Après la démission de Ntoutoume Emane du PDG : Simon, l’incompris ?
Absent lors de la déclaration de son père, le 2 octobre dernier, Simon Ntoutoume Emane, passe désormais pour un traitre.
Bien curieux, le traitement réservé à Simon Ntoutoume Emane ces derniers jours. Moqué par les uns, accusé voire injurié par les autres, le ministre du Travail et de l’Emploi n’a plus la côte depuis la démission de son père du Parti démocratique gabonais (PDG). Sa seule faute : avoir exprimé une opinion personnelle sur la gestion actuelle du pays et avoir décidé de demeurer membre du bureau politique du PDG. C’est peu dire que ce positionnement a suscité la polémique, avec un écho dans la presse, au point que l’on se demande si père et fils sont condamnés à avoir les même avis sur les mêmes sujets, et s’ils se doivent de réagir de façon identique face aux mêmes réalités. Une plaisanterie.
Pourtant, comme Simon Ntoutoume-Emane l’a lui-même confié au quotidien L’Union (n°11948), «(son père) est libre de ses choix» et lui des siens. D’autant que c’est Jean-François Ntoutoume Emane qui a fait la formation humaine et politique de son fils, en mettant entre ses mains les outils pour qu’il soit «intellectuellement libre». Sauf que pour certains, l’exercice de cette liberté est perçu comme un parricide. En décidant de rester au PDG et au gouvernement, Simon Ntoutoume Emane aurait-il «tué» son père ? Pour certains, à l’instar de l’hebdomadaire Gabon d’abord, la réponse à cette interrogation est forcément positive. Nos confrères clament d’ailleurs que, absent lors de la déclaration de son paternel, le fils aurait «signé son arrêt de mort». Comme quoi, le fils de Jean-François Ntoutoume Emane serait devenu un traitre, tout juste bon au bûcher. Et l’affaire ne s’arrête pas là.
Le ministre du Travail et de l’Emploi est désormais décrit comme un «opportuniste à en mourir», qui chercherait à s’attirer les grâces de Maixent Accrombessi, pour avoir consenti à offrir sa résidence comme nouvelle chancellerie de l’ambassade du Bénin, après l’incendie du 12 avril dernier. Pour les bien-pensants, «s’il obéissait (à son père), il devait non seulement s’afficher avec lui, mais aussi démissionner»….
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la politique terrain des opinions divers et contradictoires laisse peu de place a la famille, chacun est libre d avoir sa pense et sa vision cependant le ministre aurait du être présent a la cérémonie de son père car la politique passe et la famille reste.
Que faisant ping quand son frere angodjo levait les tacles d’obo a chaque election.ping protegeait ses malettes.aujourd’hui il se dit opposant.la meme chose jacky et son fils.
Bien dit pour une fois suis d’accord avec toi, j’en ai même honte d’être du même avis que toi Jean Jacques !
Ne sommes nous pas libre de nos choix(politiques, intelectuels, culturels) au Gabon? Pourquoi doit on polémiquer autour de la démission du Père du PDG et du choix du fils à rester au PDG? on peut avoir des opinions divergentes sur plusieurs sujets et manger sur la même table. Est ce que cela fait de nous des traitres?
Beaucoup de nos hommes politiques, quelque soit leur bord politique clamé au grand jour, se retrouvent ailleurs autour d’un bon verre de vin pour se moquer des pauvres gabonais que nous sommes. Et malheureusement pour nous, comme des moutons de panurge, nous suivons sans refléchir ces personnes qui ne nous apportent finalement rien du tout.
Laisser chacun être libre de ses choix, il sera toujours seul à porter son fardeau le moment venu.
Aurait-il été ministre si son père ne l’avait pas été ? Dans un système arstocrtique, la disgrâce du père rejaillit sur toute la famille.
Il ne reste plus qu’à démissionner, encore faut-t-il en avoir le courage.
Le Ministre n’est pas fin tacticien comme son père en politique. Il sera sûrement balayé au sortir de la prochaine élection présidentielle; quelles seront ses relations avec son père en ce moment? La politique et les honneurs passent, mais la famille doit rester soudée. Le Ministre aurait dû assister son père, mais sans démissionner du PDG. Il revenait à la Hiérarchie du PDG d’apprécier cette situation et d’en tirer les conséquences.
