La décision du chef de l’Etat de léguer toute la part de son héritage à la jeunesse gabonaise a constitué la trame des échanges de la traditionnelle conférence de presse du porte-parole de la présidence de la République, le 19 août courant à Libreville.

Alain-Claude Billie-By-Nzé, le 19 août à Libreville. © Gabonreview

Alain-Claude Billie-By-Nzé, le 19 août à Libreville. © Gabonreview


 
Au lendemain de la célébration de la fête de l’indépendance du Gabon, cet événement a constitué l’essentiel de la conférence de presse de presse hebdomadaire animée, le 19 août à Libreville, par le porte-parole de la présidence. Alain-Claude Bilie-By-Nzé n’a pas manqué de rappeler que les manifestations y relatives ont démarré le 16 août avec le dépôt d’une gerbe de fleur par le chef de l’Etat de l’Etat sur les mausolées Léon Mba et Omar Bongo Ondimba, passant ensuite à la décoration de certaines personnalités dont le mérite a été reconnu, ainsi à qu’une parade culturelle. «Beaucoup de compatriotes attendaient qu’il y ait dans la nuit du 16 au 17 le traditionnel discours à la Nation du président de la République. Mais une communication de la présidence a annoncé que ce message n’aurait pas lieu le 16 au soir, mais plutôt le 17», a rappelé le porte-parole. Aussi a-t-il indiqué que le 17 août, deux temps forts ont marqué la célébration des 55 ans d’indépendance du pays. Le premier aura été la parade militaire, «qui a permis de présenter à la Nation ce qui doit être fait, ce qui sait être fait, de par les différents corps qui ont défilé ; et qui a également permis de voir de quelle manière les différentes forces sont organisées».
Le deuxième temps fort de cette célébration, et certainement le plus attendu, a été le message à la Nation du chef de l’Etat. «C’est un message qui restera certainement longtemps dans les mémoires, de par sa forme et son contenu», a estimé Alain-Claude Bilie-By-Nzé. Bien entendu les mesures annoncées par le chef de l’Etat à cette occasion ont été rappelées par l’intervenant, évoquant notamment la décision d’Ali Bongo de léguer toute la part de son héritage à la jeunesse gabonaise. Ce qui n’a pas manqué de retenir l’attention des hommes et femmes des médias présents à ce rendez-vous hebdomadaire. «Non pas parce qu’il faut distribuer de l’argent à tout le monde mais parce qu’il faut donner à chacun la chance de s’en sortir», a commenté le porte-parole, rappelant que cette manne sera gérée par la Fondation pour la jeunesse et l’Education, dont la mise sur pied est en cours. Et certains journalistes d’interroger le porte-parole sur la part revenant au chef de l’Etat dans le cadre de succession. «Qu’elle soit de un ou de 100%, le plus important que cette part, le chef de l’Etat la consacre pour la jeunesse gabonaise», a répondu Alain-Claude Bilie-By-Nzé, ajoutant qu’une fois créée, la fondation sera dirigée en toute transparence par un conseil d’administration.
Aussi le porte-parole a-t-il précisé que «le chef de l’Etat n’a pas à révéler sa part d’héritage, au risque de révéler celle des autres héritiers. Ce qui n’est pas admis dans la présente affaire». Et alors que des figures de l’opposition, notamment Zacharie Myboto, estiment que la décision du chef de l’Etat entre dans l’ordre des choses de la restitution des biens détournés par Omar Bongo, Alain-Claude Bilie-By-Nzé s’est voulu un brin moqueur. «Quelle est la crédibilité d’une telle déclaration ? Zacharie Myboto aurait été plus crédible s’il avait déjà restitué ses biens», a-t-il lancé avant d’ajouter : «il y a dans la vie des occasions données à chacun d’être grand. Il en a raté une en intervenant (…) D’autant plus que l’on sait que sa petite-fille est engagée dans cette succession. Que cette dernière commence donc à renoncer à sa part et lui, à restituer ses biens. Et peut-être Zacharie Myboto sera-t-il crédible et audible», a-t-il déclaré en guise de conclusion.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean Max dit :

    Bili bi Nze, je t’instruis qu’au nom de la transparence et de la fonction qu’il occupe, Mr Ali Bongo a le devoir de dévoiler son patrimoine ou son héritage. Aussi, pourquoi veut-il offrir un bien qui ne lui appartient pas, lorsqu’on sait que tous les biens d’Omar Bongo sont sous le contrôle de la justice Française? Pourquoi veut-il partager un héritage,symbole de la famille Bongo lorsque qu’on sait la valeur sentimentale des dits biens ayant appartenu à son père. Ali bongo est-il normal? depuis quand un enfant partage un souvenir de son père? Ali ne peut-il pas offrir ses maisons Londres ou son hotel particulier de 100 millions d’euros acheté par son mari Maixent?

    • Bassomba dit :

      Ali veut partager pourquoi pas les autres plein de milliards sans héritage?

      • TARAMEK dit :

        @Bassomba,
        C’est pas possible, mais vous avez la tête dure ou quoi? Il veut partager, mais quoi? Et si c’était le cas, donnez nous le nom de la fondation qui va gérer ce soit disant don. s’il s’avère que cela soit crédible, vous verrez sa suceuse(D.S.)être au premier plan des divers chantiers. Du coup, s’il donne de la main droite le recupère de la main gauche, au finish rien du tout que du blabla.
        comme vous êtes très pathétique mon cher…

  2. Francophone dit :

    Un écran de fumer pour atténuer l’effet catastrophe du pillage en règle de la légion étrangère .
    La justice Française , elle , ne lâchera ni Seydou Kane ni le Vaudouman et d’ autres suivront …

  3. kader dit :

    Brillant commentaire de Billie bi Nze apres le discour de son chef  » y en qui leguent leur heritage a leur chat, leur chien ou leur singe  » tres eloquent!

