Marche avortée de l’opposition : le cri d’alarme de l’USP
Réagissant aux propos tenus par le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya, évoquant une marche non autorisée de l’opposition le 23 juillet dernier, les membres de l’Union sacrée pour la patrie (USP) ont tiré la sonnette d’alarme le 26 juillet sur «la planification par le pouvoir des violences de masse, orchestrées contre son peuple et contre ses adversaires politiques».
Avant cette alerte, les membres de l’USP réunis au siège de l’Alliance démocratique et républicaine, ont apporté un recadrage sur l’interprétation faite par le ministre de l’Intérieur, de la loi régissant les réunions publiques en République gabonaise.
Dans leur mise au point, lue par Jean de Dieu Moukagni Iwangou, les membres de l’USP soutiennent qu’aucune codification connue ne prévoit l’obtention d’une autorisation préalable pour tout rassemblement public. L’esprit et la lettre de la loi n°48/60 du 8 juin 1960 (loi régissant les réunions publiques en République gabonaise) sont clairs et ne comportant aucune interprétation ambigüe par conséquent.
Pour Moukagni Iwangou, quatre enseignements sont essentiels à retenir, pour tout citoyen, ainsi que pour tout gouvernant : « Le premier enseignement, qui fixe l’esprit de la loi, nous instruit en son article 2, que les réunions publiques sont libres en République Gabonaise.
Le deuxième enseignement, tiré de l’article 5, porte sur les conditions d’organisation, qui exigent des organisateurs à effectuer une déclaration préalable, permettant de renseigner les autorités compétentes sur leurs identités, sur la date de l’événement, sur les lieux choisi et sur l’objet de la manifestation.
Le troisième enseignement, institué à l’article 6, précise les autorités destinataires de la déclaration préalable. Il s’agit des maires, là où existe une mairie, et, par conséquent, les collectivités locales qui offrent l’avantage d’approcher au plus près, les populations de l’arrière-pays.
Le quatrième enseignement, objet de l’article 9, nous informe que les réunions publiques sont susceptibles d’être interdites par l’autorité compétente, si leur tenue est de nature à troubler l’ordre public», a-t-il énoncé, précisant qu’à propos de ce quatrième enseignement, l’interdiction édictée par la loi doit être actée dans une décision motivée, immédiatement notifiée aux organisateurs, transmise sans délai au préfet, qui dispose du pouvoir de confirmer ou de rapporter ladite interdiction.
Au regard de cet agrégat d’enseignements, le président de l’Union du peuple gabonais a dit que dans le fond, l’USP et les candidats à l’élection présidentielle se sont conformés à la procédure pour organiser la marche du 23 juillet dernier, en présentant au ministre de l’Intérieur une déclaration préalable.
Dans la forme, relève Moukagni Iwangou, le ministre de l’Intérieur a reçu un courrier des personnalités politiques de premier plan l’informant de leur intention de tenir une réunion publique, précédée d’une marche, dont l’itinéraire a été portée à la connaissance de la Police nationale pour qu’elle en assure l’encadrement. «Visiblement mal renseigné, aussi bien sur l’esprit que sur la lettre de la loi, le ministre de l’Intérieur a sorti l’arsenal de la répression, pour répondre à des candidats à l’élection présidentielle, ainsi qu’à des présidents des partis politiques de l’opposition, qui l’ont saisi dans le strict respect de la loi», a fait observer Moukagni Iwangou.
Le leader de l’UPG Loyaliste a déploré le déploiement de la violence d’Etat contre un peuple aux mains nues. Pour la première fois, a-t-il dit, le gouvernement a décidé d’utiliser des chiens contre des adversaires politiques, comme du temps de l’apartheid en Afrique du sud. Des armes chimiques interdites par les accords internationaux ont également été utilisées, soutient le président de l’UPG. Des douilles de bombes lacrymogènes de type PLMP 7B de gaz CS avec allumeur FA6, interdites par le protocole de Genève de 1925 ont été recueillies sur le théâtre des évènements. Des douilles de balles réelles ont aussi été retrouvées sur le lieu de la conflagration, assure M. Moukagni-Iwangou, confirmant que des instructions pour assassiner, pour l’exemple, des leaders politiques, afin de faire reculer le peuple sont données.
