La marche des affamés
Fleur de saison avec la toute dernière marche pour la paix organisée à Libreville par le PDG, la chronique pamphlétaire d’Ika Rosira va chercher, cette fois, les déterminismes de la participation du peuple des bas quartiers à la mise en scène du samedi dernier au carrefour Rio. «Au bout du petit matin, le morne oublié», écrivait Césaire… Litanie d’un retour au mapane natal.
Notre peuple sur l’échelle de Maslow est loin de pouvoir réunir les critères fondamentaux du développement. Fondamentalement, tous les Gabonais devraient pouvoir se nourrir, c’est-à-dire manger à leur faim 3 fois par jour, lipides, glucides et tout et tout. Mais bon nombre de familles ne peuvent offrir que du «café misère» (de l’eau simple au sucre avec du pain rassis) à leurs enfants. Alors devrait-on comprendre ceux qui s’y sont rendus comme des moutons, à la marche pour la paix le 11 avril dernier, bêler : vive le PDG ! Vive Ali Bongo ! Peuple affamé n’a point d’oreilles. Ils n’entendent pas la clameur du chant de la révolution des consciences amorcée depuis plusieurs années. Ils n’entendent pas le Ça-suffit-comme-ça ! Ils n’entendent pas les délits, les crimes impunis, les vols et les abus de pouvoir tous les jours dénoncés. Ils avaient trop faim, trop soif pour ignorer l’argent empoisonné qu’on leur a tendu gentiment. Et comme ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de voir la méga star du Gabon, Ali Bongo, en mode prodada, comprenez la faim. Oui, comprenez l’affamé !
Fondamentalement, tous les Gabonais devraient pouvoir se loger. On n’a pas besoin d’avoir accès à Google Map ou à Google Earth pour voir où va l’argent du Gabon. C’est clair qu’il n’est pas destiné à garantir aux populations de meilleures conditions de vie. C’est clair qu’il sert plus les intérêts des propriétaires des maisons avec piscine et vue sur la mer qui jonchent le long du bord de mer de Libreville. On vit dans des bâtisses qui ne serviraient même pas de chenils dans certains pays, dans des conditions inimaginables pour un pays pétrolier. Alors oui comprenez, ces gens qui ont des expressions comme «lui, il habite à la route», «lui, il habite dans une maison en dur», «lui, il a le blu-ray», «lui, il a le courant chez lui», «lui, il a son propre château d’eau», «lui, il a un groupe électrogène», «lui, son quartier ne subit jamais de délestage», «lui c’est un gars de la haute», «lui, il a une plaque bleue…», et le dernier cri du blaze : «lui, il ne monte que dans les taxis-compteurs». Bref, c’est pas tout le monde qui monte dans les clandos. C’est pas tout le monde qui passe une semaine sans eau. C’est pas tout le monde qui vit dans les matitis, la misère, la saleté. C’est pas tout le monde qui vit dans la crainte de la saison de pluie. C’est pas tout le monde qui s’éclaire à la bougie et qui veille la nuit pour que les moustiques ne sucent pas trop le sang de leurs enfants en maudits. Et comme c’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de côtoyer les gens qui vivent dans les beaux quartiers et de les voir de très près. Comprenez la vie dans le mapane. Oui, comprenez le mapaneux qui s’est rendu à la marche des affamés !
Fondamentalement, tous les Gabonais devraient pouvoir se vêtir. Même à Moutouki, ça devient corsé d’acheter un «teeshoko» (entendez t-shirt). Alors il faut saisir l’occasion d’avoir 2, 3, 4, des fois même 5 teeshoko aux frais de l’État, et des teeshoko de qualité qui peuvent être recyclés en couches pour bébé, en pyjama, en serpillière éventuellement. Des tee-shirts «cadeau» quand ça fait longtemps qu’on n’a pas pu s’offrir un habit qui sent le neuf ? On ne crache pas dessus comme ça ! C’est pas tout le temps qu’on peut porter l’uniforme non plus, le même habit que les autres et ne pas se sentir si différents des autres, des gens d’en haut surtout. C’est pas tous les jours qu’on peut réaliser qu’en fin de compte, ce ne sont que des gens comme nous, bien que privilégiés. Comprenez les gens qui n’ont pas les habits, oui comprenez-les s’il vous plait !
