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Agro-industrie : Olam dans le bain de l’huile de palme
Avec une production annoncée de 36 575 mégatonnes chaque mois et à la clé près de 1000 emplois créés, l’usine transformation d’huile de palme d’Olam, inaugurée le 14 août à Kango par le président de la République, se veut le nouveau fleuron du Gabon industriel.
Coupure du ruban symbolique par le chef de l’Etat, le 14 août à Kango. © Gabonreview
Les officiels présents à la cérémonie | Le mot de circonstance Christophe Akagha-Mba | Une présentation du site par les experts d’Olam | Le chef de l’Etat pendant la visite des lieux. © Gabonreview
La société Olam Palm Gabon a officiellement démarré ses activités de transformation d’huile de palme dans l’Estuaire avec l’inauguration, le 14 août, d’une usine d’Awala, à Kango, par le chef de l’Etat. Une étape clé du projet industriel de la société, destiné à se poursuivre à l’intérieur du pays. Comptant parmi les membres du gouvernement présents à cette cérémonie, le ministre des Mines et de l’Industrie a affirmé que «l’usine de production de l’huile de palme est une illustration exemplaire du dynamisme du Gabon industriel et témoigne de la vitalité d’un partenariat public-privé entre le gouvernement de la République gabonaise et le groupe Olam». Et Christophe Akagha-Mba d’expliquer que ce partenariat est une «entente contractuelle qui établit un partage réel des responsabilités, des investissements, des risques et des bénéfices de manière à procurer des avantages mutuels entre les parties». Le ministre a également souligné qu’en termes d’emploi, cette structure compte 803 salariés (dont 764 nationaux) en plantations bénéficiant tous d’une politique QHSE (Qualité, Hygiène, Santé et Environnement) comprenant des stages de formation thématiques, l’accès à un centre de soins sur site ainsi que des campagnes régulières de sensibilisation aux risques liés à l’abus d’alcool, au Sida ou encore aux maladies infectieuses. A ces effectifs s’ajoutent 120 employés en usine.
L’usine dédiée à la transformation des noix en huile de palme démarre son activité avec une capacité de traitement égale à 45 tonnes de régimes de palme par heure, sur 25 jours pendant un mois. La production mensuelle totale d’huile brute prévue est de 36 575 mégatonnes. Selon le ministre des Mines, «cette usine consolide l’activité économique de Kango en donnant naissance à un nouveau bassin industriel et aux perspectives de développement de la sous-traitance locale».
Le site d’Awala Plantation, au sein duquel l’usine est implantée, est une concession de 20 030 hectares, dont 6 502 hectares de palmiers à l’huile plantés. Le reste a été préservé notamment au travers de zones à haute valeur de conservation dans un souci de protection de la faune et la flore, a en effet insisté Christophe Akagha-Mba, conscient de ce que le développement durable se doit de concilier le respect de l’environnement, la croissance et l’équité sociale afin de répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. Ainsi a-t-il indiqué que «l’opérateur a mis en place des procédés industriels qui sont en adéquation avec les dispositions de la loi n° 7/2014 relative à la protection de l’environnement en République gabonaise».
De fait, la plantation d’Awala s’inscrit dans le cadre de la table ronde pour le développement durable du palmier à huile (Roundstable on sustainable palm oil), garantissant le respect de critères précis pour la réduction des impacts négatifs des cultures de palmiers sur l’environnement et les communautés locales. L’huile de palme qui y est produite sera à terme certifiée. Cette allocution a donné lieu à la traditionnelle coupure du ruban par le président de la République, avant la visite guidée des lieux suivie d’une conférence de presse d’Ali Bongo.
11 Commentaires
Quel est le cout de construction de cette usine?
Au lieu de cette question de tete à claques, que ne demandes-tu plutot comment s’y faire embaucher ?
Faut vraiment être une tête à claques comme vous dites pour ne pas savoir comment se faire embaucher dans une entreprise… sauf bien sûr, des assistés rapporteurs du palais qui passent par des moyens contre nature pour avoir un poste au palais ou se faire embaucher dans une entreprise.
