Pour un centre de médecine sportive de haut niveau à Libreville

À l’issue des trois jours de séminaire régional sur la médecine du sport tenu au Centre hospitalier universitaire à Angondjé, périphérie nord de Libreville, du 16 au 18 mai dernier, les participants ont émis le souhait de voir un centre de médecine sportive de haut niveau dans la capitale gabonaise.

La clôture des cours régionaux sur la pratique de la médecine du sport, coordonné par le professeur Constant Roux, président de la commission médicale de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), a débouché sur des recommandations visant à enrichir les praticiens de cette discipline et à la valoriser, notamment par la création d’un centre de médecine sportive de haut niveau à Libreville.

«La création de ce centre de la médecine du sport, reste notre challenge. Aussi, allons-nous transmettre le rapport final au ministre de la Santé, afin qu’ensemble, nous fassions un état des lieux», a confié le docteur Éric Bayé, président de la commission médicale du Comité international Olympique (CIO).

Près d’une trentaine de médecins du Congo, de la RDC, de Guinée Équatoriale, du Cameroun ainsi que les médecins et Kinésithérapeutes gabonais ont échangé sur des sujets divers d’actualités liés notamment à l’histoire de la médecine du sport en Afrique et son évolution, la préparation psychologique du sportif, la physiothérapie et rééducation sportive, les fractures de fatigue, l’équilibre alimentaire de sportif, l’apport de la mésothérapie dans la prise en charge de la douleur sportive.

«Je suis particulièrement satisfait par le niveau du séminaire. Je remercie monsieur Folquet et le professeur Constant Roux pour l’initiative», a confié le docteur Élias Nzo, de la Guinée Équatoriale.

Pour sa part, le président du Comité national olympique gabonais, Léon Louis Folquet, a souhaité voir certains médecins du sport locaux s’inscrire à l’agrégation, tout en leur demandant de mettre en place des commissions médicales au sein des fédérations sportives nationales.