Finalement, à la fin de l’année en cours, une centaine de logements sociaux pourraient être livrés du côté d’Agondjé.

Désiré Guedon (casquette) sur le chantier d'Angondjé, le 5 novembre 2015. © Gabonreview

Désiré Guedon (casquette) sur le chantier d’Angondjé, le 5 novembre 2015. © Gabonreview

 

Une vue du chantier. © Gabonreview

Une vue du chantier. © Gabonreview

La question du logement apparaît véritablement comme l’équation la plus difficile à résoudre pour le gouvernement. Si le projet des 5000 logements par an est désormais reconnu comme un échec cuisant, les différents ministres chargés de l’habitat, qui se sont succédé depuis six ans n’en ont pas moins tenté de rassurer les populations de ce que les choses peuvent être rattrapées, et que les habitations promises arriveront avant la fin du mandat en cours. Sauf que, dans les faits, l’attente de ces habitations se fait de plus en plus longue.

Pourtant, à en croire le ministre de l’Urbanisme et du Logement, une première livraison pourrait s’effectuer à mi-décembre 2015 sur le site d’Agondjé, où les travaux auraient connu une certaine accélération. Sauf que la même livraison, sur les parcelles 1 et 10, avait déjà été annoncée pour décembre 2014. Si rien n’a été effectif depuis, Désiré Guedon l’assure : «Les maisons sont sorties de terre, et nous allons rentrer, de façon imminente, dans la phase de mise à disposition-commercialisation de ces maisons, parce qu’elles sont prêtes, l’eau est arrivée et l’électricité est là». Mais avant leur mise à disposition, le responsable de la Société nationale des logements sociaux (SNLS) a tenu à indiquer que les dossiers des différents demandeurs seront soumis à un comité qui devrait être mis en place dans les prochains jours.

En cours depuis plusieurs mois au nord de Libreville, ce chantier compte 308 logements pour la parcelle 1 et 564 pour la parcelle 10, soit un total de 872 appartements. Il s’agira donc de livrer 112 pour la première phase. D’après les responsables du chantier, ce sont des appartements d’une, deux, ou de trois chambres avec des douches doubles, une cuisine, une terrasse et un mini-jardin. Des habitations niveau 2 à 4, allant de 285,6 m2 à plus de 2000 m2. Au sujet des coûts, s’il s’est refusé à donner les véritables montants, le responsable de la SNLS a déclaré qu’il s’agit de logements fortement subventionnés. «Le loyer qui a été retenu et validé par le comité est de 35 000 francs, d’autant qu’il faut imaginer un loyer qui ne dépasse pas le tiers du salaire mensuel de chaque acquéreur», a-t-il dit. Reste donc à attendre la réalisation de cette nouvelle promesse.

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Hatshepsout dit :

    Primo, il vaut mieux attendre de voir. Secundo, ce sont 30 000 logements qui auraient dû être livrés à ce jour donc le gouvernement n’a vraiment pas de quoi en être fier. Spectacle désolant!

  2. Le Rapporteur du Palais dit :

    L’Enfer est pavé de bonnes intentions dit-on. Chaque logement social construit et attribué a un petit fonctionnaire de Libreville, c’est 10 parents délogés de l’intérieur dans la Capitale, qui vont le parasiter et rendre sa vie encore plus misérable. Des élèves en trop dans des classes déjà surchargées etc.. Le petit fonctionnaire récipiendaire souriant aujourd’hui va vite se retourner non contre la parentèle parasite, mais contre le gouvernement. Voilà comment on fabrique contre soi d’éternels mécontents.
    Plus sérieusement, il faut que l’Etat arrête d’inciter et amplifier l’Exode Rural, obstacle No 1 à son Projet Graine. Parlons vrai : Toutes les promesses ne sont pas bonnes a tenir, si cela mène a l’Enfer !!

    • YOVE dit :

      Le Rapporteur du Palais

      Une promesse non tenue est un échec, la manifestation de l’impéritie de celui qui a engagé sa respectabilité en faisant délibérément cette promesse. Remplacer une promesse non tenue par une autre promesse, toute aussi hâbleuse que la précédente est un mensonge éhonté. Prétendre que la promesse faite précédemment ne se justifie plus et que sa réalisation, dans la période initialement déterminée, aurait été quelque chose de nocif, cela s’appelle une trahison doublée d’une moquerie infantisante.

      Impéritie, mensonge éhonté, trahison, moquerie: voilà, en effet,ce que font les « émergeurs » à l’encontre du peuple. Et vous, le Rapporteur du Palais, vous avez le toupet de claironner cette vilenie ici. Les Gabonais, qui n’aiment pas du tout être mentis, ni trahis, ni ridiculisés sauront vous le faire payer.

      Attendez, et vous verrez!

