Le Directeur général du Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano Da Silva, en visite à Libreville, a échangé le lundi 30 avril, avec le Premier ministre Raymond Ndong Sima, notamment sur des questions relatives à la relance de la coopération entre l’institution qu’il représente et le Gabon et le développement du secteur agricole dans le pays.
Agriculture Gabon

Dans sa tournée dans le pays, le Directeur de la FAO est accompagné de Mme Maria Helena Semedo, la représentante régionale pour l’Afrique et plusieurs de ses collaborateurs. Ils ont été introduits au cabinet du chef du gouvernement par le Ministre en charge de l’Agriculture, Julien Nkoghé Békalé et son ministre délégué, Célestine Oguewa Bâ. Lors de cette audience, il s’est donc s’agit de la détermination des deux parties à redynamiser la coopération entre la FAO et le Gabon.
Ce qui fait que plusieurs projets relatifs à l’équilibre alimentaire et agricole du Gabon avec l’appui de la FAO ont été évoqués. Du coup, monsieur José Graziano Da silva a indiqué que l’apport de la FAO se fera avec la ferme volonté des deux parties à accélérer le processus de modernisation de l’agriculture au Gabon afin d’atteindre les objectifs visés par les plus hautes autorités, notamment l’autosuffisance alimentaire. La FAO entend également aider et soutenir le Gabon dans sa quête de la sécurité alimentaire, gage d’un développement harmonieux de sa population.
Notons que le programme de développement agricole du Gabon avec le soutien de la FAO vise par ailleurs à intensifier la production locale en vue de réduire le volume des importations sur le plan agricole.
Dans ce contexte, ce soutien pourra se matérialiser par la réhabilitation des structures agricoles existantes, le renforcement de leur capacité d’accueil et de production, ainsi que celles du personnel qui y exerce.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Le fils de la Veuve dit :

    Quelle agriculture peut se développer dans un pays où on attribue les concessions forestières sans études permettant de savoir si les terres sont arables ou pas ? Quelle agriculture dans un pays où on ne sait pas si les terres arables sont dans les parcs nationaux ou pas ? Quelle agriculture dans un pays où il n’ ya aucune coordination institutionnelle ? Quelle agriculture dans un pays où on navigue à vue, où seule la rentabilité immédiate compte ? Quelle agriculture dans un pays où on croit en une fumeuse « taxe carbone » que la communauté internationale devra verser ? Quelle agriculture dans un pays où des terres sont attribuées à Olam sans études préalables ? Quelle agriculture dans un pays où on a érige l’argent facile en règle ?

  2. dworaczek-bendome dit :

    d’accord avec « Le fils de la Veuve », le Gabon agricole ce n’est pas pour demain. Aucun n’y croit, ni le président, ni son nouveau 1er Ministres. d’ailleurs depuis que le président ali est au pouvoir, comme son défunt père, il a sanctuarisé la manne pétrolière. Son beau-père est devenu un trader en pétrole, son beau-fils, époux de sa fille aînée Malika vend aussi du pétrole gabonais, tout comme le père du mari de sa fille, Mr dossou, trader pétrolier sous le père et sous le fils.
    On se moque du peuple, au Gabon, tant que le pétrole coulera pour eux, pour leurs amis, familles et fréquentations diverses nous sommes à importer pour se nourrir.

Poster un commentaire