Le regard de Jean Delors Biyogue bi-Ntougou sur la transition de 2009
Dans son ouvrage «La succession de 2009 : Les enjeux actuels de la démocratie gabonaise», ce jeune politologue retrace les contours de l’après-Omar Bongo Ondimba. Un passage de témoin qui aura conduit le Gabon, à en croire l’auteur, à «la plus longue crise politique de son histoire».
Politologue bien connu du grand public, Jean Delors Biyogue bi-Ntougou s’interroge sur la transition politique de 2009 dans un ouvrage intitulé «La succession de 2009 : Les enjeux actuels de la démocratie gabonaise», édité par La Doxa Editions. «Cette succession a-t-elle répondu aux exigences démocratiques ?», interroge-t-il en introduction, posant ainsi la question essentielle de sa réflexion.
L’ouvrage se décline en deux parties avec «La vie politique gabonaise : de l’ère crépuscule du règne d’Omar Bongo Ondimba à la transition de 2009» et «Les enjeux de la présidentielle anticipée de 2009 et les défis politiques et sociaux de la démocratie gabonaise». Dans la première partie, l’auteur revient longuement sur les remous enregistrés au sein de la majorité présidentielle, avec le ralliement de figures emblématiques de l’opposition, les sources constitutionnelles de l’impasse politique post-élection présidentielle de 2009, dénonçant au passage la longévité au pouvoir et la non-limitation des mandats. «Tant que cette Constitution ne sera pas modifiée, et que les élections présidentielles opposeront plus de deux candidats, nous n’avons aucune chance d’avoir un président que la majorité des Gabonais attendent de tous leurs vœux», estime-t-il.
Cette première partie traite également de l’obsession de l’après-Bongo : un obstacle à la recherche d’une troisième voie et les fautes de Rose Francine Rogombé. Pour Jean Delors Biyogue bi-Ntougou, durant la transition, le président par intérim a adopté «des attitudes à déplorer et qui auraient eu des conséquences négatives sur la paix et la stabilité sociale et politique dont le Gabon avait besoin». Il aborde l’obsession de la légalité constitutionnelle, avant de terminer par le manque de réalisme de l’opposition. «Dans la perspective de 2016, l’opposition a encore démarré sa machine à perdre», tranche-t-il. Car, en lieu et place d’actions concrètes, elle se contente simplement de demander le départ d’Ali Bongo du pouvoir avant 2016, au motif que son état-civil poserait problème. «Il se pourrait aussi que, pour n’avoir pas obtenu gain de cause, l’opposition appelle au boycott. Ce sera ainsi leur fin et la compromission durable des chances d’une alternance politique au Gabon», analyse-t-il.
Entrant dans le vif du sujet, l’auteur aborde, dans la deuxième partie de son ouvrage, «Les enjeux de la présidentielle anticipée de 2009 et les défis politiques et sociétaux actuels de la démocratie gabonaise». Il y décrit notamment le repli identitaire et un appareil d’Etat au service du candidat Ali Bongo. Sur ce dernier point, il regrette notamment «l’injustice dont furent victimes ceux qui n’eurent pas droit aux médias publics grâce aux efforts du Conseil national de la communication (CNC)», ou encore le «brouillage du canal de TV+ pendant la campagne électorale». Dans cette ultime partie, Jean Delors Biyogue bi-Ntougou évoque les principaux défis politiques et sociaux. En somme, il estime que «la crispation sociale actuelle et la rupture du dialogue politique observée depuis la sortie de l’élection présidentielle de 2009 ont pour sources essentielles, les violations massives des principes démocratiques, l’injustice sociale et l’inadaptation du régime présidentialiste aux profondes aspirations de la consciences collective». L’on pourrait tout de même regretter que l’auteur ne se soit risqué à aucune analyse prospective, autrement dit à l’anticipation analytique de l’avenir du régime en place. De même, il ne propose aucune solution pour remettre le pays sur le chemin d’une démocratie un peu plus respectable. Un choix délibéré, diront certains, le débat n’étant jamais définitivement clos.
0 Commentaires
OK , une fois le diagnostic posé …….. On fait quoi ? Cela ressemble à une offre de service …..
