Dans la perspective de son 6e congrès : Guerre de tranchées au Sena
Comme pour apporter des précisions sur le retard enregistré dans l’organisation de la prochaine session ordinaire de l’organe délibérant du Syndicat de l’Éducation nationale (Sena), le bureau exécutif national (BEN) a donné un point-presse, le 20 mai courant, à son siège de La Peyrie.
Fustigeant d’entrée de jeu, les intrigues de certains de leurs camarades en tête desquels le secrétaire national chargé de l’Administration générale, qui se serait illustré par l’invective, l’injure, le mensonge et calomnie à l’endroit du secrétaire général, Victorien Ella Essimengane a tenu à signaler que «le Sena restera un et indivisible en dépit de leurs manœuvres».
Si le bureau actuel de cette organisation syndicale s’accorde à reconnaître que son mandat est officiellement arrivé à échéance le 15 mai dernier et qu’un congrès doit se tenir dans les prochaines semaines, il réfute tout de même la durée de «six semaines» avancée par Marcel Libama, visiblement intéressé par le poste de secrétaire général. De peur que les textes qui régissent le fonctionnement du Sena ne soient interprétés à l’avantage d’un camp, le secrétaire national chargé de la Communication, porte-parole du syndicat, a rappelé la lettre des statuts et du règlement intérieur, notamment en leurs articles 16 et 26. «(Le congrès) ne peut être convoqué que par le bureau exécutif national sous la houlette du secrétaire général. Même en cas de vacance dûment constatée du poste de secrétaire général, le BEN doit se réunir avec au moins 2 /3 de ses membres pour convoquer ledit congrès», a-t-il fait savoir, ajoutant : «Nos amis sont six sur les 25 membres que compte notre bureau». Et de poursuivre : «Sur la fin de notre mandat, le BEN relève pour le déplorer que nos six camarades ignorent grossièrement les textes du syndicat».
Pour ce qui est de la gestion financière, qualifiée de «chaotique et scabreuse», du fait d’une «mauvaise gouvernance» imputée au BEN, Victorien Ella Essimengane a précisé que celle-ci est assurée exclusivement par le trésorier général qui détient tous les documents comptables et fait partie du groupe des six détracteurs. Le secrétaire général n’interviendrait que pour apposer sa signature sur les chèques en qualité de co-signataire. «Malgré leur campagne d’intoxication demandant aux membres de suspendre leurs cotisations, le bureau exécutif national du Sena constate agréablement que de plus en plus de membres s’acquittent de leurs cotisations», a-t-il affirmé, ajoutant : «Pendant leurs multiples tournées de dénigrement et de désinformation, ils n’hésitent pas à racketter les militants à qui ils exigent de payer 5000 francs sans reçu pour la construction d’un siège alors même que la cotisation syndicale n’excède pas 2000 francs».
Selon les membres du bureau exécutif national, Marcel Libama et ses acolytes ne seraient donc pas habilités à parler au nom du Sena, encore moins prétendre organiser un quelconque congrès. «Sans nous étendre outre mesure, le BEN pense que les motivations sont ailleurs, si ce n’est faire disparaitre le Sena de la scène syndicale du pays, toute chose que nous refusons», a-t-il martelé, soulignant : «Le Sena n’est pas à vendre. Mieux, il ne sera jamais à la solde ou au service du politique, mais continuera à défendre les intérêts des personnels de l’Éducation nationale avec méthode, détermination et en toute responsabilité comme à son habitude». «À nos militants et aux responsables provinciaux, le BEN informe que le 6ème congrès ordinaire du Sena aura lieu fin juin 2015, aux dates qui leur seront précisées par le comité d’organisation qui est à pied d’œuvre», a-t-il annoncé. Ça craint….
1 Commentaire
Pourquoi Libama et ses acolytes n’ont ils pas démissionné? Soit ils sont dans le bureau, et ils se taisent ou alors ils prennent leur liberté de mouvement hors du bureau. C’est quoi ces donneurs de leçons qui sont incapables de s’appliquer ce qu’ils reprochent à longueur de discours aux autres. DEMAGOGUES!