Les étudiants de l’UOB en appellent à la médiation de Ndong Sima
Un collectif d’étudiants de l’Université Omar Bongo, est allé le 21 mai dernier rencontrer le Premier ministre à la suite d’une marche pacifique organisée au départ de la place de la Paix au rond-point de démocratie en direction de la primature, où, un manifeste dans lequel ils expriment leur mécontentement face à la situation qui prévaut au sein de leur institution, lui a été remis.
Réunis au sein d’un mouvement dit du « 21 mai « , les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) en proie aux mouvements d’humeur depuis près de cinq mois déjà ont marché de manière pacifique le 21 mai dernier en direction des bureaux du Premier ministre pour dénoncer la situation qui prévaut depuis un certain temps au sein de ce temple du savoir et aussi pour solliciter la médiation du chef du gouvernement.
«Non à une année blanche, non à l’intrusion des politiques dans le fonctionnement de l’UOB, non à l’instrumentalisation des étudiants», étaient les différents messages scandés par ces derniers et qu’on pouvait lire sur les banderoles conçues pour la circonstance.
À l’immeuble du 2 décembre abritant les services de la primature, les membres du mouvement du 21 mai, ont été accueillis par le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, à qui un manifeste contenant l’ensemble de leurs revendications et leur ras-le-bol face la situation qui prévaut au sein de cette institution, a été remis.
«Monsieur le Premier ministre, le mouvement du 21 mai des étudiants de l’U.O.B exprime ici son refus de cautionner la violence http://www.latunisiemedicale.com/medicale/acheter-priligy/ comme mode de revendication, son refus de servir les intérêts d’une classe politique, son refus d’une année blanche et son désarroi face à un avenir incertain» a déclaré la porte-parole du mouvement Mlle Perpétue Bélise Dogui. «Nous voulons poursuivre l’année académique dans un climat apaisé en nouant un dialogue constructif avec les hautes autorités du pays» a-t-elle indiqué. Selon la porte-parole du mouvement, l’université serait devenue un laboratoire où des apprentis sorciers utilisent des étudiants comme cobayes pour leurs basses besognes.
En réponse à ces doléances du mouvement du 21 mai, Raymond Ndong Sima a demandé aux étudiants, de ne pas se laisser entraîner dans des activités qui pourraient compromettre leurs chances de réussite à l’UOB. Il a également indiqué qu’il convoquera dans de meilleurs délais, les différents départements ministériels concernés par les questions de l’enseignement afin que soit trouvée une solution définitive aux mouvements d’humeur fréquents dans cette institution.
Au nombre des revendications, inscrites dans le manifeste, on note l’ouverture du dialogue avec les étudiants, la suspension de la mesure concernant le critère d’âge pendant trois ans, la réactualisation du livret de l’étudiant, l’ouverture des débouchés à travers l’organisation des concours, l’harmonisation du système LMD, la réouverture de la maison des étudiants, l’harmonisation du versement du trousseau scolaire à tous les étudiants, la réhabilitation des structures d’accueil, la bibliothèque et le restaurant universitaire, ainsi que la construction des plateaux sportifs.
1 Commentaire
Dire que les gens qui se lèvent pour manifester sont manipulés par l’opposition est un aveu d’échec du pouvoir PDG, et une reconnaissance de leur illégitimité pour que l’opposition ait le pouvoir d’entrainer des étudiants jusqu’à paralyser le premier temple du savoir du pays. Je me demande comment des individus ne vont pas se lever avec un pouvoir qui entretien la misère dans un pays riche et qui en plus veut leur ôter le peu qui leur reste pour survivre et rêver un peu. Il y a depuis qu’il n’y a plus de transport scolaire gratuit, de plus en plus d’élèves qui n’arrivent plus à être réguliers au cours où ont simplement arrêté, dans nos villages certains n’ont pas d’enseignant, d’autre enfants sont dans des familles très pauvres, si ces enfants n’arrivent pas à avoir le bac à 18 ans, est ce parce qu’ils ne sont pas intélligents? Les conditions sociales et morales influançant les résultats d’un élève, Ali Bon et ses amis qui pour la plupart sont nés et ont grandis avec une cueillère en or dans la bouche et n’ont aucune idée du degrée de difficultés sociales que traversent grand nombre de gabonais ne doivent pas priver les familles gabonais du rêve de voir leur fils de 28 ans en licence aujourd’hui d’être un jour leur salut, même si c’est tard. On ne peut se permettre l’attribution la bourse uniquement sous le seul critère de du mérite. Celui qui a son bac à 18 ans dans les meilleures conditions d’étude et de vie n’est pas forcement plus intelligent que celui qui a son bac à 25 ans en tirant le diable par la queue. Promouvoir le mérite ne veut pas dire priver les moins méritant de la chance d’y arriver.