Une option mortifère, qui n’est pas sans rappeler le drame du 20 décembre 2014, pense Moukagni Iwangou. Des initiatives malheureuses qui d’ailleurs justifient la démission de l’honorable Bertrand Zibi Abeghe, en renonçant à ses privilèges sur la place publique.
L’USP qui se dit déterminée à poursuivre le combat pour le respect de la Constitution, la libération du pays et l’avènement d’un véritable État de droit, entre autres, prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les débordements qui pourraient survenir du fait des comportements autocratiques du pouvoir d’Ali Bongo, selon Moukagni-Iwangou.
Ainsi, ce regroupement d’acteurs de l’opposition appelle «urgemment à l’ouverture d’une enquête internationale, pour prévenir les débordements de toutes sortes, ainsi que le péril imminent auquel est désormais exposé le peuple Gabonais, du fait d’un pouvoir déterminé à le vaincre par les armes, à défaut de le convaincre par les actes».
Auteur : Alain Telly Mouanda
0 Commentaires
Ali vous matera toujours tant qu’il saura que vous ne représentez aucun danger pour lui. Lorsqu’on se constitue en force politique, on se prépare à l’affrontement avec le regime en place; on s’équipe militairement. L’experience nous démontre que les dictateur se retire lorsqu’ils se sentent en danger
Les opposants se jalousent et se détestent tous entre eux, autant qu’ils détestent Ali. Tous ces opposants sont des rigolos !
Un peu léger comme argumentaire, au stade actuel du débat. Prenez le temps de concevoir une intervention plus instructive, plus intelligente ou, alors, n’écrivez rien.
Jean de Dieu mon très cher frère, nous sommes dans un non état depuis le parjure commis par Ali BONGO pour lequel les institutions chargées de sa déchéance non pas appliquées les termes de la Loi. SEULE LA DECHEANCE EST LA RÉPONSE AU CAS ALI BONGO POUR LAVER L’HONNEUR DU GABON NOTRE PAYS.
*L’Esprit-Saint illumine le Gabon*
# BRAVOS A TOUTE L’OPPOSITION #
« Gabon d’Abord »
Rassemblez-vous au quartier ou au village pour danser le bouity toute la nuit, cela ne requiert aucune autorisation et la police ne s’en mêlera guère.
Pauvre Bertha, tjrs à nager à contre courant
Armons nous aussi, nous ne devons pas baisser les bras, ce régime est à bout de souffle.
Un jour, il y aura la justice dans ce pays. Lorsque l’opposition traditionnelle incarnée par Mba Abessole,Agondjo Okawé, Mamboundou Mamboundou, Oyono Aba’a dénonçait les mêmes entraves aux libertés fondamentales,Ping, Nzouba, Ndémenzo’o, Chambrier, Myboto riaient aux éclats. Aujourdh’hui, ils découvrent les délices d’appartenir à l’opposition. Demain, s’ils reviennent aux affaires, peut-être respecteront-ils un peu mieux leurs compatriotes qui constitueront leur opposition. En attendant souffrez aussi en silence!
Il aurait été très intéressant de voir en première ligne les enfants de Ping, ceux de Nzouba Ndama, de Ndémenzo’o, de Ngoulakia, d’Oyé Mba, ensuite beaucoup plus loin, les enfants des quartiers sous intégrés de lbv. Mais malheureusement je n’ai vu que les enfants des démunis, au premier tir de lacrymogène, ils avaient tous filé comme des lapins. Bel exemple de combativité. Ameuter les enfants des autres, puis les abandonner dans les rues, plusieurs souffrent de faim dans les commissariats pendant que les leurs sont peinards en Europe voire en Amérique.
En effet, surtout que ce sont les enfants de ya Ali et des émergents qui sont dans la Police, en première ligne, qui tiraient sur les manifestants…. En plus quand ya Ali prend les enfants des mapanes il leurs donne un gros 5000 CFA qui les met à l’abri du besoin!!
Quelle stupidité !