      • Le Révolutionnaire du Palais alias le Rapporteur du Palais dit :

        Entre les fanatiques « Ali Oye ! » et les non moins fanatiques « Ali au poteau » il y a le « Parler Vrai. Cela demande plus de courage, plus d’analyse objective et sans complaisance. C’est une révolution de mentalité. Je signerai désormais le Révolutionnaire du Palais. Je vous fais l’honneur de commencer céans, avec vous. Rejoignez le Club !

        • YOVE dit :

          Révolutionnaire, ou REACTIONNAIRE?

          Vous semblez n’avoir rien compris de ce que je vous ai dit. C’est pourquoi vous avez l’outrecuidance de me demander à vous rejoindre dans vos délires de « révolutionnaire du palais ». Souffrez donc, Monsieur, que je mette ici les points sur les « i ».

          Vous dites: « Toutes les promesses ne sont pas bonnes à tenir, si cela mène à l’Enfer. »

          Vous fustigez ainsi la promesse de 35.000 logements sociaux en sept ans, faite par celui que vous considérez comme un démiurge; parce que, dites-vous, cela déboucherait sur un Enfer.

          Pour vous, le révolutionnaire autoproclamé dont nous découvrons ici l’idéologie de pacotille, le fameux « ENFER » consiste en ceci:

          1. Un logement social décent et sécurisé, cela ne peut se concevoir qu’à Libreville, et peut-être, de façon marginale à Port-Gentil…

          2. Des cités à logements sociaux confortables cela ne peut que susciter l’envahissement de ce nouvel habitat par la parentèle des heureux, laborieux et miraculeux propriétaires. Or, cette parentèle, selon vous, n’est que désœuvrée, paresseuse et pique-assiette; plus encline à se livrer aux menus larcins ou à sombrer carrément dans le crime…

          3. Ne pas construire les logements sociaux promis, selon votre étrange « révolution », ce serait cela la solution pour lutter contre l’exode rural, pour maintenir les villageois illettrés et déguenillés chez eux, pour refréner le chômage en ville et juguler la criminalité…

          4. Votre vœu le plus cher est de vider les matitis-mapanes de ce rebut qui, par sa pauvreté tapageuse, enlaidit votre bonne ville…

          5. Vous voyez dans le projet GRAINE l’occasion rêvée de renvoyer chez eux, les hordes de villageois, tous indésirables parce que nocifs. En effet, à propos des paysans bien de chez nous, vous parlez de « retour à l’envoyeur », comme le fait LE PEN à propos des migrants qui réussissent à pénétrer dans la forteresse-Europe. Voire,comme le ferait l’exorciste à propos du mauvais sort. C’est dire…

          Toutes ces balivernes révèlent que VOUS ETES UN ENNEMI DU PEUPLE, un réactionnaire zélé, et pas du tout un révolutionnaire.

          Le vrai révolutionnaire travaille pour la cause du peuple, dans la perspective d’un développement global, harmonieux et durable, en renversant les forteresses de l’injustice, de la pauvreté, de l’ignorance, de l’inégalité instituée, de l’impéritie qui se donne de faux airs de doctes, comme chez vous…

          Concernant l’habitat en général et le logement en particulier, le vrai révolutionnaire chercherait à déterminer des seuils en-deçà desquels aucun habitant ne devrait être placé, quel que soit son lieu de résidence, et à édicter des mesures y relatives. En d’autres termes, sur la base de la nécessité, chaque habitation devrait permettre à son PROPRIÉTAIRE de jouir d’un confort minimal, que ce soit en ville, au village, ou dans un hameau. Puisqu’il ne peut pas ne pas y avoir de différence dans ce domaine, tout le monde n’étant pas financièrement logé à la même enseigne, la différenciation entre les habitations ne devrait porter que sur le superflu, sur le plus ou moins de luxe, plus ou moins d’espace, c’est tout.

          Un vrai révolutionnaire conçoit et met en oeuvre une véritable politique
          économique pourvoyeuse de richesse nationale diversifiée, croissante, bien répartie et bien partagée. Cela veut dire qu’une économie nationale prospère devrait pouvoir générer de l’emploi, de façon exponentielle, aux quatre coins du pays, de telle sorte que les habitants, en quête de mieux vivre, ne soient pas structurellement obligés de s’exiler loin de leurs terres.

          Ainsi, nos villages auraient les mêmes infrastructures de base que celles de la ville (eau courante, électricité, téléphone, internet, centre de santé digne de ce nom, écoles; et même collège pour certains d’entre eux) et seraient dotés chacun d’au moins une structure de production viable (SARL, Activité génératrice de revenus (AGR) provenant de l’économie sociale et solidaire, artisanat; et bien sûr agriculture, élevage et agroalimentaire).
          Cela ne peut sembler irréaliste et hors de portée que pour les gens paresseux d’entendement. Pourquoi un éleveur de porcs, dans son village, ne pourrait-il pas fabriquer sur place du jambon ou du pâté, et ainsi participer à la création de la richesse nationale, de même qu’à l’autosuffisance alimentaire? C’est là un exemple aux vertus heuristiques…

          Ainsi, nos villages ne feraient que grandir et prospérer. Et à force de grandir, ils deviendraient des communes rurales, c’est-à-dire des villages urbanisés, des villes ayant la particularité de s’organiser autour de la production des aliments et de l’artisanat. Des villages à partir desquels, chacun pourra rencontrer le monde entier (TV, internet, journaux), élever sa progéniture, s’épanouir profondément.