    • joachim dit :

      Kader tu as raison, mais ceux-là qui lèguent à leur chien, chat ou singe, sont eux au moins propriétaires de leur bien; Or Ali n’est ni propriétaire ni héritier des biens d’Omar Bongo. le butin est sous contrôle judiciaire. Pascaline qui est légataire universelle de feu Omar Bongo, ne s’est pas prononcée; De quel héritage ALi Bongo parle t-il? peut-on partager un poisson qui n’est pas encore pêché? Un enfant adopté peut-il citer ou réciter l’arbre généalogique de sa famille adoptive? Omar Bongo a ses propres enfants, dont Pascaline,Christian,Alex etc..ALI Bongo est un imposteur, un escroq, attardé mental…

  4. Maxime dit :

    La transparence semble vraiment être un mot tabou au Gabon. Mon Dieu où va-t-on?
    -« Je vous donne… » -« combien? » – « tu n’as pas le droit de savoir combien ». « Ça peut être 100 mille ou 1 millions, ou rien puisque je n’ai pas d’acte de naissance. surprise! surprise!!  »
    Quel farce! IL y a vraiment rien de bon à attendre de ce gouvernement…

  5. IPANDY dit :

    Salut!
    J’ai suivi cette conférence de BILY (guillaume soro gabonais) et je peux vous assurez qu’il vient de comettre une érreur fatale en s’attaquant à la famille KADAFI qu’il a présenté comme une famille qui ne mérite pas d’etre défendu. BILY ignore encore ce qu’il vient de provoquer. Les KADAFI n’avaient que des énémies. Cette érreur va perdre notre GUILLAUME SORO

  6. Yaali dit :

    Attrapez le!!!!! Franchement, Si il y a bien une personne qu il faudra metttre a la poubelle, c est bien lui….. Aucune cervelle, seulement la pour faire l interessant. Quand on reflechit bien, dans chaque cour ou royaume y a toujours un fou, dans Notre cas la c est lui la. Obalango par pitie

  7. Preguntita dit :

    Billie Ze Kid, le perroquet d’Acrombessi a parlé. Omar Bongo n’a jamais décidé de partager ses biens avec le peuple gabonais. Si un des enfants de Myboto, Eyeghe Ndong et autres devenait un jour président comme Ali, alors peut-être que là la question se poserait avec plus de pertinence. Ali fait semblant, il n’a jamais été un mec généreux. Lui ça a toujours été sa bande de la légion étrangère, ses investissements à Londres, à Paris et ailleurs dans le monde, sa femme amércaine vis-à-vis de qui Acrombessi est chargé à chaque fois d’apporter des millions de dollars, ses voitures de luxe, ses voyages etc. Lorsque les gens commencent à être coincés par des enquêtes judiciaires en France et ailleurs, soudainement et curieusement on commence à s’intéresser au peuple gabonais. Certains ont même des enfants qui ouvrent des restaurants au Gabon à force d’être embêtés par la justice sous d’autres cieux. Fut pas nous prend’pour bêtes comme disent nos amis ivoiriens.

  8. mben dit :

    On oublie vite que celui qui se dit porte-parole de la présidence de la République aujourd’hui est un ancien délinquant de l’université national du Gabon
    Ne déshabille pas ton maitre oh!

  9. TCHIBOUELE dit :

    Il me fait vomir ce torchon de la Republique.

  10. Boukila dit :

    Actuellement les Brésiliens son dans la rue pour moins que sa (En bon entendeur salut)

  11. Bukulu bu ngani dit :

    Parfois répondre aux commentaires de certaines personnes peut vous rendre aussi abruti qu’eux. Ali fait la promesse de donner une part de son héritage au peuple et le même peuple n’a pas le droit de savoir à combien s’élève le montant de ce don? Une sagesse populaire dit: « ne laisse pas le poisson que tu as dans la main pour celui qui te touche le pied ». Pourquoi se réjouir que quelqu’un fasse un don à un pays aussi riche que le Gabon? N’est-ce pas là une manière pour cet individu de reconnaître qu’il est plus riche que le Gabon?

  12. Jean Charles mba dit :

    C’est désolant pour les gabonais qui pensent que le jeu politique est une scène d’ennemis. Qu’Ali donne un franc ou deux, l’intention est plus grande que l’action. Beaucoup qui ont géré ce pays ne se sont jamais prononcés pour le bien général en dehors de leurs familles restreintes

  13. Jean Max dit :

    Fin de cavale pour Moussa Ibrahim. Un an jour pour jour après la mort de Mouammar Kadhafi, son dévoué porte-parole a été arrêté ce samedi à un barrage par les forces du gouvernement libyen de transition dans la ville de Tarhouna, à une cinquantaine de km au sud-est de Tripoli. C’est en tout cas ce qu’affirme le gouvernement dans un bref communiqué transmis aux journalistes ce samedi dans l’après-midi.
    Les rumeurs allaient bon train à propos de l’arrestation de ce porte-parole qui avait marqué par sa détermination aux côtés de Kadhafi pendant la révolution libyenne.
    BILLIE BI NZE CONNAIT SA FIN MAIS S’ENTÊTE POUR RIEN. UN PROVERBE GABONAIS DIT CECI: » Si tu ignores comment l’antilope est pris au piège en brousse, regarde comment le mouton est pris au piège au village ». Ce qui est arrivé au porte parole de Kadhafy t’arrivera aussi; ce n’est qu’une question de temps. On te trimbalera nu dans Libreville.

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