L’importance des technologies de l’information et de la communication (Tic) dans la gouvernance de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est au centre d’un atelier régional dont les travaux se sont ouverts le 15 juin courant à Libreville.

Les officiels à l’ouverture des travaux avec Youssouf Sidibé Nzengue-A-Kassa (centre) et Boureima Hama Sambo (droite). © Gabonreview

Les officiels à l’ouverture des travaux avec Youssouf Sidibé Nzengue-A-Kassa (centre) et Boureima Hama Sambo (droite). © Gabonreview

 

Consciente de l’importance des technologies de l’information et de la communication (Tic), l’Organisation mondiale de santé (OMS) leur consacre des réunions biennales en interne. D’où la tenue d’un atelier régional des informaticiens de l’OMS dont les travaux se sont ouverts le 15 juin courant à Libreville. Jusqu’au 19 juin prochain, les participants venus des quatre coins du continent vont discuter, et renforcer leurs capacités en la matière. Ouvrant les travaux, le ministre délégué à la Santé a rappelé la place stratégique qu’occupent les Tic dans le développement des pays et communautés. «Le contexte épidémiologique et de santé publique de notre région, met en exergue l’importance de l’intelligence des outils de gestion de crise développés par l’OMS et leur utilité indéniable ayant permis à notre continent de mieux gérer les crises sanitaires de ces dernières années», a souligné Youssouf Sidibé Nzengue-A-Kassa, avant d’ajouter : «Le cas Ebola reste une illustration parfaite».

Une vue des participants et la traditionnelle photo de famille, le 15 juin à Libreville. © Gabonreview

Une vue des participants et la traditionnelle photo de famille, le 15 juin à Libreville. © Gabonreview

Dans le même ordre d’idée, le représentant de l’OMS au Gabon a rappelé que les Tic ont favorisé la mise en place d’outils performants et des solutions innovantes permettant, en temps réel, de collecter et analyser des données destinées à la recherche, à la prise de décision ainsi qu’à la gestion des urgences et crises sanitaires. Boureima Hama Sambo a notamment cité le e-Health et m-Health, outil de collecte et de gestion de données épidémiologiques et santé de la reproduction ; le Masystem, outil de collecte, de stockage et d’analyse des données et de partage de données cartographiques pour les maladies tropicales négligées ; ou encore le Strategic health operations center (Shoc Room), centre de coordination et de gestion de crises en temps réel. «L’adoption et la mise en œuvre de ces systèmes informatiques avancés a considérablement facilité la réponse à diverses situations de santé publique et d’urgence auxquelles notre région africaine a fait et continue de faire face», a affirmé Boureima Hama Sambo.

Tout comme son prédécesseur, le représentant de l’OMS a également souligné que «la gestion actuelle de l’épidémie de la maladie à virus Ebola en est l’illustration parfaite en termes de collecte, de saisie, d’analyse et de partage de l’information». Invitant les participants à contribuer activement aux débats, il a souligné : «Chacun de vous constitue une bibliothèque numérique et cette participation rendra fructueux les échanges et permettra d’approfondir les réflexions et discussions sur les voies et moyens pour améliorer l’environnement Tic dans notre région».

 

 
GR
 

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