Très bonne analyse les opposants comprenez bien,unissons nous autant que nous sommes en un seul homme,de cette manière nous vaincrons la machine que satan a mit au Gabon qu’est le pdg.
décidément, les gabonais se mettent à l’écriture, et c’est une très bonne chose, Jean Delors est un sujet brillant et je sais d’avance que son livre rencontrera beaucoup de succès.
Les questionnements posés par l’auteur aiguisent ma curiosité , je vais m’empresser de lire cet ouvrage!
Vends ton livre mon frère , si tu y arrive on est fatigué des « Péan «
Si on va aux élections en 2016 il faudra une force d’interposition militaire internationale (ONU ou UE) au Gabon car Ali Bongo va forcément perdre dans les urnes et voudra semer le chaos avec ses milices de chasseurs dozo.
La prospectives est simplement la plus claire le régime tentera de se pérennisé en dépit de l’absence ou non du soutient populaire…
la seule issue sera une confrontation direct ou indirect comme c’est déjà le cas par les grèves les contestations/critiques de toutes prises d’initiatives des pouvoirs publiques et confrontations ponctuelles avec les forces de l’ordre…
La seules choses importantes est que la responsabilités de la paix sociales et la protection des citoyens , de TOUS les citoyens incombe au camps qui est détenteur de l puissance publique…
rétablissons dans notre nation les règles du vivre ensemble…
La Dynamique « Ça Doit Se Faire Maintenant » conclu, n’en déplaise aux un et aux autres que la franc-maçonnerie est au-dessus des institutions et des constitutions africaines. Peuples africains en général et gabonais en particulier, réveillons nous. Arrêtons la politique de l’autruche à près de quinze ans du début du troisième millénaire. Après une aussi flagrante violation de l’Article 14 de notre Constitution, Ali Bongo se pavane allègrement avec son association d’apatrides mafieux. L’opposition est totalement aphone. Le jour on n’est opposant et la nuit complice et fratère d’Ali, roitelet de la franc-maçonnerie gabonaise. En ce jour 13 mai 2015, La Dynamique « Ça Doit Se Faire Maintenant » se désolidarise totalement des actions de l’opposition et de la majorité franc-maçonnique qui ne sont qu’une et rien qu’une seule entité formatée pour perpétuer l’ordre colonial et le sous développement au Gabon et en Afrique. C’est fini. La franc-maçonnerie ne triomphera plus plus chez nous car Dieu le Père Tout Puissant nous a ouvert les yeux. Nous vous vaincrons pacifiquement avec l’arme la plus redoutable que Dieu (Zambé Kana) à mis à notre disposition: le Verbe. Plus jamais un autre coq (occident/orient) ne chantera dans notre basse cour. C’est fini. Nous y veillerons.
Toi Carl tu es vraiment borne vraiment esxcuse moi Mais jai plutot that impression you do not know anything. Shame on you. Tu es loin detre un vraiment homme. Mais toi mm tu nas pas un peu cette ambition detre president au lieu de tjrs soutenir les personnes depuis 50ans. Tu irrites les gens toi avec tes comments qui nont aucune logique. Tu sais gabonreview nest pas timesgabon alias rubbishgabon ki font juste l congossa ah non gabonreveiw fait du tres Bon job fo pas confondre les choses. Donc arrete de fatiguer les gens. Va sur la route lbv kango et tu m Diras ce ki a ete fait en 50ans. Du nimporte koi.
Je suis tout à fait de ton avis, Carl ne sait pas ce qu’est la honte, il n’est d’ailleurs pas le seul, pas d’ambition sinon celle d’accompagner les Bongo, un programme indigeste….Et dire qu’au Burundi, les militaires ont dit « ça suffit comme ça » mais dans un pays rempli de carl….
Si pour vous, le Gabon d’Omar Bongo Ondimba était le meilleur, c’est votre avis et je le respecte. J’aime davantage ce que fait Ali Bongo. Appelez cela comme vous voulez, je respecterais votre avis.
Gabonreview ne s’intéresse qu’au train qui arrive en retard au Gabon. C’est cela le journalisme ?