A quoi joue la Fegafoot ?
Trop c’est trop, serait-on tenter de dire, tellement la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) joue avec les nerfs des populations sur l’identité du futur sélectionneur des Panthères du Gabon. Alors que ces dernières attendent une communication officielle de la Fédération, elles n’ont eu droit qu’à une rumeur qui a pris de l’ampleur depuis week-end dernier.
La rumeur se nomme Jean-Pierre Papin, ancien international français âgé de 48 ans. En effet, la nouvelle a été lâchée par sport365.fr, citant une source proche des instances gabonaises et indiquant même qu’«il ne manquerait plus que l’officialisation de la part de la fédération». Un bruit non confirmé la Fegafoot, pourtant en charge de cet épineux dossier. Du coup, il n’est de trop de se demander, une fois de plus, ce qui se trame autour de ce dossier.
Il y a quelques jours pourtant, Mamadou Oumar, 2e vice-président de la Fegafoot, en charge des équipes nationales, interviewé par le quotidien L’union, affirmait que «nous comprenons que les attentes des Gabonais, en rapport avec l’identité du futur sélectionneur des Panthères. Au sortir de la CAN, nous avons pensé qu’il était opportun de donner à notre sélection nationale, un entraineur de référence. Rassurez-vous, le prochain coach sera connu dans les tous prochains jours».
En supposant que Jean-Pierre Papin soit effectivement le choix des instances gabonaises, est-il l’homme de la situation ? En effet, l’ex-attaquant tricolore n’avait plus entraîné depuis son départ de Châteauroux en mai 2010 et vivrait également, à la tête des Panthères, sa première expérience sur le continent africain.
En attendant, la sélection nationale de football est toujours sans technicien depuis le départ du Franco-Allemand Gernot Rhor, dont le contrat a expiré fin février dernier. Une situation inadmissible alors que le pays entame, dans quelques semaines, sa campagne des éliminatoires comptant pour le Mondial 2014.
2 Commentaires
Pourqoui aller toujours chercher des entraîneurs/sélectionneurs européens, parfois sans grande expérience, alors que nous avons de bons sélectionneurs chez nous.Ces hommes qui viennent coacher nos équipes africaines ont plus d’amour pour notre argent que pour notre drapeau.
Je ne comprends pas pourquoi dans notre pays le Gabon, nous aimons les éternels recommencements. Si encore ces recommencements se faisaient dans le bon sens, ce serait louable. Malheureusement, nous ne nous inspirons pas des erreurs du passé. L’amateurisme dans la gestion de la chose footballistique refait toujours surface. Comme on dit « chassez le naturel, il revient au galop »
Une bonne dynamique s’est installée pendant la CAN 2012. Le public gabonais s’est réconcilié avec son équipe nationale et comme si cette situation inhabituelle gênait certains, c’est à croire que tout est mis en œuvre pour casser cette dynamique.
Nos équipes nationales ont des échéances importantes: les éliminatoires de la CAN 2013 pour les seniors et les JO pour les U23. La moindre des choses serait de mettre tout en œuvre pour que règne la sérénité.
Chers amis de la FEGAFOOT (souvenez-vous de l’époque du qualificatif de « FEGAFOUTUE ?) Nous voulons savoir qui sera le prochain sélectionneur national pour que les jeunes puissent commencer à se préparer dans les temps et éviter les approximations qui ont toujours caractérisé notre football.
Et vous vous demandez pourquoi certains de nos joueurs, nouveaux comme anciens, et même ceux qui n’ont pas encore porté le maillot national mais ont été approchés par la FEGAFOOT, refusent de répondre présents aux sollicitations qui leur sont faites ! C’est simplement à cause de la mauvaise organisation notoire profondément enracinée.
Pourquoi un joueur viendrait-il perdre son temps dans un contexte ou l’organisation est calamiteuse alors qu’il evolue dans un club professionnel bien structuré, où les plans d’action, les programmes et les échéances sont connus d’avance ; où il sait que médicalement il sera bien suivi s’il a un problème physique ?
Vous me répondrez peut-être qu’il faut avoir l’amour du drapeau mais l’amour de la patrie n’est pas l’exclusivité des athlètes. Les dirigeants doivent également manifester cet amour dans la façon de gérer les responsabilités qui leur sont confiées. Déroger à ce devoir est la preuve qu’on n’aime pas son pays.
Sportivement.