          Au lieu de cela, la plupart des localités de nos provinces, que nous appelons villes, ne le sont que de nom, puisque peuplés essentiellement de gens vivant d’une agriculture de subsistance, même si celle-ci est pratiquée loin de la ville, au prix de bien d’incommodités liées au transport…

          -Villages dynamiques, prospères et en croissance numérique exponentielle: une utopie, une chimère?
          – Pas du tout!

          -De tels villages peuvent-ils être la résultante d’une véritable politique d’aménagement du territoire, sur fond de démocratie économique et politique ainsi que de bonne gouvernance ?
          -Oui, assurément. Trois fois OUI!

          Mais vous, les « émergeurs », vous ne réfléchissez qu’en termes de: « Il n’y a qu’à… », « il suffit de… »
          Voilà sûrement la raison pour laquelle vous nous offrez le spectacle affligeant d’une économie politique abracadabrantesque. D’où les éléphants blancs que vous ne cessez de semer.

          Au lieu de concevoir une véritable démocratie économique, vous concoctez des recettes spécieuses,dans le dessein inavoué de livrer nos terres aux Malaisiens, et à leurs relais nationaux,afin qu’ils les transforment en une immense plantation de caoutchouc.
          Et vous osez parler d’autosuffisance alimentaire…

          Et avec tout ça, vous avez l’outrecuidance d’inviter YOVE à vous rejoindre…

  3. moukouambo dit :

    dans « l’union » du 06 novembre 2015, on parle 420 appartements livrés à mi-décembre ,alors que c’est 30mille qu’on aurait reçu. donc l’écart sur promesse est de plus de 29mille.le taux de réalisation est de 0.014 (420/30.000)c’est à dire proche de zéro.de quoi à ne pas s’enthousiasmer !! et le coût d’un logement , on parle de 80.000.000fcfa dans le même document; dites et parle de logements sociaux; vous y comprenez quelque chose???? si tel est le cas pourquoi ne pas mettre des terrains à disposition pour que chacun y construise , bien entendu en obligeant un minimum de standing aux bénéficiaires.

  4. Jean Charles mba dit :

    Je suis de ceux qui pensent que le développement est un processus. De ce fait, il faut non seulement faire les choses étapes par étapes mais il faut également du temps pour que les projets soient tracés avant toute réalisation.

  5. NG dit :

    Force est de constater que nos ministres sont incompétents ils passe plus de temps dans les bureaux qu’au terrain incapable de tenir les objectifs fixés par la présidence de république sans oublié que les budgets sont établis par objectifs de programme,comment expliquer cette situation lamentable!les Gabonais devrons comptés sur la chance pour obtenir un logement plus que un tirage au sort déterminera le plus nécessiteux, quand on sait que le besoin en logements est l’apanage de tous les Gabonais ,et n’oublions pas que le Président fixe le cap et le gouvernement est tenu de le mettre en marche,tout ces ministres ne sont pas digne de la confiance qui a été placé en eux,combien de ministre devra t-on changer pour atteindre les objectifs fixés? c’est sûr que l’orientation du Président est très louable reste à trouver des républicains pour la concrétisation,c’est absurde! quand on sait que le gouvernement a déjà été remanié à plusieurs reprises, c’est pathétique! mais,je crois que certains se préoccupe plus de leur situation,ce ne sont pas des vrais patriotes,un vrais patriote démissionnerait s’il ne se sent pas capable de faire le job,mais retenons qu’un seul doigt ne peut pas lavé la figure,le président ne peut pas être au four et au moulin.

  6. maison dit :

    l’état gabonais ne peut pas construire 1000 maisons en 1 an voir 7 ans??,en 7 ans c’est tt ce qu’ils ont pu construire… devant une forte demande, dc si onvote encore ali il va construire 800 logements en 7 ans???… je trouve cela ridicule, devant une forte demande, ces logements devaient être donné, on fait des immeubles, ds studios et on fait louer, des maisons mm en terre cuite… donnez moi le budget et je vous fais sortir 4 immeubles solides en 2 ans voir un an ils ont l’argent, ils ont la main d’oeuvre… c’est quoi le pb??? un pays coe le gabon se trouve ds l’impossibilité de construire 1000 logements ou 30000 en 7 ans c’est impossible à avaler c’est bien pr cela qu’on se moque de nous… dites cela aux ivoiriens ou la guinée.. à voir des tours qu’ils construisent ds leur pays en 1 an on fait pitié..

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