Election d’une nouvelle mutuelle de l’UOB : Le rectorat joue les prolongations
C’est finalement le 19 juin prochain que se tiendra le scrutin pour la désignation du bureau de la mutuelle de l’Université Omar Bongo. Cette fois, sur la base de l’arrêté n°263-15/UOB/R, qui dispose que cette association soit élue par une assemblée générale.
Initialement prévue pour le 12 juin courant, l’organisation de la nouvelle élection du bureau de la mutuelle de l’Université Omar Bongo (UOB), devant succéder à l’ancien dénommé «Etudiant-Conscient», élu en octobre dernier, finalement dissous à la suite des troubles du 17 décembre dernier sur le campus, vient d’être reportée d’une semaine. Selon le secrétaire général de l’UOB, Dieudonné Robert Obanga, cette décision qui répondrait à une sollicitation des étudiants a pour but de permettre aux candidats de se conformer aux textes en vigueur. «Il se trouve que de nombreux groupes n’ont pas bien interprété les textes. Il est demandé pour l’élection de l’assemblée générale des étudiants qu’il y ait pour chaque année d’étude, cinq étudiants et des suppléants, mais il se trouve qu’il y a des gens qui se sont présentés tout seuls sans suppléants, et cela pose un réel problème», a-t-il souligné.
De l’avis des étudiants, ce report intervenu juste quelques heures avant l’échéance trouve ses motivations dans l’absence de consensus, notamment s’agissant du mode de scrutin et de la participation de l’ensemble des étudiants. «Dans l’ancien arrêté, tous les 15000 étudiants pouvaient voter le bureau de la mutuelle et, en cas de difficulté de fonctionnement de celle-ci, une AG (assemblée générale) extraordinaire composée de l’ensemble des étudiants pouvait décider du sort dudit bureau», a rappelé Luc Mabika.
Pour les responsables de l’UOB, bien que la méthode du vote ouvert à tous les apprenants n’ait présenté aucune défaillance en termes de transparence, elle aurait l’inconvénient de confier la gestion des affaires de l’établissement à un groupe d’individus qui, selon le secrétaire général, ne serait pas représentatif des 15000 étudiants. «À l’issue du premier mode, nous avons constaté qu’il a conduit un seul groupe à la tête de mutuelle, ce qui mettait en marge tous les autres, même ceux qui sont arrivés en position plus ou moins favorable. Pour avoir un mode de gestion plus collégial, nous avons jugé utile d’aller vers ce système à la proportionnelle», a affirmé Dieudonné Robert Obanga, ajoutant : «C’est une assemblée générale qui sera élue cette fois-ci et c’est cette entité qui va désormais décider si le bureau est défaillant. Car avec l’ancien système, il n’y avait que le recteur seul qui pouvait prendre des décisions, l’assemblée générale n’étant pas constituée».
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