Réflexion autour de l’investissement agricole en zone CEEAC
A l’initiative du secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Banque mondiale, de l’Agence de planification et de coordination du Nepad et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un atelier de concertation et de lancement de la Phase régionale du programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA), se tient du 30 au 31 mai à Libreville.
Un conclave important qui débouchera sur l’adoption d’une feuille de route consensuelle devant servir de guide pour la formulation du Programme régional d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (Priasa) de la CEEAC. Ces travaux regroupent plus de 60 participants issus des ministères de l’Agriculture et des Finances, des représentants des Partenaires techniques et financiers (PTF), des institutions internationales, des organisations spécialisées sous-régionales, des organisation des producteurs agricoles et de la société civile.
En adoptant le PDDAA en juillet 2003 à Maputo, au Mozambique, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) se sont engagés à investir 10% de leur budget national à l’Agriculture, afin d’atteindre un taux de croissance moyenne de production agricole de 6%, avec un accent particulier sur les petits producteurs et les femmes.
Le PDDAA est un cadre continental qui vise l’alignement des partenaires au développement et des acteurs locaux sur les priorités nationales des secteurs agro-sylvo-pastoraux et halieutiques ; l’orientation des stratégies et la formulation des programmes d’investissement agricole ; la stimulation et le soutien au dialogue entre acteurs ; la mobilisation de ressources internes et externes en vue d’améliorer la productivité et la compétitivité agricole ; la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire.
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