Le Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG) a célébré le 12 août dernier la Journée internationale de la jeunesse, en distinguant quelques jeunes et organisations.

Les officiels au siège du CNJG, le 12 août 2015 à Libreville. © Gabonreview

Les officiels au siège du CNJG, le 12 août 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

Parce que «l’engagement et la participation des jeunes sont primordiaux pour atteindre un développement humain durable», en dépit du fait que «les occasions pour les jeunes de s’engager politiquement, économiquement et socialement sont souvent peu fréquentes voire inexistantes», l’Organisation des Nations-unies (Onu) a consacré la Journée internationale de la jeunesse du 12 août dernier à «l’engagement civique des jeunes». A Libreville, le Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG) a voulu marquer le coup à travers la participation du ministre de la Jeunesse et des Sports, de plusieurs associations de jeunesse et celle de hauts représentants d’organisations internationales, à l’instar du Fonds des Nations-unies pour la population (UNFPA) et la direction pays de l’Onusida. L’occasion pour Andy Nziengui Nziengui d’appeler les jeunes à une véritable prise de responsabilité, «afin de se prémunir contre les fléaux contemporains de l’extrémisme, de l’intolérance religieuse, de la violence gratuite et du terrorisme».

Photo de famille au terme de la cérémonie… et une scène de la Journée. © Gabonreview

Photo de famille au terme de la cérémonie… et une scène de la Journée. © Gabonreview

Si dans son discours de circonstance le président du CNJG s’est montré plutôt franc avec l’assistance dans laquelle se trouvaient les représentants des mutuelles étudiantes de tout le pays, en plus de quelques élèves de la capitale, c’est que la question de l’engagement civique des jeunes est une de ses principales préoccupations. «Pour moi il existe trois types de jeunes dans ce monde : ceux qui font qu’il se passe quelque chose, ceux qui regardent ce qui se passe, et ceux qui se demandent», a-t-il déclaré, avant de poursuivre : «Ce que je veux dire, c’est qu’en réalité, la première catégorie des jeunes dispose d’une plus vaste gamme de choix que la deuxième et la troisième car ils ont pris la décision, l’engagement citoyen d’agir sur ce qu’ils souhaitent réaliser (quand) les seconds regardent sans s’impliquer, sans s’engager tandis que les derniers se rendent compte a postériori qu’ils ont manqué quelque chose.»

Comme pour répondre, tout en appuyant l’appel du président du Conseil national de la jeunesse du Gabon, le ministre de la Jeunesse et des Sports a considéré à son tour qu’«il existe en réalité deux catégories de jeunes : les jeunes qui font de la politique et les jeunes qui la subissent». Or, a indiqué Blaise Louembé, «le chef de l’Etat, par l’entremise du gouvernement souhaite faire du Gabon un pays qui porte la jeunesse, mais une jeunesse qui prend ses responsabilités citoyennes et politiques, au risque de subir». Au terme de la célébration au cours de laquelle de nombreuses prestations artistiques et des exposés axés sur la «démarche comparée de l’engagement des jeunes au programme de volontariat de l’IOF et de l’Union africaine» et l’«éveil à l’engagement citoyen des jeunes par le leadership» se sont succédés, quelques distinctions ont été attribuées aux jeunes, à l’instar des «Flammes de la jeunesse», remportées par Geoffroy Foumboula Libeka de l’ONG Educaf et par Inge Tack, la directrice pays de l’Onusida.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Nicolas dit :

    Il est toujours bien de recompenser ceux qui le méritent .

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