Fondamentalement, tous les Gabonais devraient pouvoir se soigner. Mais le Doliprane coûte cher quand on a mal à la tête. Trois solutions s’offrent à nous en tout temps : attendre qu’on brûle la saisie, pour aller inhaler la fumée du chanvre net derrière le tribunal ; trouver 1 kolo ou deux pour banquer une ou deux bottes de chanvre, et la solution la plus prisée des Gabonais : acheter quelques Régab, quelque petites Castel et rentrer dormir cassé pour oublier les problèmes. C’est pas tous les jours qu’on peut boire au frais de l’État gabonais, à la santé du PDG. Alors comprenez les ivrognes et les fumeurs de chanvre qui boivent et fument pour atténuer la douleur de leur misérabilisme. Comprenez ceux qui sont allés marcher pour atténuer leurs problèmes.
Fondamentalement, tous les Gabonais devraient pouvoir s’éduquer. Mais même pour ça, tout est fait pour qu’ils ne jouissent pas de ce pouvoir. Le risque de perdre le pouvoir serait trop élevé avec un peuple qui aurait conscience du fait que le Pouvoir en question lui revient de plein droit. Alors comprenez que les soi-disant «150 000 Gabonais» qui sont sortis de chez eux pour marcher pour la paix, marchaient d’abord pour pourvoir profiter des gâteries du pouvoir PDG : les nourrir «un peu» ; leur donner «un peu» l’occasion de côtoyer les gens qui ne subissent pas le délestage ; les habiller «un peu» ; les soulager «un peu» avec le godet. Mais pour ce qui est de l’éducation, on comprend en regardant le journal de la télévision nationale, que même le reporter n’a pas reçu les notions basiques de l’arithmétique s’il estime que 150 000 Gabonais (sur les 1,5 million d’âmes qui constituent officiellement la population du pays) représentent tout le Gabon. 150 000, soit 10% environ de la population, sur le carrefour Rio ! 150 000… quand le stade de l’Amitié n’a qu’une capacité de 40 000 spectateurs ! L’arithmétique de la déscolarisation.
Les 5 besoins fondamentaux de l’homme et de tout Gabonais sont : se nourrir, se loger, se vêtir, se soigner et s’éduquer. C’est au cours élémentaire qu’on apprend ça, et nos dirigeants, même ceux qui prétendent avoir des doctorats en géographie n’ont pas encore compris que leur devoir est de permettre à tous les gabonais de se nourrir à leur faim 3 fois par jour, de se loger convenablement, de se vêtir avec des vêtements neufs plus souvent, de bénéficier de soins médicaux à la hauteur du pays pétrolier qu’est le Gabon, et surtout de s’éduquer, Bon Dieu, lire, écrire, apprendre, «performer», exceller dans leur domaine d’activité, de savoir-faire…
ON VA REPRENDRE NOTRE PAYS !!!
31 Commentaires
C’est la première fois que je réagi sur Gabonreview. L’article est vraiment très profonds, écrit avec beaucoup d’humour, d’images. C’est vraiment intéressant. Chapeau!
le Gabonais n’est pas conscient de la misere dans laquelle il vi.Tout est illusion au Gabon et les politiciens profitent de la naivité du peuple pour prendre le peu d’argent qui reste au pays
Bourget, les Gabonais ne sont pas conscients de la misère dans laquelle ils vivent parce qu’ils sont atteints du syndrome de Stockholm.
Ces Gabonais et Gabonaises (même Assélé) qui ont participé à cette marche ont vendu leur dignité au Diable.
Standing ovation
Un craking on ne peut plus démonstratif des maux ou des tares dont souffre encore plusieurs gabonais inconscients de leur état. Ils deviennent inconsciemment en participant à ce type de théâtre, des complicito-perpétualistes du système Bongo. Mais ce qu’il semble oublier c’est que l’histoire est déjà en marche…
Juste une petite parenthèse: Contrairement à ce que vous affirmez les critères fondamentaux du développement ne se retrouve pas sur l’échelle de Maslow. Cette échelle (ou pyramide) parle de besoin plutôt que de développement.