Mais puisque la bêtise et l’insulte sont vos domaines d’excellence je vais me faire un plaisir de vous rappeler… non mieux: de vous enseigner comment vous faire embaucher dans une entreprise et ce, dans un pays normal:
1. Vous actualisez votre curriculum vitae
2. Vous écrivez une lettre de motivation
3. Vous constituez un dossier et vous l’envoyez à la direction des ressources humaines
Si vous avez les compétences requises vous serez embauché. Pas besoin de passer par le cousin de votre tante, de passer sous le bureau et encore moins de baisser quoi que ce soit…
Maintenant si au Gabon les rapporteurs du palais du bord de mer sont tous aussi intelligents que vous, alors j’imagine que votre question reflète le degré de votre incompétence.
En plus je vous vouvoie, si ça se trouve vous ne le méritez même pas.
Reggie, vous n’avez pas compris le « foutage de gueule » de Le Rapporteur du Palais quand il vous parle de procedure d’embauche. Tellement votre question est saugrenue et inopportune. Quand on parle d’une usine qui compte 803 salariés (dont 764 nationaux), vous vous venez demander combien l’usine a coutee? Ou est votre probleme dans les investissements d’une societe privee Singapourienne qui n’investie pas qu’au Gabon, etes vous actionnaire? Vous voulez critiquez juste pour rester dans la tendance de la « critique tout azimut », faites le au moins de maniere intelligente.
Ce qui est dommage et pathétique c’est que vous voyez de la critique dans une simple demande d’information…. et dire que vous voulez donner des leçons.
De quelle tete il est question la? et qui doit recevoir les claques hein? toi aussi , tu deconnes .
hableur va ! peut etre tranche montagne , laîusseur, que dis je , falstaff…
aux godasses gadouisées!
same old shiit a la basquiat !
OLIBRIUS (-_-)
peu importe. mais une chose est certaine. le président acceptera le dialogue mais ce sera un piège pour l’opposition car il jouera aux prolongations. A bon entendeur.
@positif « la peine ne vaut » -pour parler « Rio »- d’expliquer quoique ce soit à cet autre fesse-mathieu (:
je ne comprend plus les gabomas,à tout bon champs il faut se plaindre;finalement que le gaboma?que la politique ou quoi;disont vraie quand c’est bien c’est bien non
Chers journalistes de Gabon Review, nous avons un gros problème de chiffres, soit c’est vous qui avez commis une bévue d’écriture, soit OLAM vous a intubés profond (et nous lecteurs par la meme occasion).
La quantité d’huile produite par l’usine « 36 575 mégatonnes [produites par la nouvelle usine] chaque mois » est enormissime !!!!
Selon les estimations de l’USDA (2013) [USDA = United States Department of Agriculture], la production annuelle mondiale s’élèverait à :
– 53 MILLIONS DE TONNES POUR L’HUILE DE PALME [ l’huile de palme (CPO – Crude Palm Oil), issue de la pulpe du fruit du palmier à huile ]
– et plus de 6 MILLIONS POUR L’HUILE DE PALMISTE pour 2012-2013 [ l’huile de palmiste (PKO –Palm Kernel Oil), issue du noyau du fruit ], sur une surface de plus de 15 millions d’hectares (Oil World, 2013).
Lisons bien la production mondiale annuelle est de 53 MILLIONS DE TONNES POUR L’HUILE DE PALME et 6 MILLIONS POUR L’HUILE DE PALMISTE.
Et l’usine d’OLAM en 1 seul mois produira : 36 575 megatonnes = 36 575 000 000 tonnes ou 36 milliards de tonnes. Autrement dit elle va produire en 1 seule mois 600 fois plus que la production mondiale !!!!
Vous voyez l’erreur. Merci de faire corriger cette très grosse erreur (ou mensonge).
Un lecteur assidu et admiratif de Gabon Review
Grand merci à « Un lecteur assidu et admiratif de Gabon Review ».
En cours de lecture, j’ai eu un doute sur ce chiffre. Produire une telle quantité mensuellement est énorme. Et je suppose que Gabon Review n’a fait que rapporter les chiffres qui leur ont été transmis par Olam Gabon. Il appartient donc à Olam Gabon de faire la lumière sur cette annonce.