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Descente de la gendarmerie à l’Assemblée nationale : La mise au point de Jean Ekoua
Le commandement en chef de la gendarmerie s’explique sur la descente de ses hommes au palais Léon Mba.
L’assemblée nationale du Gabon. © Gabonreview
En réaction à la rumeur d’une intervention de ses éléments à l’Assemblée nationale, le commandement en chef de la Gendarmerie nationale s’en expliqué, le 6 avril dernier à travers une série de courrier dont Gabonreview a consulté des copies, au ministre de la Défense. Cette intrusion des forces de l’ordre dans l’enceinte du palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale, comptait d’ailleurs parmi les arguments énumérés par Guy Nzouba Ndama motivant sa démission de la présidence de l’institution, le 31 mars dernier.
Forces de l’ordre aux abords du Palais Léon Mba. © D.R.
Jean Ekoua, le patron de la Gendarmerie nationale, dit avoir reçu, le 25 octobre dernier, un coup de fil du commandant en chef des forces de Police nationale l’informant de ce que celui qui, au moment des faits, était président en exercice du Front de l’opposition pour l’alternance (Front) se proposerait d’aller déposer un document à l’Assemblée nationale. «Au reçu de l’information, nous nous sommes convenus que le forces de police encadreraient la marche, et la gendarmerie renforcerait son dispositif à l’Assemblée nationale le cas échéant», écrit-il, disant avoir instruit deux officiers «de se rendre sur les lieux afin de recouper l’information, au pire, renforcer (leur) dispositif pour éviter le débordement».
Sur place, il s’avèrera finalement que Jean de Dieu Moukagni Iwangou était bel et bien au sein de l’institution et qu’il avait été reçu par deux agents de sécurité du président de l’Assemblée nationale, en vue de formaliser sa demande d’audience. L’officier commis pour constater les faits précisa même que le leader de l’Union du peuple gabonais était seul, «contrairement à la rumeur persistante de la présence de ses partisans». C’est sur la base de ces informations que Jean Ekoua dit avoir choisi de «redoubler de vigilance et de prévenir le commandement en cas de besoin», ajoutant que la rumeur dont il question émanait de celui qui était alors questeur de l’institution.
Par ailleurs, la version de la rumeur a également été soutenue par un colonel de la gendarmerie nationale, dont une correspondance au président de l’Assemblée nationale, était jointe à la note d’information du général Ekoua. «Pour plus d’assurance, le Directeur de Cabinet Militaire de I’Assemblée a été joint téléphoniquement par mes soins ; afin de vérifier la rumeur selon laquelle un commando Gendarmerie aurait pénétré I’enceinte de I’hémicycle. Dans sa réponse, il précisera que cette information émanerait du questeur (député de Moulengui-Mbinaa) qui aurait saisi immédiatement le président de I’Assemblée pour lui informer de la présence d’un commando des forces de l’ordre au sein de l’Assemblée Nationale. Il est à noter .que l’Assemblée nationale et la Radiotélévision Gabon bénéficient en permanence de la protection sécuritaire de la Gendarmerie Nationale qui a pour mission la sauvegarde des Institutions de la République», écrit le Général de corps d’armée, Jean Ekoua, au ministre de la Défense.
«Nombre de députés et fonctionnaires de l’institution ont décrié la descente des gendarmes à l’Assemblée nationale cependant que, d’habitude, le bureau militaire reçoit en renfort soit les éléments de la gendarmerie, soit ceux des forces de police nationale. Toute chose qui laisse croire qu’il y avait une manœuvre derrière cette rumeur», a déploré Ahmed Alphonse Tsamba Pondo. Le colonel de gendarmerie s’est indigné d’être interpellé à ce sujet.