Sauf erreur de ma part, vous ne semblez pas vivre en Afrique et en particulier au Gabon, car à la lecture de votre texte on ressent un besoin de comparer votre vécu, à l’occidental, avec ce qui se passe au gabon (selon votre propre vision).
De plus vous faites preuve de dédain et d’une certaine arrogance car en résumant votre texte, il ressort que selon vous les gabonais qui ont participé à cette marche et sont des moutons, des mendiants affamés, des fumeurs de chanvre et des ivrognes.
C’est quelque peu insultant, mais bon nous sommes en démocratie et il est important de respecter le point de vue des autres.
La situation de notre pays est particulièrement difficile, mais elle n’est pas catastrophique et de loin meilleurs que dans d’autres pays d’Afrique et de la sous-région.
Ce pays n’est pas à reprendre mais plutôt à faire prospérer.
Kiakiakia tu n as juste rien a dire toi. Et j en sure k toi Aussi tu faisais parti de ces gens qui avaient faim Et cherchaient de quoi se nourrir
Vraiment attristé de lire des inepties de se genre, surtout venant d’un organe de presse qui se dit impartial. Alors madame, vous qui défendez tant ces néo- opposants, qui deviennent des messie d’aujourd’hui, ou vivent -ils, que mangent -ils et comment se déplacent -ils? si vous répondez à ces questions, je serais curieux que vous répondiez à la dernière, ou ont -ils eu les moyens de s’offrir une vie semblable à celle que vous décriez ci-déçus dans votre chronique?
Juste vous dire madame, apprenez le sens de démocratie. qui dit liberté de pensée, de choisir sans attendre quoi que se soit. Je comprend vote inquiétude face à la mobilisation du PDG, sa ne fait que commencé!!!!!!
Chabo lisez ce article avec un cerveau de moineau(je m’en excuse) mais l’article ne soutient personne ne ne défend qui que soit, lisez ou relisez plusieurs fois cet article vous me direz le contraire
Lorsque l’on est obligé de proposer de l’argent au peuple pour assister à une marche ou à un meeting politique on ne parle pas de mobilisation. Ali Bongo n’est pas un leader, il n’est pas un rassembleur, il n’est pas un mobilisateur.
C’est dommage que des êtres dotés d’un cerveau s’en servent que peu souvent.
Pas d’un cerveau, je rectifie, de raison plutôt.
Tu parles de démocratie et de liberté de penser? Le PDG permet-il au gabonais de penser ou de choisir librement? On ne parle pas de démocratie dans un pays où le pouvoir intime l’ordre aux forces chargées de sécuriser la population à empêcher les rassemblements de ces derniers. Il ya plutôt pluralisme politique,!
Analyse très profonde et interressante avec un brain d’humour. Il faut comprendre que le gabonais est un maboule heureux qui se plait dans sa misère de Kinguélé à Belle Vue en passant par Derrière l’ecole normale et j’en passe….Pitié, que Dieu nous fasse retrouvé notre lucidité, vraiment pitié!!!!
Chers compatriotes, pour ce qui va suivre ne me dites pas que je suis hors sujet, je profite tout simplement de cet article pour exprimer ce qui me tient à cœur, aussi je ne milite dans aucun parti et je ne suis contre personne, mais je suis pour un GABON ou il doit faire bon vivre pour un plus grand nombre.
Depuis kala-kala le monde entier sait comment fonctionne le Gabon, les gabonais et les gabonaises le savent aussi, du plus petit au plus grand. Depuis kala-kala jusqu’à maintenant, nous savons constater, et nous savons critiquer tous les jours le système en place; la question est de savoir qu’est-ce que nous savons faire concrètement pour combattre le système? les critiques négatives, la calomnie, les injures etc., je pense n’arrangent rien…la preuve. Depuis que Mr Ali BONGO ODIMBA est passé au pouvoir, certaines compétences du gouvernement rament en sens inverse, pourquoi? pour lui régler ses comptes ou pour faire souffrir d’avantage les compatriotes?
Pour changer le système, il faut trouvez trois stratégies (c’est une loi COSMIQUE immuable) lesquels? Moi je les sais mais on me prendra pour un irrationnel.
