Récemment interpelé par la police judiciaire, Jean Remy Yama dit n’avoir aucune ambition politique
Disant faire l’objet d’un harcèlement judiciaire visant à le persuader de renoncer à une éventuelle candidature à la présidentielle, le président du Syndicat national des enseignants et chercheurs, par ailleurs coordinateur de la Dynamique unitaire, affirme que son engagement est syndical, rien de plus.
Visiblement excédé, le président du Syndicat national des enseignants et chercheurs (Snec) a récemment fait une déclaration à Libreville, au sortir d’une interpellation par les éléments de la police judiciaire. Une arrestation consécutive à un article de L’Union qui l’accuse, en sa qualité de gérant de la SCI Serpentin, d’avoir détourné trois milliards de francs au titre de la subvention pour le terrassement et la viabilisation des terrains attribués aux enseignants et chercheurs en 2000. Comme pour lever tout quiproquo, Jean-Rémy Yama a été formel. «Je ne serai pas candidat en 2016. Mon combat est purement syndical. Quelles que soient mes convictions politiques, religieuses ou autres, le combat actuel est syndical», a-t-il affirmé, avant d’ajouter : «Qu’on arrête de s’acharner contre moi car je n’ai rien à me reprocher».
Se voulant plus explicite, le coordinateur de la Dynamique unitaire est revenu plus en détails sur le harcèlement dont il dit être victime depuis un bon moment. «Depuis le déclenchement de la grève de la Dynamique unitaire, je fais l’objet d’un acharnement judiciaire sans précédent (…) Cette cabale a commencé à Franceville avec l’interpellation sur l’affaire de faux et usage de faux, poursuivi par l’article de L’Union qui aurait déclenché la procédure dont je fais aujourd’hui l’objet», explique-t-il. Selon lui, ce harcèlement judiciaire n’est pas normal dans la mesure où, sur l’affaire de la subvention de l’Etat, «la Cour des comptes a été déjà saisie par le ministère de tutelle. Elle est compétente pour regarder si la subvention de l’Etat a été correctement budgétisée». Pour lui, «il est difficile de comprendre que pendant que cette Cour des comptes fait son travail, une autre juridiction puisse se positionner et (lui) demander des comptes». «Lorsqu’on donne une subvention à une structure comme la nôtre, la procédure voudrait que les experts viennent sur le terrain vérifier si le travail pour lequel cette subvention a été allouée est fait correctement. C’est sur la base de cette expertise que les uns et les autres peuvent se prononcer», a-t-il encore dit.
Affirmant que ces recours à la justice visent à le persuader de renoncer à d’éventuelles ambitions politiques, Jean Remy Yama a tout de même soutenu qu’il poursuivra son combat syndical. «Même en prison je continuerai à revendiquer les augmentations des salaires (des enseignants, ndlr)», a-t-il conclu.
6 Commentaires
Voila un autogoal supplémentaire de nos amis. A quelle réponse s attendait le génie qui a pose cette question à cet enseignant ? De quel droit lui pose t on une pareille question ? Quid de l immunité d un délégué élu et de celui qui la viole ? Donc le dénuement dans l administration concerne aussi les cerveaux pour certains ?Letat ne pouvant fournir de cerveau a personne certains de vraient changer de metier….
Mamba a sa iboko ndjea [on ne barre pas la route a l eau qui coule] Proverbe Evea
Ne raconte pas les bobages, tout le bruit que tu fais la c’est pour qu’o te nomme on vous connait avec vos faux plans. est BITOUGAT ou ngouangou se disaient qu’ils avaient l’ambition politique? l’argent que Myboto et ping te donne pour insiter les autres à faire des mouvements en passant que c’est ça la democratie
si tu n’a rien dans la tête, il faut rester tranquille aujourd’hui tu as eu une augmentation de salaire grâce à qui? FAUT-IL ENCORE QUE TU SOIS un travailleur je m’en vais te dire que cette homme a eu à son niveau des privilèges que tu appelles postes de nominations du vivant de BONGO père rassure toi donc c’est pour te dire que si tu n’a rien à dire ferme ta bouche et reste caché j’espère que je me suis fais entendre monsieur jean jaques
Bravo Mr YAMA , ambitions politiques ? pourquoi pas ? ce sont les BONGO qui devraient ,uniquement en avoir ?
je surenchère.Qui a dit qu’un syndicaliste n’a pas le droit (tout citoyen gabonais qu’il est) d’avoir des ambitions politiques? Mais parce que je te connais très bien, tu as le syndicalisme dans la peau. La défense du pauvre et de l’opprimé, c’est ton cheval de bataille. Du courage…Tiens et gardes le cap.
J Jacques, permets moi, pour la première fois de t’interpeller, J.R. YAMA que je connais beaucoup plus que tous les internautes ici réunis n’a jamais été à la recherche d’un poste de nomination; la preuve, quand on le nommât Secrétaire Général de l’USTM, sans son avis, c’était pour espérer qu’il abandonnât le syndicalisme universitaire. Pourtant, pendant qu’il était SG, il a continué, sans répit, à diriger le SNEC, comme pour dire que « c’est pas parce que vous m’avez nommé que je me rangerais »; de plus aux tous débuts de l’existence de l’UGDD, YAMA, tout en étant SG de l’USTM, s’était présenté aux législatives contre Guédé Mandzela qui l’avait battu parce que ayant plus de moyens financiers, une donne que beaucoup ignorent en matière de politique. YAMA, s’impliquant en politique au sein de l’UGDD, a demandé à ses pairs (enseignants) de quitter la tête du SNEC, car devenu partisan, ceux-ci ont catégoriquement refusé à l’unanimité qu’il parte de la Présidence du syndicat. Donc, voyez vous, c’est un homme qui est adulé et respecté par ses collègues de l’enseignement supérieur; à chacun son destin!