C’est quoi la démocratie finalement?
Pour ma part, je ne condamne pas Simon Ntoutoume Emane, il a fait un choix, celui de rester dans son parti, son père a fait le sien.
Nous qui faisons le choix de militer dans l’opposition avons de sérieux problèmes avec les membres de nos familles, certains ne veulent plus s’afficher avec nous par peur de perdre leurs postes et privilèges et toute la société est gagnée par cette attitude qui détruit le tissu familial.
Lors des veillées, mariages, cérémonies, vous constaterez que les pdgistes restent d’un côté et les opposants de l’autre, chacun des camps ne faisant aucun effort pour aller vers l’autre, on feint même de faire comme vous n’avez pas vu l’autre. Les pdgistes ont peur des réactions d’Ali et du Mogabo, les opposants ont peur d’être taxés de taupes .
C’est quoi ce pays qui se dit démocratique? c’est cela la politique au Gabon?
je crois que nous ne sommes pas assez matures pour la démocratie , au village, même quand on est pas d’accord, on reste tous au corps de garde (les hommes), parce que l’on est une famille et que rien ne peut effacer cette réalité.
Le choix du fils Ntoutoume Emane ne me surprend guère, c’est un opportuniste, un PS, il n’est pas dans la démarche de H§M, pourquoi lui faire un procès? Laissez le, il passe des moments difficiles, il n’est pas en paix depuis le départ de son père, il n’est pas en harmonie avec sa conscience, et là réside son plus gros problème, parce que il peut finir par en perdre la raison, car dans le fond il est conscient de tout ce que son père a donné à ce parti , mais surtout il sait que ce qu’il est aujourd’hui, il le doit au nom qu’il porte.
Omar Bongo et Ntoutoume Emane François ont ceci de commun, ils ont élevé des corbeaux, à cet effet un proverbe espagnol dit :
« Élève des corbeaux, ils te crèveront les yeux »
il parait qu’en 42 ans de magistère, Omar n’a rien fait, les émergents n’ont trouvé qu’un champ de ruines….Oui, élève des corbeaux et ils te crèveront les yeux.
Bassée basséeeeeeh imagine56!!!
J’ai jamais vu autant d’esprits aussi « petits », c’est effrayant!!!
Et vous voulez des hommes et femmes politiques responsables? Mais bon sang, ça commence par une éducation, qui elle- même repose sur des valeurs que l’expérience affine.
C’est quoi avoir des convictions? Tout semble se résumer chez vous en « postures », en réflexes conditionnées et procédés d’estrade. « Parce que son père a…donc… » Mais bon sang, est ce que vous vous lisez un temps soi peu?
C’est ridicule, pour ne pas dire « idiot », d’autant plus que c’est ce genre de comportement que nous abhorrons tous ici et qui à façonné toute cette ribambelle de politiques ou politiciens qui ont conduit notre pays dans la très « enviable » situation dans laquelle il se trouve.
La haine d’un régime ne doit pas vous aveugler sur l’essentiel. Ressaisissez-vous!!
quelqu’un peut t’il me dire un seul membre de la famille bongo qui est dans l’opposition?
c’est vraiment un procès d’intension qui ne dit pas son nom, il est clair que père et fils ne sont obligés d’avoir toujours la même opinion, un peu de contradiction enrichi le débat, c’est pourquoi je soutiens si besoin est l’action du ministre, s’il s’était rendu à la cérémonie, cela aurait traduit son adhésion au contenu, et donc à se tirer une balle dans l pied, à un moment donner il faut se démarquer dans la vie de l’homme…. Marcher dans l’ombre de son père toute une vie durant ce n’est un bon exemple d’indépendance intellectuelle
Avec toutes les casseroles qu’il traine, simon se protege tant qu’il peut.Il veut encore rester du bon coté mais l’avenir ne lui donnera pas raison. Il aurait du assister a la declaration de son pere car la famille restera et le reste passera.Dommage pour lui , cela pourrait, plus tard, lui etre reproché.
tous ces hommes sont pour la meme situation,manger et boire derrière le peuple,et avoir des ventre pleins
Vous êtes tous dans le faux! Et, c’est nul!