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Agoa 2015 : Entre gestion scabreuse et ratés
Si la 14e édition du forum Agoa, organisée du 24 au 27 août dernier, semble s’être bien déroulée, tout n’aura pas été rose avec, déjà, des échos de gestion opaque des fonds alloués à l’événement et des couacs organisationnels.
© lolakayacongo.com
Libreville a accueilli, du 24 au 27 août dernier, 14e édition du forum Agoa. Une manifestation dont la préparation n’aura cependant pas été de tout repos. Alors que nombre de ratés ont été observés durant ces quatre jours, au ministère du Commerce l’heure est au traditionnel bilan. Alors que l’organisation de l’événement a été confiée au Gabon depuis plusieurs mois, les fonds n’ont effectivement été débloqués que trois jours avant la manifestation. Une situation déplorée par certains collaborateurs du ministre du Commerce, qui dénoncent une cabale. «La même difficulté s’est posée lors d’une rencontre sur les Accords de partenariat économique (APE), où le ministre a dû préfinancer l’événement à hauteur de 50 millions de francs», a expliqué un proche de Gabriel Tchango. «Même s’il a été remboursé, ce n’est pas toujours bon pour l’image du pays. D’autant plus que certains délégués étrangers ont été menacés d’expulsion par leurs hôtels», a-t-il poursuivi, ajoutant que le même cas de figure s’est produit lors de la journée nationale de l’Agoa, où Gabriel Tchango a également préfinancé à hauteur de 10 millions de francs.
Pour le compte de l’Agoa 2015, un doigt accusateur est pointé vers la coordination générale chargée de l’organisation de l’évènement et à la tête de laquelle trônait la secrétaire générale adjointe du ministère du Commerce. Mise sur pieds conformément à un arrêté du Premier ministre, cette cellule s’est littéralement servie dans les caisses et n’a pas toujours rempli les missions qui lui ont été assignées. Certes, les fonds étaient tracés avec la présence au sein de la coordination d’un comptable, mais ce dernier ne se contentait que de valider les décaissements.
Comme pour renforcer l’hypothèse de la gestion scabreuse des fonds, Gabriel Tchango n’a toujours pas reçu à ce jour le moindre compte rendu des 1,05 milliard de francs confiés à la coordination générale. A cela s’ajoutent des informations selon lesquelles, plusieurs prestataires n’ont toujours pas été réglés, alors que les budgets ont tous été validés et décaissés. A ces couacs financiers s’ajoutent des ratés d’ordre organisationnel, notamment l’absence de média aux conférences de presse bilan de certains participants, comme celle de l’adjointe au secrétaire d’Etat, chargée des Affaires africaines. A chacun de se faire propre opinion.
5 Commentaires
Mon ami, je suis de Nairobi et j ai les informations par mail et facebook de toutes les activites de l AGOA pendant le forum. Chaque soir nous avons recu le programme du lendemain et un cameraman d une de nos tv m a dit qu il l avait au press briefing and affiche the media center. Il fallait lire et etre at site a 9h.
ce journaliste raconte n’importe quoi à propos de la non participation de la presse aux conférences de presse bilan. Désolé de le dire mais je pense que l’auteur de ces propos est simplement de mauvaise fois. Pourtant la gestion de la presse aux différentes communication AGOA s’est bien passée. Comment tu peux dire ça. Dans le média center les 2 parties GABON et Etats Unis y étaient installer au même titre que les hommes de presse pour donner l’info à chaque minute ainsi qu’un tableau d’information journalière était dressé. Quelle est cette histoire,apprenez a reconnaître le mérite des autres sinon on ne vous le reconnaîtra jamais.Peut être que ton article a été commandité pour quelle raison, à toi de nous le dire ….
Bah c’est simple ! On a toujours fait dans l’amateurisme et l’improvisation… Que Gabriel Tchango préfinance avec ce qu’il racole lorsque l’occasion s’y prête, quoi de plus normal ? Quant au milliard de francs confiés à la coordination générale, qu’il attende un peu, le point lui sera fait avec en prime une enveloppe que l’on pourrait situer autour de 10 fois ce qu’il aura débourser pour sauver la face de son AGOA.
Le plus important sa ce soit fait et que nous avons eux des résultats satisfaisant
Résultat satisfaisant oui, mais à quel prix!j’ai des impayés à ce jour auprès du comité société civile, qui sur les 56 millions de budget présenté, n’a perçu que 2.500.000 FCFA, lesquels ont été remis la veille de la clôture du forum à 15H00.j’ai été panéliste au panel 4 sur l’engagement des jeunes entrepreneurs et cela n’a pas été couvert par la presse, simplement parce que cette dernière semblait être financièrement limitée.J’ai été au coeur de l’organisation par un accompagnement en continue pour la société civile gabonaise, j’ai vu ses femmes et hommes, petits producteurs s’endetter pour participer et faire en sorte que la fête soit belle. Le Ministre TCHANGO, est un monsieur, j’ai vu cet homme mettre de coté son titre pour calmer certains acteurs de la société civile qui n’admettaient pas le fait qu’à quelques heures du lancement aucun budget n’avait été dégagé quand bien-même le tout a été validé et contribuer à titre personnel pour soutenir par exemple la société civile à certaines occasions.Juste retenir, que pour l’amour de notre pays, nous nous investirons toujours, même si certains semblent oublier le mot PATRIOTISME. je felicite la vaillante société civile gabonaise, qui à dépenser plus de 36 millions (en nature, en industrie et en numéraire) a pu faire en sorte que le forum résussisse, même si elle n’ perçu pour la préparation de ce forum depuis 6 mois que 2500000 FCFA.Avant de commenter et recuser les journalistes qui font leur travail, rapprochez des concernés pour avoir la véracité des faits. Et comme Dieu est juste, notre pays a pu obtenir la Présidence du Secretariat Exécutif AGOA-AFRIQUE et la stratégie nationale AGOA Gabo présentée par la société civile gabonaise a été validée et recommandée aux 39 pays membres. Ceux qui ce sont amuser avec l’argent du contribuable si effectivement les informations de Gabon review son excat, doivent rendre des comptes et décaisser aux différents comités pour qu’ils règlent leurs factures, dont la mienne.