Cuvée de secouristes de l’école de la Croix Rouge
L’organisation humanitaire a livré, le 19 avril courant, sa cuvée de moniteurs et instructeurs formés aux gestes qui sauvent.
Les premiers secours étaient au centre d’une formation dispensée par la société nationale de la Croix Rouge. Après six mois d’apprentissage, les personnes instruites de la conduite à tenir en cas d’événement imprévu (accident, malaise…) pouvant mettre en danger la vie d’autrui ont reçu leurs parchemins, le 19 avril courant à Libreville. «La Croix Rouge s’est fixée comme objectif de vulgariser les formations aux premiers secours. A cet effet, nous avons commencé par la formation des moniteurs, c’est-à-dire des volontaires capables de former les usagers aux gestes de premiers secours», a rappelé le président de la société nationale de la Croix Rouge. Selon Guy-Patrick Obiang Ndong, cette formation s’est effectuée en deux phases. «Comment prévenir le danger ? Quels sont les premiers gestes qui peuvent sauver la vie face au danger ?», s’est-il interrogé pour décliner le premier module.
La seconde phase, quant à elle, concernait la formation des instructeurs capables de former d’autres volontaires aux gestes de premiers secours. «Cette deuxième phase de formation s’est faite avec le concours de la Croix Rouge belge qui nous a accompagnés pendant six jours pour la formation de volontaires», a-t-il indiqué, émettant le vœu de voir les moniteurs aux premiers soins s’installer dans toutes les provinces. «Et ce sont ces derniers que nous venons de former qui auront la responsabilité et la charge de former d’autres volontaires à leur tour. Nous venons de former cinq moniteurs aux premiers secours qui, dans la foulée, ont formé leur première cuvée. Nous allons donc déployer nos moniteurs dans les provinces afin que chacun puisse former deux ou trois instructeurs», a-t-il précisé.
Dans un souci de vulgarisation, la société nationale de la Croix Rouge entend aller encore plus loin. Guy-Patrick Obiang Ndong a notamment évoqué un projet de formation aux premiers secours pour les candidats au permis de conduire, en partenariat avec le ministère des Transports. «Nous nous rendons compte que dans de nombreux accidents de la circulation, le conducteur ou l’usager se contente de mettre les mains sur la tête, ne sachant pas quel geste effectuer pour sauver la vie. Nous sommes donc sur ce projet et pour le mener à bien, il nous faut beaucoup d’instructeurs et de moniteurs pour répondre aux demandes à venir des auto-écoles», a-t-il conclu.
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