Bourses : La colère des étudiants Gabonais d’Afrique du sud

Les étudiants gabonais en Afrique du sud s’insurgent contre la réforme visant à stabiliser le montant de la bourse.

© Gabonreview/Shutterstock

Une frange d’étudiants gabonais en Afrique du sud appelle l’ensemble de la communauté gabonaise boursière dans ce pays, au boycott de la réforme visant à stabiliser le montant de la bourse. «Ceci, n’est rien d’autre qu’une stratégie visant à voler une bonne partie de la bourse», soutiennent les étudiants, qui brandissent un décret portant fonctionnement de l’Agence nationale des bouses du Gabon (ANBG).

En effet, en son annexe 1  (montants mensuels des allocations d’études accordées), ce texte stipule que tous les étudiants boursiers en Afrique du Sud reçoivent des sommes dont les montants sont clairement consignés. «Nous savons que certains étudiants boursiers ont reçu en dessous des montants stipulés. Nous tenons à vous dire, que ceci n’est qu’un pure reflet du diviser pour mieux régner (vol)», estiment les étudiants. Selon eux, l’ANBG veut faire croire que «certains ont reçu plus que d’autres». «Vous parlez de stabiliser une bourse, mais honnêtement ?», «De quelle bourse s’agit-t-il ?», interrogent-ils.

Les étudiants disent savoir que les monnaies d’échanges sont le dollar et l’euro, qui, depuis 2005 et même avant, sont supérieures au Rand. «Depuis plus d’un an, nous savons que 1 euro = 17,39 rands et 1 dollar = 15,39 (des valeurs approximatives)», soulignent-t-ils, avant d’ajouter : «Veuillez nous expliquer comment nous avons reçu cette année un trousseau scolaire largement au-dessus de celui de l’année dernière, sachant que les montant en CFA restent les mêmes». «Cette stabilisation de la bourse n’est rien d’autre qu’une stratégie pour mieux voler nos bourses», insistent les plaignants. «Nous disons à l’ANBG que le mois de mai tend à sa fin. Vous nous devez le paiement de la bourse de notre deuxième  trimestre (correspondant avril-mai-juin). Surtout n’essayez même pas de répéter votre vol ! Nous vous avons à l’œil», ont conclu les étudiants.