Suscription par RSS
Le Crac pro Ali Bongo dans le chaudron des Cocotiers
Après la Sorbonne il y a quelques jours, le Club de réflexion et d’action citoyenne (Crac) a effectué, le 18 juillet 2015, une sortie au quartier Cocotiers (Libreville), bastion de l’opposition, pour rallier le plus grand nombre à sa cause : ali Bongo
Le bureau du Crac. © Gabonreview
Dans le prolongement de sa caravane de sensibilisation sur l’action du chef de l’Etat, le Club de réflexion et d’action citoyenne (Crac) a effectué une sortie, le 18 juillet dernier au quartier Cocotiers de Libreville, bastion de l’opposition. Comme à l’accoutumée, depuis le lancement de ce mouvement en juin dernier, il était question d’«évangéliser» les populations sur les réalisations du chef de l’Etat dans des domaines variés comme la route, la santé, l’éducation ou encore l’agriculture, gages du développement. «En dépit du fait que le quartier est réputé être un quartier de l’opposition, le Crac y est entré. Ce qui n’a toutefois pas été facile car certaines personnes ont passé des coups de fils pour que cette sortie n’ait pas lieu. Mais nous sommes heureux que cela se soit fait, d’autant plus que nous avons été accueillis en fanfare par les populations de ce quartier. Ces dernières nous ont écouté et nous ont assuré être prêtes à s’arrimer à la vision du chef de l’Etat», a lancé le président du Crac avant d’inviter les «populations de Cocotiers à suivre le président de la République, qui a une très bonne vision pour le Gabon».
Photo de famille pour la circonstance. © Gabonreview
Séraphin Ondoumba a ainsi demandé aux populations d’ouvrir un bureau Crac pour sensibiliser le plus grand nombre car, a-t-il affirmé, «nous comptons revenir incessamment dans ce quartier», conformément au sixième objectif de l’association. Ce dernier consiste en effet à mobiliser les associations et les personnes, les fédérer sous forme de plateforme, dans le but de créer une véritable dynamique unitaire autour de la vision de développement du chef de l’Etat en lui garantissant un vote massif, car «2016 n’est plus loin !» Du côté populations ayant pris part à cette échange, l’on espère que cette sortie sera le début d’un mouvement d’amélioration des conditions de vie dans le quartier. «Nous osons espérer qu’après la descente de ce relai de politique du chef de l’Etat, le président viendra lui aussi aux Cocotiers. Si cela n’est pas possible, alors qu’il délègue un de ses plus proches collaborateurs pour venir s’imprégner des dures conditions de vie des populations», a lancé un riverain, déplorant, entre autres, l’artère principale du quartier très dégradée par endroit et ignorée des pouvoirs publics au motif que Cocotiers est un bastion de l’opposition.
«Or, au-delà de nos convictions politiques, nous sommes tous Gabonais», a poursuivi Meyo Antoine. «D’où notre présence à cette rencontre, pour contraster avec l’étiquette qui nous systématiquement été collée», a-t-il expliqué avant de conclure : «Car au-delà de tout ce qui se dit et se fait, il y a des bonnes choses. Et c’est ce que nous populations du quartier soutenons et encourageons. Aussi souhaitons nous que ce genre de sorties se multiplient, notamment pour recueillir les doléances des populations et les relayer à qui de droit». Difficile cependant de dire que l’objectif de l’association a été atteint, tant les populations ne se sont pas bousculées tant que ça, faute de préparatifs conséquents. Peut-être la prochaine sortie dans ce quartier sera-t-elle plus prometteuse, comme ce fut le cas au quartier Sorbonne il y a quelques jours.
0 Commentaires
encore un machin crée juste pour occuper l’espace, alors que son contenu est nul et ne mérite aucune considération. Vraiment ali bongo sait s’aliéner certains soi-disant intellectuels
D’habitude on nous montre la foule venue écouter la bonne parole.Là,rien.Ont ils refuser de se faire prendre en photo, alors que ces cracs disent avoir été accueillis en fanfare?Franchement,ils ont payé combien cet article?
lol je suis un habitant de Cocotier et les laisser moi rire au éclats. La majorité des mec que vous voyez là sont des gars qui n’attende que la rue pour chasser Ali du pouvoir. En plus c’est vrai ce que dit mon frère matho. Généralement on filme les foule venues nombreuse.kia kia kia kia….pitié du PéDéG
Plutôt » Les cancres » , Profito-situationistes!
De vrais rigolos! Séraphin Ondoumba est un petit affairiste qui gère une pseudo-agence immobilière située à l’Ancienne Sobraga et d’autres bizness louches. Il arnaque se clients et veut défendre le régime. Comme tous les escrocs de son acabit, être à la remorque des autorités permet de se prémunir d’éventuelles poursuites judiciaires. L’exemple d’Akassaga est patent à ce sujet Ainsi, après avoir agressé un policier en service, il fut tout simplement relâché, car émergent. Ainsi va le pays!
Méfiez-vous de Séraphin Ondoumba! Cet homme à la bouille de bonobo est un véritable escroc.
Faudra penser à inclure la baie des cochons dans votre agenda, dans ce coin là, les gens respirent l’air frais de la sablière, batterie IV, cocotier c’est le Palm Beach de LVB , pardon de l’émergence. Quel culot!
Pourquoi l’opposition ne ferait pas dans cette même logique libre et démocratique? Ah j’oubliais! Elle est encore à chercher un candidat qui lui sied; je lui souhaite un bon courage dans cette mare à croco…!
Séraphin Ondoumba n’a absolument rien d’un escroc. C’est un jeune gabonais qui ose. Il est un entrepreneur chevronné et ses réalisations le démontrent parfaitement. Voici un jeune d akebe ,qui a force de persévérance et d abnégation a réussi à se faire une place au soleil… Pourquoi ne pas l’encourager au lieu de le dénigrer de la sorte… Le débat est ailleurs!
Je persiste que c’est un escroc et je sais de quoi je parle. Je connais personnellement une de ses victimes. Alors, si vous avez des atomes crochus, ça vous regarde. Les personnes de sa trempe ne peuvent que soutenir l’émergence qui est également une escroquerie.
Je m’étais promis de laisser la politique aux politiciens et de croire, tout simplement, idiotement, que tout pourrait aller pour le mieux tout seul, un jour, au Gabon. Mais avec des « conneries » comme celles que je viens d’e-lire, je me demande encore si j’ai raison. La politique, je crois, c’est l’art de rendre meilleures les conditions de vie dans la cité. Les citoyens confient donc cette mission aux politiciens qui présentent le meilleur projet de société. A ces heureux politiciens, de le réaliser pour le bien de tous. Maintenant, si l’exécution d’un petit ouvrage communautaire n’aboutit pas au bout de sept ans comme c’est le cas au quartier Cocotiers (un petit linéaire de 2.000 mètres environ), pourquoi faire croire au politicien qui s’est montré dans l’incapacité d’accomplir la mission dont il a lui-même fixé les contours, de le réélire demain, même si son seul objectif à lui, c’est de s’assurer nos voix ? Car, demain, qu’est-ce qui vous garantit qu’il tiendra parole ? La multiplication de ces cas d’étourderie de la part d’un grand nombre d’électeurs gabonais encouragent nos politiciens à nous mépriser et à nous accorder l’insignifiante considération que nous nous accordons déjà nous-mêmes, tout en permettant à leurs affidés de tenir des meetings comme celui auquel on vient de nous faire l’économie.