Rien qu’un groupe des bandits qui se déclarent opposants de quoi? Ali sera réélu sans problème il a un projet de société et vous? on parle des intellectuels des faux professeurs qui sont incapable d’élaborer un projet de société.laisser la politique.Vos âges ne vous permettent plus.
En vous lisons je me rend compte que chacun se cherche. La toute réalité est que si les opposants veulent vraiment prendre la place d’Ali alors c’est tout simple ils se réunissent et désigne une seul candidat et comme ça ils auront la solution.
Nous,nous avançons avec sérénités pour notre Gabon fort
C’et l’opposition moutouki qui veut détruire la paix au gabon. Ils incitent à la haine , tiennent des discours de là haine et violence jusqu’à instrumentaliser les jeunes et les femmes .
C’est juste qu’on est en fasse d’une opposition qui prétends vouloir faire respecter la loi mais ne s’y soumet pas elle meme c’est un paradoxe
L’heure n’est plus aux marches on veut les projets de société
Meme quand j’arrete de boire mon vin de palme, je vois toujours des fausses images. Akiee, mes yeux me trompent!
Je dis arrangez la vie du petit villageois que je suis:
1. J’ai besoin d’un boulot, mais on me dis Ali dois partir.
2. J’ai besoin de me faire soignez, mais on me dis Ali dois partir.
3. J’ai besoin de bonnes ecoles dans mon village, mais on me dis Ali dois partir.
4. J’ai besoin de vendre mon moussougou et devenir un entrepreneur, mais on me dis Ali dois partir.
5. J’ai besoin de justice et egalite des chances, mais on me dis Ali dois partir.
6. j’ai besoin de grand leader, mais on me dis Ali dois partir sinon on brule ton village.
Mam oh…mais avant Ali, il y avait qui? Ah les grands chef la qui travaillait avec son papa a la belle epoque. Parceque avant c’etait mieux sans Ali quoi.
Vraiment nos grand types la aiment meme mentir au pauvre villageois que je suis. Mais peut etre que c’est le moussougou la qui me fait tourner la tete.
Oui continu de boire ton vin c’est mieux pour toi parce dans ton vin tu auras le boulot dans ton vin du auras des cliniques modernes dans ton village dans ton vin tu seras entrepreneur dans ton vin tu auras l’égalité de chance c’est à dire tes enfants et ceux d’ali serons dans les mêmes classes en occident, tu auras les mêmes médecins que ya ali , ta femme et Sylvia habiterons à Londres et toi au village , tu auras aussi dans ton village un parking de voiture de luxe comme ya ali du genre porche , Bmw Lamborghini, et autres en plus d’une armée uniquement pour toi comme ya ali . pour te garder, je comprends mieux pourquoi omar bongo nous a donné des brasseries de vin en lieu et place d’un véritable développement, c’était pour que nous voyons en envers dans le vin. que peut un homme ivre de vin?
prince
bien envoyé
il finira par se noyer dans son vin à la fin!
visiblement c est meme deja fait.
Eh mon parent!Finalement c’est moi qui bois le vin de palme, mais c’est toi qui te soule? Mais comment ca c’est pas possible…dans ton commentaire la essais un peu de remplacer le nom d’Ali, Sylvia, et Bongo avec les noms de nos autres freres qui etaient au temp d’avant dans le gouvernement avec leurs 4×4 pendant que toi et moi on etait en tacla sous le soleil de libreville…akie…avec les routes casses et les inondations. C’est pour ca que que j’ai fais ma valise et je suis retourne au village.
Nous au village on dit si deux freres font des betises, c’est les deux freres qu’il faut punir. Tous les deux doivent partir a la riviere et ramener les sceaux d’eau pour toute la famille. Au village, c’est comme ca qu’on boit notre vin de palme en paix.
Mais tu as raison quand meme, il y a beaucoup de castel et regab a libreville oh. Moi meme je prefere le moussougou naturelle. Bon…laisse moi finir mon petit pot.
Voila des gens qui perdent du temps dans des actes stériles, en ce sens que ces actions n’empêcheront pas la tenue de la prochaine élection avec Ali comme candidat. On est à un mois de l’élection présidentielle, ils en sont encore là? Ils se lèveront groggy le lendemain de l’élection.