Accident de travail : Akim Abdoul Bancé, le miraculé du 8è étage
Victime d’une chute d’environ 40 mètres du haut d’un immeuble en construction, le 1er septembre à Libreville, le jeune maçon est désormais hors de danger.
Employé en qualité de tâcheron par l’entreprise Consulting & trading group, un jeune homme a frôlé la mort le 31 août dernier en chutant du huitième étage d’un bâtiment en construction au quartier Batterie VI. Akim Abdoul Bancé s’en est sorti avec une double fracture de la jambe droite et du bras droit. Aussitôt, il a été transporté dans une structure sanitaire où des soins lui sont administrés. Aux dernières nouvelles, il a subi plusieurs examens de routine, notamment une radiologie générale. Aucune anomalie grave n’a été détectée. Il a été conduit au bloc opératoire le 2 septembre dernier et, à l’heure actuelle, son état est stable et sa vie hors de danger.
Pour rappel, l’incident se serait déroulé au moment où le jeune homme d’une vingtaine d’année a posé son pied dans le vide, croyant le faire sur le plancher. Selon la direction de l’entreprise, le jeune homme, qui ne portait pas de casque de sécurité au moment des faits, avait été commis pour faire le crépissage interne de l’immeuble. L’entreprise s’étonne de ce qu’il se soit retrouvé entrain de travailler à l’extérieur du bâtiment sans protection. Une version balayée du revers de la main par des ouvriers présents au moment des faits. Pour eux, Akim Abdoul Bancé avait pour tâche de crépir les murs extérieurs et non intérieurs. Et c’est en exécutant cette tâche, qui nécessite une concentration maximale, qu’il a oublié le vide. Dans tous les cas, cet incident vient relancer le débat sur la sécurité au travail, plusieurs ouvriers exerçant sans le minimum requis en matière de sécurité, au vu et au su de tous.
4 Commentaires
Je n’ai aucun élément pour soutenir l’employé ou l’employeur et donner tort à l’un ou à l’autre.
Ce que je peux dénoncer par contre et que j’ai vu sur de nombreux site de construction au Gabon, y compris celui où s’est produit cet accident, c’est le fait que de nombreux ouvriers du bâtiment travaillent sans protection adéquate, sinon la plupart du temps sans protection du tout.
Comment pourrait-on expliquer qu’un ouvrier qui travaille à plus de 180 cm de hauteur soit autorisé à accomplir sa tache sans porter de harnais de sécurité, ni casque, ni gans, ni lunettes de protection ?
C’est lamentable, ce que font les maîtres d’œuvres au Gabon.
Je n’ai aucun élément pour soutenir l’employé ou l’employeur et donner tort à l’un ou à l’autre.
Ce que je peux dénoncer par contre et que j’ai vu sur de nombreux site de construction au Gabon, y compris celui où s’est produit cet accident, c’est le fait que de nombreux ouvriers du bâtiment travaillent sans protection adéquate, sinon la plupart du temps sans protection du tout.
Comment pourrait-on expliquer qu’un ouvrier qui travaille à plus de 180 cm de hauteur soit autorisé à accomplir sa tache sans porter de harnais de sécurité, ni casque, ni gans, ni lunettes de protection ?
C’est lamentable, ce que font les maîtres d’œuvres au Gabon.
Bonjour déjà soyez heureux qu il vie encore
mettez des garde corps sur les parties dangereuses donnant dans le vide le ruban balise aussi serai le bien venue
Justin et albert vous avez raison les protections individuel ne sont pas un luxe mais neccessaire
mais le chef d equipe, chantier conducteur de travaux sont aussi responsable de la vie et la securité des lieux , cordialement frederic
Dans les travaux du bâtiment, les chutes de hauteur représentent une part importante des accidents graves et mortels. Les lésions causées par ces chutes sont habituellement sévères (traumatismes crâniens, fractures du bassin ou de membres, …), exigeant de longues périodes de traitement et de convalescence, avec des séquelles pouvant être importantes, d’où des mesures de prévention indispensables : http://www.officiel-prevention.com/formation/securite-btp/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=94&dossid=530