Disant percevoir des signes avant-coureurs de violences, le candidat le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) souhaite l’organisation d’un «dialogue national inclusif» avant l’échéance d’août prochain.

Le leader de la CNI lors de sa déclaration, le 7 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview

Le leader de la CNI lors de sa déclaration, le 7 avril 2016 à Libreville. © Gabonreview


 
A quelques mois de la prochaine présidentielle, le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) s’est livré, le 7 avril courant à Libreville, à une analyse de la situation socio-politique. Selon Dieudonné Minlama, au fur et à mesure que l’on s’approche de l’échéance d’août prochain, «l’impression qui se dégage est que nous nous dirigeons tout doucement, inexorablement et sûrement, vers l’incertitude, le chaos, la destruction de notre pays, si rien n’est fait pour inverser la tendance actuelle».
Le leader de la CNI pense à la classe politique qui ne cesse de se déchirer, avec des hommes politiques «prêts à joncher les cadavres, à détruire le pays, à semer la désolation pour s’accrocher ou pour accéder au pouvoir, pour préserver leurs acquis et privilèges ou pour les retrouver». Il déplore aussi que le système électoral ne se soit guère amélioré. «La liste électorale, bien que biométrique, comporte encore de grosses failles et défaillances. Les institutions en charge de l’organisation des élections sont toujours aussi contestées», dénonce-t-il.
Autant d’éléments qui le confortent dans l’idée selon laquelle la présidentielle de 2016 comporte en elle les germes de la violence voire «un ferment idéal pour l’embrasement du pays». Au-delà de ces ingrédients pré-cataclysmiques, il met en avant la peur d’anciens et futurs anciens barons du régime ainsi que du peuple face à d’éventuels règlements de comptes. «La violence, la haine, l’invective, le climat délétère, les soupçons de vengeance et d’animosité qui empoisonnent les relations entre les groupes politiques font aussi peur», dit-il, soulignant que la récente rencontre entre Ali Bongo et les députés PDG illustre bien cette peur.
Fort de cette analyse, Dieudonné Minlama réitère son appel au dialogue. «Nous avons encore la possibilité de nous asseoir, de discuter, de rassurer les uns et les autres, de rassurer le peuple, de rassurer le monde, de rassurer ceux qui investissent ou qui comptent investir chez nous avant d’aller à cette élection. Il n’est pas trop tard !», proclame-t-il, raillant le slogan du président de la République «Changeons ensemble». «La question que je me pose est de savoir si nous pouvons changer ensemble alors que nous n’arrivons pas à nous asseoir ensemble pour se parler ensemble, et définir ensemble le sens que nous souhaitons donner à ce  changement», assène-t-il. «Je vous demande solennellement, d’aller jusqu’au bout de votre décision d’organiser un dialogue national inclusif», recommande-t-il à Ali Bongo.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. nGuemby moussavou Jean Yves dit :

    Bonjour ,
    Très heureux vous lire mon président . Tu es resté le même : sage , pondéré et constant . Au moment où les pyromanes sont prêts à tout bruler tu nous rappelles l’essentiel  » Gabon d’Abord  » …Nous sommes jeunes et patriotes . Notre avenir n’est pas dans le passé , nous sommes la majorité silencieuse et nous nous mettons derrière vous . Vous représentez l’espoir et l’avenir . Les bagarres au sein de l’Ex majorité nous rappellent les scénarii des films western  » après avoir volé la victoire ensemble au peuple , les bandits s’entretuent déjà , chacun voulant bénéficier du butin seul et détruire les preuves . N’est ce pas Ali , Ping et PAN ?

  2. Anges Moussavou dit :

    L’interposition c’est la seule voie en passant par le dialogue pour sauver le Gabon de ses prédateurs qui sont au PDG pour les uns , et qui sortent du Pdg pour les autres . Mon Président fonce nous te suivons .

  3. Nicole mandza dit :

    Bravo président .

  4. Nanette akigane dit :

    Ceux qui fuient le PDG après avoir floué le peuple, veulent se cacher parmi nous . Nous exigeons la vérité . C’est pour cette raison que je soutiens Mr Minlama qui propose un dialogue et la mise en place de Commission Vérité et Reconciliation . Nous voulons tout savoir sur les crimes rituels , les crimes économiques , les vols des élections …Tout , tout et tout …Après nous pouvons peut être pardonné mais nous n’oublierons jamais . Tous ces morts de POG , tous ces licenciés d’opinions , toutes ces personnes incarcérés et brutalisés . Enfin président tôt ou tard , le peuple prendre le dessus et la vérité sera dite . Le jeu de passe -passe actuelle ne va pas nous faire oublier vos passés ….Je passe seulement

  5. nguema Arsene dit :

    Mon oncle , je te suis , bravo , one fame .

  6. Serges parfait Orevono dit :

    Monsieur Minlama, vous etes brillant et jeune . Vos analyses sont claires et justes . JE vous demande de vous mettre cette fois ci derrière Ping , NZOUBA ou Oye Mba , vous serez d’une très grande utilité et vous pourrez aisement devenir l’homme de la situation après le prochain mandat . Le candidat que vous soutiendrez remportera cette élection ….Parole d’initié .

  7. Jerome akom nzue dit :

    Mr Minlama . Que dites vous de l’Union Sacrée ?

  8. IPANDY dit :

    Salut à tous!
    Je ne pense toujours pas que ce MINLAMA agis de son propre chef. Je sais et crois qu’il est manipulé par le pouvoir émergent. Il met un poster derrière lui pour faire croire aux gabonais qu’il est soutenu. MINLAMA n’est pas la personne idoine pour susciter le dialogue.

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