Santé : Pour une plus grande implication de l’AFD

La coopération dans le domaine de la santé entre le Gabon et l’Agence française de développement (AFD), devrait se traduire incessamment par la construction d’une trentaine de centres de santé dans quatre provinces du pays.

Jean Pierre Oyiba avec la délégation de l’AFD conduite par Dominique Rénaux, l’ambassadeur de France au Gabon. © Gabonreview

La coopération entre le Gabon et l’Agence française de développement (AFD) va s’enrichir d’une nouvelle ligne dans le domaine de la santé. Le ministère de la Santé a annoncé, le 30 mars dernier, que l’organisme français va financer la construction d’une trentaine de centres de santé dans quatre provinces du pays. Une annonce qui intervient après l’audience, le 27 mars à Libreville, entre une délégation de l’AFD conduite par l’ambassadeur de France au Gabon et le ministre de la Santé. «Des structures qui seront totalement équipées, alors que le personnel soignant bénéficiera des formations adaptées. C’est donc, un programme extrêmement complet, en matière d’infrastructures sanitaires», avait laissé entendre Dominique Rénaux à l’issue de cette rencontre. Dans le même domaine, une première convention entre l’AFD et l’Etat a permis de réhabiliter sept maternités à Libreville et dans la province du Woleu-Ntem.

Les deux partenaires explorent d’autres pistes de coopération, toujours dans le domaine de la santé. Lors de l’échange entre Dominique Rénaux et Jean Pierre Oyiba, les relations avec le Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose dont la France est le deuxième contributeur, avaient été évoquées. «Il faut dire que dans ce domaine, nous avons effectivement les moyens d’accompagner le Gabon dans ses relations avec ce Fonds très important, dont les montants sont extrêmement conséquent, en termes de capacités d’engagement», avait affirmé le diplomate français.

Etablissement public au cœur du dispositif français de coopération, l’AFD agit depuis soixante-dix ans pour lutter contre la pauvreté et favoriser le développement dans les pays du sud et dans l’Outre-mer. Au moyen de subventions, prêts, fonds de garantie ou contrats de désendettement et de développement, elle finance des projets, programmes et des études. Elle accompagne ses partenaires du Sud dans le renforcement de leurs capacités.