Santé : L’arrière-pays à la peine
Alors que la majorité au pouvoir se targue d’avoir réussi dans la construction d’infrastructures de santé, dans de nombreuses provinces l’accès aux soins reste problématique, ainsi que l’avait déjà constaté Sylvia Bongo.
Décidément, les services de santé de qualité promis par Ali Bongo sont loin d’être disponibles pour tous. Si les soutiens du président de la République assurent que son mandat a été marqué par la construction ou la réhabilitation des infrastructures hospitalières, dans l’arrière-pays il n’y a rien de bien tangible. Dans la Ngounié, la Nyanga et le Moyen-Ogooué, les populations ont encore beaucoup de mal à accéder aux soins de qualité. Récemment, le représentant-résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé ont pu toucher du doigt la réalité de ces provinces.
La plupart des structures sanitaires des localités visitées cachent mal leurs «problèmes». Pour le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé, il s’agit de «problèmes d’ordre exogène», notamment les coupures d’électricité et d’eau. Annonçant que le gouvernement fera ce qui est en son pouvoir pour remédier à cette situation, Félix Ndong Obiang a relevé d’autres «problèmes d’ordre endogène». Plusieurs structures sanitaires font face au manque de ressources humaines «en quantité et en qualité», bien qu’un plan de développement visant à faciliter le déploiement des personnels ait été élaboré récemment.
Entre insalubrité, absence de matériels adaptés à certains soins et absence de médicaments, il est évident que les populations de la Ngounié, de la Nyanga et du Moyen-Ogooué ne sont pas les mieux loties. Des conclusions auxquelles était déjà parvenue Sylvia Bongo Ondimba au terme d’une tournée, en mai 2014, l’ayant conduit à visiter de nombreuses structures de l’arrière-pays.
5 Commentaires
« Le président travaille, il est conscient qu’il y a encore beaucoup qui reste à faire, mais il le fera, l’émergence est pour 2025, nous y serons »
Vous voyez être PDGiste est si facile… Vous empilez mots sur mots mais vous cachez mal les maux qui nous accablent chers dirigeants.
Mon ironie du début, est pour souligner le fait qu’il se trouvera un gabonais (un PDGiste) qui viendra nous justifier le fait que les habitants des provinces soient bien moins lotis que ceux de la capitale en 7 ans et 18 milliard de budget (et encore, nos hôpitaux publiques ne nous rassurent jamais vraiment).
Et c’est là tous le mal de nos dirigeants qui n’ont aucune empathie, ils sont étrangers à toutes nos souffrances (hôpitaux: ils se soignent ailleurs, Routes: sablières – présidence impeccable, école: enfants de dirigeants de moins en moins dans les établissements publiques qu’ils gèrent etc). ils ne pensent qu’à eux et justifient leurs erreurs par des arguments fallacieux (comme celui du premier paragraphe) faisant fie de la souffrance du gabonais lambda.
Un petit hors sujet (mais c’est la racine du problème), quand on nous expliquera pourquoi un président gabonais touche autant (voire plus) qu’un président occidentale dont le pays est beaucoup beaucoup plus riche que le sien, pourquoi un ministre gabonais touche autant que son homologue français, tandis que le policier gabonais ne touche pas autant que le français, le médecin gabonais non plus, l’enseignant encore moins… Alors on comprendra que tout ce qui sont à la direction du pays sont là pour s’enrichir et pas pour le peuple (ils se taillent la part du lion, ouvrons les yeux toutes ces aberrations doivent changer).
Pour remuer le couteau dans la plaie:
Un ministre français touche maximum 9.900e/ mois brut, leur Smic 1400e/ mois brut. Donc un ministre touche maximum 7 Smic. ramené au Gabon qui a un Smig (le vraie) de 80.000 fcfa, un ministre toucherait 560.000 fcfa.
Leur président touche 14.000e/ mois brut, ramené au Smic ça en fait 10. Ramené au Gabon, Ali devrait toucher 800.000 fcfa.
On est là strictement dans le domaine publique. Et on ne voit même pas en quoi les dirigeants gabonais sont plus méritant que le peuple qu’ils piétinent.
Celui qui pourra expliquer que ceux qui doivent lutter contre les écarts salariaux (donc de niveaux de vie) sont ceux qui les créent ici chez nous, je lui souhaite bonne chance.
Les choses se font progressivement
Plus on va approcher l’élection, plus la bêtise se fera voir. Autant du côté des tenants du pouvoir que des pseudo-opposants.
Les débats sont creux, vaseux et ennuyeux.
Même si le pouvoir a tous les moyens de communication, s’il vous plait, vous ne pouvez pas venir nous expliquer sur le net ce que vous comptez faire du Gabon et des gabonais?
Au lieu de: Ali n’a pas fait ceci, Ping aurait du faire cela, Nzouba Ndama est complice, Oyé Mba a eu peur en 2009…
on ne voit que des affaires d’acte de naissance d’Ali, de Nzouba Ndama, de Ping etc…ON S’EN FOUT!!!!
On vous regarde…
Et là ce n’est que Tchibanga, quid des autres hôpitaux régionaux d’autres villes de l’intérieur du pays?? C’est cela qu’il faut montrer aux gabonais comment des femmes et des hommes se battent pour servir les usagers en dépit de nombreux manquement. Au lieu de nous servir le « beaucoup reste à faire » « beaucoup a été fait » .