En tournée de dix jours dans la province du Woleu-Ntem, le candidat déclaré à l’élection présidentielle d’aout prochain a invité les fils Woleu-ntemois à penser «Gabon d’abord».

Nzouba dans le Woleu-Ntem. © D.R.

Nzouba dans le Woleu-Ntem. © D.R.


 
Guy Nzouba Ndama sur les étapes de Bissok Douala et Bibass © Gabonreview et Facebook

Guy Nzouba Ndama sur les étapes de Bissok Douala et Bibass © Gabonreview et Facebook


Le concept «Gabon d’abord» et l’unité des fils du Woleu-Ntem auront été les leitmotivs de l’ancien président de l’Assemblée nationale dans le septentrion, où il est en tournée politique depuis le 19 mai courant. Partout où Guy Ndama est passé, du Canton Bissok au district de Sam en passant par les villages Douala, Assek Ngomo, Afenane dans le département du Woleu et Bibass dans le département de l’Okano, le message était le même : «mes chers compatriotes, la situation actuelle de notre pays, nous invite à être unis, pour le relever. Parce qu’il est par terre». Renchérissant, Guy Nzouba Ndama ajoutait : « il faut que nous pensions et cultivions Gabon d’abord. Parce que nous avons été sept ans durant, montés les uns contre les autres. Émergents contre les non-émergents, les vieux contre les jeunes mais aussi contre les étrangers. Pourtant, nous avons toujours vécu en harmonie avec les étrangers et ce concept de Gabon d’abord doit nous permettre de nous rapproprier notre pays qu’Ali Bongo et sa légion étrangère vendent aujourd’hui».
Et de rejeter en bloc la prétendue haine qu’il est accusé d’entretenir contre la communauté fang. Une rumeur que l’ancien président de l’assemblée tente de tuer en des termes simples : «J’ai entendu et lu dans les journaux que moi Nzouba Ndama je suis contre les Fang. Non, je pense que le Nzouba dont il est question n’est pas celui qui est devant vous aujourd’hui. Comme je l’ai déjà suffisamment dit, j’ai  épousé une femme Fang et mes enfants ont aussi épousé des Fang. Alors comment pouvez-vous imaginer que celui qui n’aime pas les Fang puisse encore avoir une épouse Fang ? Il serait contradictoire aujourd’hui de venir encore solliciter les suffrages des Fang sachant que je ne les aime pas. Eux qui  représentent 40% de la population gabonaise. Jusqu’à présent j’attends que quelqu’un m’apporte les preuves de cette accusation même si je la considère comme un ragot contre ma  personne.».
Pour couronner son appel à l’unité des Gabonais vivant dans la province du Woleu-Ntem, le candidat en est à chaque fois venu à donner les raisons de son engagement politique d’aujourd’hui : «comme vous le savez tous, en 2009 j’ai soutenu Ali Bongo. Parce qu’il a promis aux gabonais qu’il allait développer le Gabon en le dotant des  les routes praticables en toutes saisons, et les hôpitaux. Mais nous constatons qu’Ali Bongo n’honore pas ses engagements. Pire, notre pays va vers le chaos. Malgré les conseils qu’on a pu lui prodiguer. Il n’en fait qu’à sa tête. Alors pour libérer notre pays de ce petit là, nous avons pensé qu’il était temps qu’on se lève. Parce qu’il n’est plus digne de diriger ce Gabon». Ces justifications lui ont tout de suite amené à esquisser quelques axes du projet « moi si je suis élu à la tête du Gabon, je ne serai pas le président des avions. Je viendrai toujours vous voir en voiture. Et pour le faire, il faut que les routes soient bitumées. Je compte également faire de la province du Woleu-Ntem une province agricole».
Croyant sans doute à ces promesses, les populations venues l’écouter déclarent leur décision d’apporter leur soutien à l’ancien président de l’Assemblée nationale. « Monsieur Nzouba Ndama vous êtes le digne fils du pays de par l’engagement courageux que vous avez pris», lui a lancé un notable du district de Sam, avant de poursuivre : «nous nous engageons à vous soutenir dans cette démarche de  libération du Gabon et ayez la totale confiance en nous».
Auteur : Jean-thimothé Kanganga
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Kem Wr dit :

    Oui c’est évident, le Nzouba dont il s’agit n’est pas celui qui est devant vous aujourd’hui. Mais, il aurait été plus juste de dire: le Nzouba dont il s’agit n’est plus le Nzouba qui est devant vous aujourd’hui! Par ailleurs, quelle est cet écart de langage qui l’autorise à désigner le Chef de l’Etat en l’apostrophant si légèrement du titre de « Ce petit là »? Attention, C’est David qui a terrassé un certain Goliath, et ça aussi c’est la vérité!

  2. « …Pour libérer le pays de ce petit là… »
    A Mon humble avis, tu aurais dû rester au perchoir de l’hemicycle pour commencer le procesus de « libération ».
    A Mon humble avis, je crois que pour la plupart d’entre vous, avez échoué, et nous savons que Omar Bongo vous l’a dit devant les caméras afin que tout le monde sache y compris les générations futures, que cette génération d’hommes, gestionaires de la Cité à échoué, et lui en premier.
    Si vous voulez vraiment libérer le Gabon de ce « petit là », après avoir reconnu votre responsabilité et complicité par rapport à la situation du pays, par respect de soi, et surtout par respect pour vos compatriotes, au lieu de chercher à tout prix à être Président du Gabon, vous devriez plutôt rechercher le futur Chef de l’État.
    Il faut être sage pour savoir quand il est necessaire d’être en arrière plan pour que les autres puissent prendre le relais. Inspirez vous de Léopold Sédar Senghor.

