Décidé à vérifier la rumeur relative à la présence supposée d’armes de guerre dans le département du Ntem, le président de la Convention nationale de l’interposition (CNI) est actuellement à Bitam.

Boniface Ngueze et Dieudonné Minlama lors de leur entretien, le 6 mai à Bitam. © Gabonreview

Boniface Funguez et Dieudonné Minlama lors de leur entretien, le 6 mai à Bitam. © Gabonreview

 

Dieudonné Minlama et le préfet du Ntem, le 6 mai 2016 à Bitam, puis face à la presse. © Gabonreview

Dieudonné Minlama et le préfet du Ntem, le 6 mai 2016 à Bitam, puis face à la presse. © Gabonreview

La rumeur selon laquelle Olam aurait fait entrer, dans le pays, miliciens et armes de guerre est la principale raison de la visite de Dieudonné Minlama dans le département du Ntem. Le 6 mai courant, le président de la Convention nationale de l’interposition (CNI) s’est entretenu avec le préfet du département du Ntem, qui a affirmé que cette rumeur n’était que pure affabulation. «L’affaire a commencé lorsqu’un détachement de l’armée française est venu pour des manœuvres militaires à Maameni, dans le département Ntem. Ils se sont présentés à moi pour me demander la carte de la circonscription et où s’installer pour faire correctement leurs manœuvres. Je les ai donc orientés vers Maameni , qui est un grand village à cheval entre Bitam et la frontière du Cameroun», a expliqué Boniface Funguez. «Ils y ont donc passé une semaine et, de temps en temps, je me rendais sur les lieux pour voir comment ça se passe. J’ai fait des communiqués pour rassurer les populations et les rassurer que l’armée française à l’habitude d’initier de telles opérations sur le territoire national», a-t-il poursuivi.

Vu sous cet angle, la présence des forces armées françaises aux environs de Bitam n’avait rien à voir avec ce qui a circulé sur les réseaux sociaux. «Il n’y a jamais eu d’armes de guerre dans le Ntem, encore moins à Olam. Tout ceci n’est qu’affabulation et mensonge, entretenus par certaines personnes à des fins politiciennes», a conclu le préfet.

Une précision dont a pris acte Dieudonné Minlama.  «En dehors du fait que je suis président de la CNI et de l’Observatoire nationale pour la démocratie (OND), je suis aussi originaire de Bitam. Il était important pour moi de venir toucher du doigt», a-t-il lancé, avant d’ajouter : «La spéculation c’est bien mais je crois qu’il faut qu’on aille regarder si l’information est réelle». «En homme responsable, je me devais donc de me rapprocher des populations et de la première autorité du Ntem, qui dispose de l’information juste. En gros il n’y a pas d’armes en circulation dans le département du Ntem», a-t-il conclu.

Après son tête-à-tête avec le préfet du Ntem, Dieudonné Minlama devrait également s’entretenir avec les responsables de la société Olam Rubber Gabon.

 

 
GR
 

12 Commentaires

  1. Libra21 dit :

    En même temps, il s’attendait à quoi? Qu’on lui dise que les armes sont exposées au marché de Bitam? Il faut arrêter de faire du cinéma. Je ne sais pas si il y a des armes de guerre, mais une chose est certaine, si il y en a, elles ne seront pas visibles maintenant…

    En 2009, à Port Gentil, qui avait vu les armes qui ont permis de tuer les gabonais?

  2. Le citoyen libre dit :

    N’importe quoi, c’est le préfet qui va affirmer qu’il y a des armes surtout si elles appartiennent au pouvoir ?

  3. maat dit :

    c’est le pouvoir qui mène les débats,à quoi vous attendiez vous monsieur minlama?que le préfet vous donne la localisation précise de ces armes! vous vous fourrez les doigts dans l’oeil.ils sont allés quadriller la zone pour attendre les populations qui vont fuir en direction de ces deux pays limitrophes pour les massacrer avant qu’ils ne parviennent à franchir la frontière.et oui, le sort des gabonais est déjà scellé et le sang va beaucoup couler.meme le pr AOO qui est entrain de blaguer à donner un ultimatum de 1mois au boa se moque des gabonais, car c’est maintenant qu’il faut agir pour le chasser du pouvoir parce-que la posture de l’attente et du laisser faire et entrain de renforcer le boa dans le plan machiavélique qu’il programme celui de massacrer des milliers de gabonais pro ou anti y compris vous mêmes les hommes politiques de l’opposition pour assouvir sa soif inaltérable du pouvoir.

    • Mambi dit :

      Vous avez un complexe grave envers le Pr AOO. Pourtant résumé de la vrai raison de l’armée française à Maa meni est pertinente. La contribution de l’armée gauloise dans le renforcement de la capacité opérationnelle de l’armée gabonaise se précise après un accord adhoc conclu il Ya 3 ou 4 ans.

  4. ANGAUME dit :

    As t-on besoin de  » m’as tu vu » ou de bruit pour mener une telle operation?

  5. Diana calendre dit :

    C’est dommage que des gens sont prêt à sacrifier leurs semblables juste pour protéger leurs petits salaires. Vous pensez que c’est un hasard que l’armée française vienne effectuer des manœuvres militaires à bitam, si vous n’avez assez d’intelligence pour voir ce qui se trame derrière tout ça, nous gabonais nous ne sommes pas nés de la dernière pluie. Mais sachez que vous serez coupable en même temps que le BOA, et vous ne serez nullement épargnés.

  6. Mvouetho dit :

    Bizarre quand même les dires du préfet par rapport à la carte; et où est le ministère gabonais de la defense dans cette intermédiation?

  7. Mabika jean dit :

    Que ne ferez pas certains opposants gabonais pour installer la chien-lit dans notre pays en entretenant les rumeurs les plus folles et les plus dangereuses pour mettre le pays à feu et à sang. Je constante que DDM est le seul homme politique à toucher du doigt en allant sur place pour taire ce mensonge et rassurer le pays. C’est un acte republicain à saluer voilà je suis prêt à voter cet homme à la future présidentielle.

  8. Mabika jean dit :

    Voilà un homme qui s’inscrit dans une démarche républicaine et responsable qui s’insurge contre ce type de rumeur qui peut mettre en péril notre pays contrairement à certains opposants qui sont prêts à installer la chien-lit dans notre pays ! Bravo DDM

  9. Kem Wr dit :

    Qu’est-ce qui vous empêche alors d’aller faire une contre expertise ? Allez donc sur le terrain comme l’a fait ce compatriote et rapportez-nous les preuves contraires au lieu de contribuer si paresseusement à relayer des fausses rumeurs et à semer la psychose dans l’opinion. Interrogez d’autres sources que les siennes, prenez des photos, citez des témoignages et des cas concrets, etc. Le monde a pourtant changé et c’est possible aujourd’hui avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

  10. melo dit :

    C’est très dommage pour une autorite comme le préfet de vouloir nous faire comprendre que si l’armée francaise a besoin d’une carte de Bitam,c’est à lui kel va s’adresser?

  11. Hermann O. dit :

    @ Mvouetho.
    La question que vous posez est pertinente: voici un pays ami qui souhaite organiser des manœuvres militaires sur notre territoire et ses hommes ne sont accompagnés d’aucun responsable du ministère de la Défense, encore moins de de l’Administration du territoire.Le prefet peut-il nous donner les critères qui ont fait de ce site l’endroit approprié pour ce type d’activités.Le Gabon et la France co-organisent des manoeuvres depuis des lustres. Et les zones où elles se déroulent sont connues.

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