Réclamant la délivrance des bons de caisse du mois de mai, les enseignants membres de la centrale syndicale du secteur public observent actuellement un sit-in au siège de leur autorité de tutelle.

Manifestation des enseignants du regroupement syndical devant le ministère de l’Education nationale. © D.R.

Manifestation des enseignants du regroupement syndical devant le ministère de l’Education nationale. © D.R.

 

Comme annoncé le week-end dernier, les enseignants fédérés au sein de la Dynamique unitaire observent, depuis le 15 juin courant, un sit-in au ministère de l’Education nationale avec en ligne de mire la réclamation des bons de caisse pour le compte du mois de mai, pour ceux qui ne les ont pas encore reçus. «La grève a été suspendue il y a un mois, et pourtant les bons de caisse du mois de mai n’ont pas été remis aux travailleurs. Il y a aujourd’hui plus de 200 personnes, membres de la Convention nationale des syndicats du secteur de l’Education, qui ont leurs salaires supprimés. C’est pourquoi nous devrons faire preuve de solidarité envers ces travailleurs qui ont tenu bon», a déclaré le modérateur du mouvement syndical. Selon Jean Remy Yama, ce mouvement vise également à obtenir le paiement des salaires du même mois aux enseignants de l’Ecole normale supérieure (ENS) et de l’Université Omar Bongo (UOB), ainsi que ceux des travailleurs regroupés au sein du syndicat de la communication d’Oyem.

Une décision motivée par le fait que les enseignants du public avaient été mis sur bons de caisse suite à leur refus de reprendre les cours. Comme pour bien réaffirmer leur détermination à aller jusqu’au bout de leurs revendications, les syndicalistes projettent d’observer une grève d’avertissement de trois jours, à compter du 29 juin prochain, pour ne pas être surpris, le 25 juillet prochain, date à laquelle devrait être appliqué le nouveau système de rémunération des agents de l’Etat. «Toutes nos demandes d’audiences auprès des autorités que sont le Premier ministre et le ministre de la Fonction publique, sont restées lettres mortes», a affirmé le modérateur, révélant que n’ayant pas apprécié cette façon de faire, la base a pris des résolutions. Car, a poursuivi Jean Remy Yama, «le processus menant à l’élaboration d’une nouvelle grille salariale doit être inclusif, impliquant non seulement le gouvernement mais également nos adhérents».

Pour le modérateur de la Dynamique unitaire, cette grève est la manifestation d’un ras-le-bol. Au terme des trois jours de grève d’avertissement, il est prévu une assemblée générale qui décidera de la conduite à tenir.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. valentine mez dit :

    Le gouvernement gabonais devrai trouver un terrain d’entente avec les syndicalistes parce que cela cour deja trop a la catastrophe,certains enseignants ont declare ne pas poursuivre les epreuves sportive demain mercredi 17 juin à cause de cette dite greve que les autoritées arangent cette situation avant qu’il ne soit trop tard car nous voulons bien passer nos examen

  2. Alexia dit :

    Tout cela n’est que de la manipulation cmt des adultes vont se laisser manipuler par l’opposition après tout les effort fourni par le gouvernement pour trouver un consensus pourquoi tant de malhonnêteté!

    • TARAMEK dit :

      @Alexia,

      Je ne sais pas si tu as cœur pour écrire ainsi tes balivernes. Si tu avais un parent enseignant tu n’auras réfléchi de cette manière.
      Mes parents, tous deux enseignants n’arrivent plus à assumer l’essentiel de leurs charges familiales. Les plus petits n’ont plus de goutée, je fais les petits boulots pour les aider et même donner l’argent de taxi pour qu’ils aillent à leur lieu travail.
      Pour ton information ma chère, il y a eu amalgame dans cette affaire. Tous ne font pas la politique, mais sont plutôt victimes des mauvaises procédures d’un gouvernement incompétent pour ma part.
      Il y a certains sujets qu’il faut aborder avec une certaine intelligence.
      Comment ferais-tu si on coupait le salaire de tes parents à tort?
      hein comment? Tcherrrrrr

    • mouthou dit :

      Plié en quatre……!

  3. Patricia dit :

    Vous voulez bien passer vos examen pourquoi ne pas aussi vous adressez à vos enseignants qui font tout leurs possible pour tout gaspiller même quand ils disent être d’accord avec les nouvelles closes

  4. Claude Elvire dit :

    Je pense que les enseignants qui travaillent normalement sont normalement payé. Par contre, ceux qui vivent toujours la vielle époque et qui veulent toujours faire chanter l’Etat, ils représentent un dangers pour les apprenants. Ils doivent se soumettre a l’Etat pas le contraire…

  5. WALTER dit :

    Et donc le non-paiement à ce jour de la PIFE et de PIP est causé par les enseignants qui vivent votre vieille époque. Pour vous, le gouvernement est blanc comme neige, il fonctionne dans les règles de l’art. Toutes les péripéties sont des manoeuvres des enseignants qui veulent tout gaspiller. Les enseignants qui travaillent normalement dans les villages se demandent pourquoi jusqu’à présent leurs bons de caisse de mars et avril 2015 se trouvent dans la nature Gabon. La grève est finie, à quoi est due la rétention des bons de caisse? Où est la PIP du 1er trimestre 2015 du 2è trimestre également? A quand l’application des conclusions des états généraux de l’éducation de 2010? Voilà un gouvernement qui cultive l’immobilisme et le mensonge, et ce sont les enseignants qui sont accusés de tout. Jusqu’à ce jour pas d’informations, ni communications sur le retard de la PIFE, lorsque l’enseignant exprimera sa colère face à cette situation, on dira que c’est l’opposition qui lui a incitée. C’est même le gouvernement aujourd’hui qui politise tout dans ce pays. Dans leur incapacité à résoudre les problèmes, il instrumentalise, il divise, il divertit, il calomnie. Et vous, vous tombez dans leur jeu qui tend à mettre les enseignants au banc des accusés. C’est vous qui êtes des gabonais de la vieille époque qui vivent dans la soumission, obéissance et fidélité aveugle à vos vieux parrains qui ont fait de vous des petits parvenus qui dépendent à vie de leur petits dieux. Alors, les enseignants attendent donc le mot d’ordre des hommes politiques pour réclamer la PIFE, et le gouvernement campe sans rien faire car c’est la nouvelle époque de la soumission manu militari aux caprices de l’association émergente.

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