12 Commentaires
Fadaises que tout ça réconciliation nationale ne veut pas dire impunité donc monsieur Ekoua tu seras jugé pour HAUTE TRAHISON car je suis sûr que tu ne vaux pas militairement un capitaine de l’armée du Tchad tous des soudards ces militaires-miliciens
Mon général , si vos propos ne sont pas plus beaux que le silence , alors bouclez là . Franchement , C’est quoi ces explications abracadabrantesques … Vous entendez parler un peu ? Vous voulez nous expliquez quoi ? Les faits commis sont claires , confirmés et condamnables . Votre excès de zèle va vous entrainer en enfer et croyez ce n’est qu’un début . Vous serez jugé pour ça et peu importe le temps . Vous vous comportez comme si vous étiez dans un pays qui n’est pas le votre au point de violer le palais du peuple . Dites moi , à supposer que la rumeur était vraie , qu’alliez vous faire ? Tuer les députés ? Tuer Moukagni ? quel est cet ordre réçu qui est au déssus de la souveraineté du peuple . Vous n’êtes pas digne cher général avec petit « g » .
Assemblée Nationale pour le peuple mon œil, je ne suis jamais senti dans les pensées de nos chère députés et près de 99% des gabonais sont comme moi.
Ils sont députés de leur corps et de leur ventre et maintenant ils crient à la violation de leur anus par des militaire bien costaux… Arretez moi vos conneries svp, arretez. Le GAbon tout entier doit être repensé….
…qui aurait saisi immédiatement le président de I’Assemblée pour LUI informer de la présence d’un commando des forces de l’ordre au sein de l’Assemblée Nationale.
TSouoh!!! Général MH a tout dit sur ce pauvre Gabon.
Ce sont des généraux pouce-pouce.
Non, ce sont des généraux patates!
« …président en exercice du Front de l’opposition pour l’alternance (Front) se proposerait d’aller déposer un document à l’Assemblée nationale… »
Ce qui est déplorable ici c est que l’on prenne les gabonais pour des maboules. En quoi le fait d’aller déposer un document a l’Assemblée nationale devrait interpeller les généraux de la police et de la gendarmerie? Moukagnie iwangou devrait il s’y rendre avec tous les militants ou avec tous les membres du front? si c’est le cas pourquoi les média n’ont jamais eu vent de cette information quand on sait qu’un opposant au Gabon avant de poser un geste quelconque, l’annonce d’abord dans les média? de plus si le commando de la Gendarmerie avait réellement pénétré dans I’enceinte de l’Assemblée nationale est ce que le général aurait été capable de le reconnaître ici au point de causer son limogeage.
voila des points qui prouve que cet article est bidon et ne raconte que des ânerie quand on sait qu’au Gabon les gendarmes et les gendarmes et les policiers perquisitionnent comme des moutons tout et n’importe quoi.
Il n’y a aucun argumentaire à donner sur la présence des forces de l’ordre dans la maison du peuple. Simplement une haute trahison car l’humidité des parlementaires n’a aucun sens dans c pays. Pourquoi créer des lois qui n’ont aucune valeur? République bananière simplement!!
au Gabon,bongo père ne voulait pas que les militaires lui fassent un coup d’état, c’est pourquoi il s’arrangeait à nommer comme généraux,des personnes qui n’avaient pas vraiment fais des études pour les maitriser.à défaut,ceux qui sortaient des grandes écoles, il les humiliait en les sodomisant,en enrôlant de force dans sa secte ou encore en les faisant boire l’eau du nettoyage de ses pieds et toutes autres sortes de brigades.en agissant ainsi, il les tenait par les couilles et personne n’allait oser lui faire un coup d’état.
Si je comprend bien un citoyen n’a pas le droit d’aller déposer un document à l’assemblée nationale que cela ne déclenche la 3eme guerre mondiale ?
Général EKOUA…
J’ai pensé que vous en aviez la trempe. Mais là, vous venez d’intégrer la galaxie des généraux d’opérette dont le Gabon ethnique est si friand. Bon Général juste pour la Banque, la Frime vestimentaire et festive.
Les grandes notions de droit (civil,pénal, et ses pendants, judiciaires, criminel, etc…; tous ça à la poubelle) pour défendre quelle idéologie?
Cette du crime permanent.
Defendre Ali Bongo ,c’est la pire des conneries que puisse faire un humain normalement constitue.Car pour lui nous sommes tous ses sujets,donc nous lui sommes redevable à quelque niveau que ce soit.