La tension est à son comble au sein de la famille Bongo avec les dernières révélations de Mediapart, selon lesquelles Ali Bongo a obtenu l’éviction de Pascaline Mferri Bongo comme mandataire exclusive de la succession.

Ali Bongo Ondimba et Pascaline Mferri Bongo Ondimba, lors de la commémoration du 5e anniversaire de la mort d’Omar Bongo. © facebook.com/alibongoondimba

Ali Bongo Ondimba et Pascaline Mferri Bongo Ondimba, lors de la commémoration du 5e anniversaire de la mort d’Omar Bongo. © facebook.com/alibongoondimba

 

S’achemine-t-on vers un déchirement au sein de la famille du président de la République ? Selon Mediapart, la réponse est affirmative. Evoquant les enjeux colossaux autour de la succession Omar Bongo Ondimba, le journal en ligne français, qui dit s’appuyer sur un document confidentiel, révèle des dissensions entre Ali Bongo et Pascaline Mferri Bongo, les deux seuls légataires universels.

Comme pour bien traduire l’intensité de la guéguerre entre les deux protagonistes, Mediapart publie une note de synthèse rédigée par Me Claude Dumont-Beghi. On y découvre une charge virulente d’Ali Bongo contre Pascaline Mferri Bongo et la notaire qu’elle avait choisie. En réponse, l’aînée de la fratrie Bongo s’est fendue d’un courrier dans lequel elle s’adresse à tous les membres de la succession, après que, en novembre 2014, Ali Bongo ait réussi à obtenir du tribunal de première instance de Libreville l’éviction de sa sœur comme mandataire. «Je me suis efforcée tout au long de cette période de défendre les intérêts individuels et collectifs de la succession avec la plus grande loyauté et honnêteté», plaide Pascaline Mferri Bongo.

Pourtant, «volonté d’obstruction», «gestion scabreuse», «tentatives de déstabilisation», «omissions», «erreurs», « tractations», «gravité des agissements», sont autant de charges relevées dans la note de synthèse rédigée de Me Claude Dumont-Beghi. Alors que certains estiment que cette manœuvre traduit une volonté de mainmise d’Ali Bongo sur le magot d’Omar Bongo Ondimba, d’aucuns pensent plutôt qu’il reproche à sa sœur d’avoir joué perso dans le cadre du règlement de la succession et d’avoir maintenu une certaine opacité. D’où la procédure engagée auprès du tribunal de Libreville. Dans tous les cas, Me Claude Dumont-Beghi est convaincue que «la mandataire familiale (Pascaline Mferri Bongo – ndlr) et Me Relongue (la notaire) ont tenté, par tous moyens, de passer en force alors qu’elle savait, pour l’une, que son mandat expirait le 15 octobre 2014, et, pour l’autre, qu’elle ne bénéficiait plus de la confiance des héritiers à la succession», peut-on lire dans le document dont Mediapart a obtenu copie. «Tout au cours de cette période (juin 2009-janvier 2014), aucune information n’a été communiquée afin de permettre à (Ali Bongo) de connaître la réalité des diligences effectuées et de connaître l’ampleur des éléments d’actif et du passif de cette succession internationale. Aucune proposition de partage partial anticipé n’a été envisagée, aucune réunion permettant un dialogue entre les héritiers n’a été effectuée», conclut l’avocate.

Qu’à cela ne tienne, Pascaline Mferri Bongo tente de minimiser : «Ali est mon frère. Comme dans toute famille il peut y avoir des différends», affirme-t-elle au journal Le Monde. Elle reconnaît cependant «un climat familial tendu et l’impatience de certains héritiers désireux de toucher leur part ou de réclamer plus que leur dû».

 

 
GR
 

14 Commentaires

  1. MANONDZO dit :

    Le regard de Mansard en dit long sur  » L’amour  » que ce Mr porte à son bienfaiteur de BIAFFRAI , ma chere Pascaline , « le loup  » est dans la bergerie et il vous le fera » MADE IN NIGERIA »!

  2. MrGABAO dit :

    Et pendant se temps la jeunesse ne va n’a plus de système éducatif, les femmes accouchent à même le sol, la fonction publique est en grève,… Réglé vos problèmes de riches loin de nous et laissé le Gabon à son Peuple : il n’a que trop souffert de vos bêtises !

    • Bassomba dit :

      Quand aujourd’hui tu payes une ordonnance grâce à la CNAMGS à moins de 10.000 Fcfa, c’est grâce à qui? Rigolo!

      • TARAMEK dit :

        Soyez moins virulent dans vos écrits. Je me pose la question de savoir si vous êtes gabonais. Pour ton info, c’est bien le défunt AMO alors Ministre des affaires sociales qui a initié cette AMO (Assurance Maladie Obligatoire).
        Au fait, quel est votre taux de cotisation avant de venir nous raconter des conneries? Je suis moi à 360000 FCFA/mois et je n’utilise pas la CNAMGS car ma société me prend en charge à 100%.
        S’il te plaît soyez honnête de répondre à cette question. Sinon retournez vivre en brousse

  3. Martin Luther NZOUBA dit :

    Le Roi est mort. Vive le roi!
    Ça se passe toujours ainsi dans tous les contes. Sauf que dans notre cas il ne s’agit pas d’une fiction, mais c’est la réalité.
    Le vin étant tiré, il ne reste qu’à lever la coupe et buvons pour le bonheur de la famille royale.
    chuuuuuut, l’argent n’aime pas le bruit. Surtout qu’il y a crise permanente pour le Gabonais d’en bas.

  4. le Gabon en chantier dit :

    Souvenons nous que dans une interview dans les médias internationaux dans le cadre des biens mal acquis il avait répondu qu’il n avait rien hérité de son (pere) et donc n être pas concerné par cette affaire. Encore , une fois de plus une déclaration mensonge comme a son habitude. Et que va encore nous raconter le perroquet royal du notre pays sur les mensonges de sa petite majesté bongo2 le petit

  5. KOUDOU dit :

    Ma tres chere Pascaline , le « Nigé » est sur la place , il te fera ça DUUUURRRREEEEE ………..Pour sauver ta peau , parle pendant que tu respires encore , le prochain poison est pour toi ……

  6. moukouambo dit :

    eh mais dis donc l’argent du Gabon est pour certains!

  7. Le comte d' ODZALA dit :

    Pascaline, fais attention à toi, ce bonhomme est tout sauf être gentil. Pour le fric il peut finir avec toi.
    S’il continue à t’embêter, commence par lui demander de fournir son vrai acte de naissance sorti de Nantes comme le tien pour qu’il prétende avoir sa part d’héritage. N’aie peur de rien, ton père Omar est mort,même si tu respectes sa mémoire, ce n’est pas à un enfant que ton père a reconnu que tu vas te faire emmerder, après tout tu connais réellement les enfants de ton père non.
    Nous sommes derrière toi, après il faudra reverser au Gabon ce que ton clan a volé

  8. lefang dit :

    son bras droit va le lui demander de finir avec toi affaire a suivre

  9. […] le bras de frère entre Ali Bongo et sa sœur aînée (lire par ailleurs «Succession Omar Bongo : Eclats de voix et déchirements»). Sitôt arrivé au pouvoir, Ali Bongo a écarté sa sœur du conseil d’administration, où elle […]

  10. Pygmalion dit :

    Tout est gelé, y aura pas de partage du gâteau. Le fric reviendra au Trésor Public après votre départ.

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