent trois fois plus d’énergie qu’un panneau solaire classique», explique le patron de Solar Box, par ailleurs diplômé de l’École polytechnique d’Agadir (Maroc).

Grace aux 12 millions de francs CFA empochés en remportant le deuxième prix du «Startupper de l’année 2016», décerné par Total Gabon, Aubin Ngoua a pu acheter une centaine de cubes solaires fabriqués en Chine. Avec ce dispositif, le jeune entrepreneur entend ainsi fournir une énergie d’appoint en remplacement des groupes électrogènes, chers et polluants.

Solar Box Gabon propose trois formules d’abonnement : 50 kWh pour les populations modestes des zones rurales, 100 kWh pour les domiciles équipés d’appareils électroménagers et une formule Premium à 300 kWh à destination des entreprises. Objectifs : raccorder 75 % des sites isolés que compte le Gabon dans les trois prochaines années, et diminuer la facture d’électricité des usagers jusqu’à 5000 francs CFA par mois.

Le projet d’Edock City représente donc un test grandeur nature pour Aubin Ngoua, dont l’ambition est claire : s’implanter dans une vingtaine de pays pour résoudre le problème du stockage de l’énergie, le principal obstacle au développement des technologies solaires.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. l'ombre qui marche dit :

    Où se trouve le siège et comment peut on joindre cette start-up souvent on veut bien encourager les sociétés gabonaises en achetant leurs produits mais comme c’est le cas ici le journaliste en parle mais ne donne pas des informations plus précises comme celles que je demande! C’EST LE MOMENT DE PROMOUVOIR LE CONSOMME GABONAIS!

  2. NYAMA dit :

    @l’ombre qui marche: Vous pouvez obtenir les infos via le site suivant :
    gabonmediatime.com (pavé à gauche il y a une annonce publicitaire concernant cette start-up et recueillir les infos recherchées).

    Patriotiquement

    • l'ombre qui marche dit :

      @ NYAMA: Merci mon frère! car je suis dépassé par les mauvaises performances de véolia-seeg et donc j’ai entrepris une étude pour avoir au moins tout l’éclairage de la maison en énergie solaire car passer des heures et des heures surtout la nuit dans le noir avec cette insécurité ce n’est pas la joie!
      Patriotiquement

  3. michel dit :

    PFFFF ces trucs la ca va durer 3 mois maxi

    • beka dit :

      @Michel, bonjour, frère. Ma réaction, même si c’est un peu tard, ça ne fait rien : »mieux vaut tard que… » Je pense que ces jeunes entrepreneurs ont le droit d’être encouragés. Des mots gentils suffisent. Une durée de 3 mois pour un produit high tech, aujourd’hui,c’est déjà çà. Ces jeunes entrepreneurs ne s’échinent pas pour que leurs travaux finissent vite fait à la poubelle; aidez-les à savoir pourquoi la durée de vie de leur matériel serait aussi brève lorsque c’est vraiment le cas. Vous auriez contribué de la sorte à faire sortir d’autres jeunes de la pauvreté,car son entreprise n’est pas que soucieuse de vendre ses produits, elle emploie aussi d’autres compatriotes. Les Chinois font exprès de nous vendre des produits vite détériorés. Quand les avez-vous critiqués ici comme vous le faites contre ce jeune gabonais ? Je t’encourage à aller dans le bon sens plutôt que vers la critique car « la critique est facile, mais l’art est… »

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