Sinon Il faut que chacun demande sincèrement au dieu de son CŒUR, il faut que nous suivions l’exemple du maître Jésus Christ…et tant d’autres! ils avaient les bonnes réponses à tous ceux qui voulaient leur piéger et savaient combattre dans la non-violence et la dignité, mais cela demande beaucoup d’humilité et de la reconnaissance du Dieu tout puissant qui nous dit qu’il nous sera fait selon notre foi en ce que nous voulons ou croyons. Lorsqu’il y a injures et calomnie etc, la foi disparaît (encore une loi COSMIQUE immuable).
Pour ceux qui aiment lire et qui veulent savoir comment réellement les milieux du pouvoir dans le monde ont fonctionnés et continuent à fonctionner, je conseille de lire le livre « POWER Les 48 lois du pouvoir » de Robert Greene, ISBN-13: 978-2848992549.
A+
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Je crois qu’on est dans une belle merde.
D’aucuns préfèrent se voiler la face
°parce qu’on arrive à manger à sa faim,mais manger quoi?les produits le plus souvent avariés des libanais???
°On arrive à se soigner dans des cliniques,mais quelles cliniques???Un individu se lève un matin et décide que son habitation est désormais une clinique! Et soigné d’ailleurs par qui???des charlatans!!!
°Parce-qu’on à pu s’octroyer un véhicule au frais de l’état,on se dit que c’est la fin du monde???parce qu’on a pu se payer une auto Belgique!!!?
°On se dit qu’on peut pisser sur le reste du monde parce qu’on a étudié en Europe ou aux Amériques!!!
Arrêtez s’il vous plait !!!!!!!
dire qu’on n’est pas dans une situation catastrophique revient à être déconnecté des réalités dont parle l’auteur, qu’elle soit au Gabon ou pas, elle au moins ne cherche pas à embellir une situation pas du tout reluisante qui n’est autre que la réalité.
Dire qu’on est pas dans une situation catastrophique c’est reconnaître qu’il n’y a jamais eu détournement de déniés publique depuis la sortie des indépendances,c’est reconnaître que le niveau développement(s’il y’en a) qu’à le Gabon à l’heure où j’écris est tout à fait normal!
Dire qu’on n’est pas dans une situation catastrophique, c’est nous laisser entendre que vous n’êtes jamais aller dans un état pétrolier même africain..(je vous conseil juste la Guinée Equatoriiale pour ne citer que celle là)
Le dire c’est attester que tout va bien au Gabon( 267667 km2,1 million 700 hbts, sous sol incommensurablement riches et sur sol également).
Mérite t-on ce que nous vivons????
Éveillez les consciences au lieu de vous complaire de vos minuscules avantages gagnés certainement par clientélisme et j’en passe…..
@FangTomas
Chacun perçoit la réalité comme il l’entend. J’ai le droit de voir un verre à moitié plein quand pour d’autres il est à moitié vide.
Ce n’est pas percevoir la réalité, c’est de la cécité très cher(e)!
Et dans notre cas de cécité morale et/ou intellectuelle peut être même psychologique… , pour l’image voir un verre à moitié plein,qui est au passage à moitié vide pour la circonstance,c’est avoir le même point de vue que ces détracteurs.
N’ayez pas peur de dire les choses telles qu’elles le sont..pourquoi tant de tournures?
FangTomas t’es trop maboule!!! il faut te faire lobotomiser
Bel article car quand on regarde sur le net ou sur différentes chaines de TV, on a l’impression que c’est par conviction que les gens ont marché alors que c’est pour 5000, 10000 ou 15000 que les gens ont marchés. c’est triste car on oublie même qu’en effectuant cette marche, on participe à au désordre entretenu dans notre pays.