  3. biyan dit :

    PDG le monstre a 9 cornes

  4. EDOU EYENE dit :

    Monsieur le président, je ne vous connais pas. Jusqu’à maintenant je faisais partie des sceptiques qui n’étaient pas certains que vous oseriez franchir le cap et vous porter réellement candidat. C’est pourquoi j’ai fait le déplacement du nord chez moi, chez nous, chez vous a mes frais.je vous ai entendu et écouté avec intérêt et j’ai compris. J’ai compris que votre objectif et notre souhait a nous, populations du nord sont les mêmes : débarrasser notre pays de la bête stupide et ignoble qui le gouverne, Libérer notre nation d’une bande d’incompétents mue par « le pouvoir pour le pouvoir », mettre au rancard ces individus sans foi ni loi qui foulent au pied les lois de la République et qui croient que ce pays est leur bien personnel.
    Monsieur le président, trop de choses sont allées de travers en sept ans. Notre pays a reculé comme personne ne pouvait l’imaginer.la loi du plus fort est une pratique devenue courante. la mauvaise gouvernance un a été érigée en mode de gestion du pays et l’Etat de droit est devenue une chimère. Le chef de l’Etat viole la constitution et cumule la fonction de PCA d’une agence (ANGT)IL nomme aux emplois stratégiques dans la magistrature des personnes qui ne sont pas suffisamment outillées a cet effet.il utilise l’administration publique pour régler des comptes aux gabonais etc.….. C’est quoi ce président ?
    Monsieur le président Nzouba, cher frère, cher fils et beau-frère, les clans effa, kodje, essabe,essangoun etc… vous ont entendu et vous disent merci. Merci de vous être levé ainsi. Nous vous soutenons sans réserve et vous demandons d’aller jusqu’au bout de cette aventure afin de nous restituer notre notre « Gabon d’abord » pour que ensemble nous portions ce pays que nous aimons tant vers des lendemains meilleurs. Puisse le très haut, vous oindre une fois de plus et vous accompagner tout au long de votre quête.

    • imagine2016 dit :

      Edou Eyene,
      Cher cousin, je sais qu’il s’agit d’Emmanuel.
      Je fais comme toi, je suis sa campagne et j’admire la pondération, la sagesse, la maturité politique de l’homme et je peux te dire qu’il me sésuit, à deux mois de l’élection on n’a plus le choix, alors on vote Nzouba et oublions les TSF.

  5. okoss dit :

    Cher Oncle Edou Eyene
    Faut plutot dire a Nzouba que le peuple Ekang a toujours vote contre le PDG, meme du temps du tout puissant Rene, le PDG n’ a jamais attaint 10 % de suffrage.
    Ce qui lui reste a faire, c’ est de convaincre ses parents amis et connaissance de l’ ogooue LOLO de faire autant.
    Province soeur? Province soeur pour a rien

  6. Moussounda Alexandra dit :

    Il n’a même pas honte , ce vieux la un produit fini . Ce qu’il raconte ce sont des bêtises dit nous plutôt la vérité au lieu de raconter des bêtises sur ton départ . Nous savons tous que la vrai raison c’est l’argent . Tu ne gagnera pas c’est ce que je sais

  7. Meminitame. dit :

    Ce ne sont pas les mêmes Nordistes a qui on a fait jurer de voter l’autre la! qui prétend mettre le Gabon à l’abris de la peur et du besoins…?
    Bon au final les Nordistes vous jouez à quoi?
    Au fait ou sont les chantres de l’unité de l’opposition du camp de ceux qui ont toujours voulu faire main basse sur l’UN?
    ai-je manqué un épisode quelque part?
    Imagine 2016 Ma sœur, j’ai répondu à ton Post du 21 Mai.
    Dis-moi la gabonite touche le Nord?
    Finalement je préfère observer Kiakiakia!!!!!

  8. Steed dit :

    Hummmm mm. Que peut bien raconter klk1 qui dénonce une situation qui fait de lui le complice au 1er plan des faits kil dénonce et ?
    Zouba comme tous les autres qui disent aujourd’hui que « c’est un mauvais petit » ont aidé ce compatriote à prendre le pouvoir alors qu’il n’avait ni le suffrage ni l’article 10 en sa faveur.
    Mauvais patriote. Trahir sa propre constitution pour des avantages matériels, et ensuite dénoncé l’individu en occultant son rôle dans la trahison !!! Moi je dis hummmm !!!!!

  9. Takiboki dit :

    Ce que NZOUBA-NDAMA doit retenir c’est que il peut présenter son projet de société tout en faisant une critique de ce qui se passe. Mais qu’il s’abstienne de traiter l’autre de petit. Nul n’est petit ou petite quand on choisi de faire politique. Maintenant , je suis du nombre des Gabonais qui veulent encore vous croire, mais qui ont du mal à le faire. vivre, profiter de la vie autrement, loin de la magie des mots contradictoires à la réalité sur le quotidien.

  10. biyan dit :

    Bienvenue en enfer Motombo !

  11. biyan dit :

    Edou eyene tu vois motonbo en libérateur du Gabon ? pitié ou tu veux juste bouffer son argent de campagne, ça sonne comme une évidence !

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