@fangTomas
Les gens comme vous ne méritent que du mépris et rien d’autre. Je n’en peux plus des gens comme vous qui, visiblement instruits,soutiennent par purs intérêts égoïstes un pouvoir qui n’a de cesse de spolier le peuple gabonais..et vous le savez très bien. Le Gabon est une démocratie dites vous..qu’est ce qu’il ne faut pas entendre comme bêtises des fois… laissez en paix l’auteur de l’article et présentez nous votre bilan qu’on en rigole
Mon bilan:
BAC scientifique (Gabon);
Université (4 ans France, 1 an USA) avec une bourse du Gabon;
Travail salarié en France (plusieurs années);
Travail salarié au Gabon (plusieurs années);
Maintenant gérant de sa propre entreprise au Gabon, qui fait vivre d’autres gabonais.
Marié à la coutume et au civil, père de plusieurs enfants éduqués, scolarisés et au besoin au Gabon.
Ceci est mon bilan est vous pouvez en rire.
Bon CV,
Tout va t’il pour le mieux au Gabon? n’y a t’il pas de plaintes des populations? ces plaintes sont-elles légitimes?
FangTomas soyez objectif et factuel, écoutez un tant soit peu le mal vivre et le mal être des Gabonais.
Pour beaucoup d’entre eux il n’y a + d’espoir, que de la résignation (« ON VA ENCORE FAIRE COMMENT »).
l’article d’Ika le traduit fort bien et vous invite à faire ce même constat en toute objectivité et sans idées partisanes.
ya pas besoin de ton « bilan ». est ce que cet article dit la vérité? à l’endroit où s’est tenu le meeting (rio) ; que vois tu devant et derrière l’endroit où était dressée la tribune ? parce quand on a un tel bilan comme tu le prétends , ta réaction m’oblige à te dire que tu n’as rien compris . pour preuve ,tu dis que tu as étudié hors du Gabon ; donc tu ne connais pas la réalité à l’UOB. sais tu depuis quand les pavillons du campus ont été construits? avec quels effectifs à l’époque? j y suis arrivé bientôt 30 ans et j’avais trouvé les 6 pavillons (A à F).toi qui as appris en France et aux usa , trouves tu normal qu’en 30 ans qu’on soit resté avec les mêmes infrastructures alors que la population estudiantine a augmenté? soyez objectif , le gabon est nôtre dire la vérité n ya rien d’opposant ou de majorité ; c’est une donnée cardinale qui doit te caractériser ,toi qui te dis grand réussi……
Comment pour cinq ou dix mille des gens vont laisser leur quotidien précaire pour marcher pour la paix alors que tout va mal?
C’est comme garder un chien affamé pour agiter ensuite un petit morceaux de viande ….que pense le chien? LE MAÎTRE EST BON!!!! Il pense a moi avec cette viande …..
Nous sommes la Nation des cinq mille …des sacs de riz , des cartons de poulet,.
nous avons n’avons plus de dignité et Nous sommes la risée de tous …
Mais nous sommes dans quel pays ? on vois tous dans les journaux et via net que ces jeunes ramassés dans les lycées, après la marche et encaisser ses 5000 F, ont pissé et piétiné les thee shirts- Ces images sont parlantes- et ce sont ces images qui circulent dans le monde entier- en un mot ils se foutent de celui pour qui on marche… le reste n’est que diversion
Chabo, tu sais lire un texte, dans le commentaire de la dame, elle ne dit pas qu’elle soutient x ou y opposant, et ne parle pas de l’opposition. Elle s’adresse à tout les gabonais y compris toi qui est pdgiste et qui à certainement prit part à cette marche. Quand bien elle nous traite de mouton, moi je ne voix pas la ou il y a le mal, parce que je pense qu’elle s’exprime dans la colère, afin de nous réveillez.
150000 personnes seulement pour une marche de la paix. Je trouve que c’est très peu pour un thème aussi important. Soit 8,24 pour cent seulement de la population gabonaise sur prêt de 1.820 000 habitants d’après le dernier rapport du nombre d’habitant au Gabon publier dans jeune Afrique. Une marche qui à rassembler tout les partis politiques de la majorité, auraient pu rassembler au moins 500 000 personnes. Nous devons commencer à réfléchir sur marge de popularité du président qui se situe en dessous de 10 pour cent.
Ne me dite pas que s’est seulement les populations de Libreville.
ON VA REPRENDRE NOTRE PAYS.
Il s’agit bien de cela. Merci Ika Rosira.
4 ans en France pour quel diplôme? Fang Thomas?