Paul-Marie Gondjout prédit la fin du régime Bongo
Réagissant à un article du journal Le Douk Douk mettant en doute la filiation d’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba, son beau-père s’est insurgé, se faisant au passage l’augure du départ d’Ali Bongo du pouvoir.
C’est un couple Gondjout visiblement outragé et en colère qui est apparu, le 27 mars dernier à Libreville, après la parution, quatre jours plus tôt, d’un article de l’hebdomadaire Le Douk-Douk intitulé «Qui est le père de la fille de Chantal Myboto ?» Un papier que l’époux de Chantal Myboto qualifie d’«inepties ramassées dans le marigot pollué des arcanes du palais du bord de mer et de ceux qui l’occupent». Le journal met, en effet, en doute la filiation de la fille de l’épouse de Paul-Marie Gondjout, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba. Un acharnement motivé par le fait qu’«en découvrant de nombreuses incohérences dans la gestion du dossier de la succession d’Omar Bongo et les dissimulations d’informations à certains héritiers, (son) épouse alors tutrice de sa fille mineure jusqu’en 2011 a décidé de la sortir de l’indivision par la voie amiable qui est une procédure tout à fait légale pour un héritier qui ne souhaite pas y rester en recevant de la succession ce à quoi il a droit».
Face au refus des aînés de la fratrie de s’accorder sur une solution à l’amiable, Chantal Myboto Gondjout s’est ainsi vue dans l’obligation de recourir à des avocats pour défendre les droits de sa fille. «N’était-ce pas normal pour une mère de protéger sa fille que de le faire ? Qui ne l’aurait pas fait pour son enfant et pourquoi refuser qu’elle accédât aux informations les plus élémentaires sur ses droits ? Que cela cachait-t-il ?», a interrogé Paul-Marie Gondjout, révélant : «Les avocats se sont ainsi rendus compte en compilant les dossiers de la succession qu’un héritier, Ali Bongo revendiquant à lui seul 25% de la succession, n’avait jusqu’à lors fourni aucun document officiel de naissance en l’occurrence un acte de naissance qui le lierait naturellement à Omar Bongo». D’où la demande faite au procureur de la République de Nantes d’obtenir du service central de l’état-civil, qui archive tous les actes de naissance des africains francophones nés avant 1960, l’acte de naissance d’Ali Bongo. «C’est ainsi qu’est apparu dans ce dossier le problème de l’acte de naissance d’Ali Bongo pour comprendre pourquoi il n’avait, six ans après, toujours pas fourni, contrairement aux autres, ses papiers de naissance après avoir promis de le faire devant notaire. Rien que ça !», a lancé le beau-père d’Onaïda Maïsha Bongo Ondimba.
Paul-Marie Gondjout s’offusque de ce que ce «journal et les mains noires derrière lui en vinssent à violer l’intimité de la mort de (son) fils et sa mémoire en se risquant à raconter d’aussi grossiers mensonges sur les circonstances de son décès».
Dans sa dernière parution en effet, Le Douk Douk affirme que Paul-Marie Gondjout ne serait pas le père biologique du fils du couple, décédé il y a 12 ans. Or, rebondit le père du disparu, «Ali Bongo, son épouse Sylvia, sa mère Joséphine, et certains de ses frères et sœurs ne sont-ils pas venus à notre domicile nous manifester leur compassion en cette circonstance ? Dois-je croire que c’était une mise en scène ? Leur père Omar Bongo en voyage en Espagne ne nous avait-il pas fait parvenir un message de condoléances pour exprimer sa solidarité avec notre deuil. Que signifie alors cette abomination macabre ?». Et Paul-Marie Gondjout de souligner que si cette polémique autour de l’héritage d’Omar Bongo perdure, «c’est parce qu’Ali Bongo Ondimba refuse de faire la lumière sur ses vrais documents de naissance. Cela empoisonne le climat politique national, il empoisonne maintenant sa vie privée dans le cadre de la succession de son père tellement sa vie publique pour ne parler que de celle-là est truffée de mensonges, contre-vérités et dissimulations».
Se refusant à intenter un procès au journal Le Douk Douk et ses responsables, l’époux de Chantal Myboto-Gondjout estime que «la mémoire de (son) fils et ce qu’il représente pour (eux) ne mérite pas qu’il soit l’objet du folklore d’une justice à qui on fait jouer le mauvais rôle». «Je ne veux pas être le juge de ce journal et de ses soutiens tapis au bord de mer. Une autre justice, une justice intemporelle et sans limite, la vraie, s’appliquera à eux», a-t-il laissé tomber, non sans déclarer que la fin du régime actuel est inéluctable : «Elle est écrite et elle se presse d’arriver», a-t-il asséné.
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La même presse qui joue ce jeu va être derrière le nouveau président du Gabon en 2016. Ali pensait nous gérer comme des,moutons? Il doit partir d’ici sans un rond, lui et sa bande. meme un enfant mort rentre dans les insultes de vos problèmes politiques ? J’aime pas les myboto mais je prône la justice. Ali si les salaires ne changent pas, pas prix des maisons et de bouffe aussi Ali dit déjà au revoir à la belle vie. Plus de présidence et plus d’héritage, ah ah ah ah
#missive… je te dis… un innocent… et eux-même ne réalise pas qu’ils viennent juste de booster le capital sympathy des GONDJOU qui font parti de leurs advaissaires les plus coriace… tout ça pourquoi parce que n’étant pas de ce pays ils ne comprennent pas le rapport particulier que les gabonnais ont avec la mort… que nous respectons les morts en référence à notre propre passage à l’au-delà même si nous n’aimios pas la personne décédé ou avions un grief contre elle….
Des voleurs et des receleurs viennent sans scrupules se battre et se déchirer sur le butin du vol, devant la victime, le peuple Gabonais, et il se trouve que non seulement ce peuple observe apathique, indifférent, comme si cela ne le concerne pas, mais en plus il est des Gabonais pour parler de « prôner la justice », comprenez une juste répartition du butin. Il est des peuples qui méritent ceux qui les gouvernent. « Toi aussi, On va faire encore comment, le mouton broute ou il est attache.. » Ali et le PDG en ont pour longtemps.
Les Bongo adorent mettre sur scène leur vie privée, qui n’est pour nous qu’un divertissement de base étage. ils gagneraient en grandeurs s’ils apprenaient à gérer les affaires de famille dans la discrétion. Tout le monde sait que leur héritage n’est autre que l’agent détourné par Omar durant tout son exercice, et que nous aussi nous sommes en droit de revendiquer ce que de droit…
Vous avez parfaitement raison Koumangoye. Quel est ce pays où des receleurs et des voleurs, par le simple de se dire de l’opposition, accusent de vo; ceux dont ils réclament une partie de l’héritage. Les Myboto/Gondjout croient vraiment que si le régime venait à tomber comme ils l’espèrent, ils n’auront pas de compte à rendre à la nation gabonaise? Ils peuvent financer dynamique unitaire et le reste de l’opposition par centaines de millions, cela ne les exonère pas de leurs responsabilités dans ce qu’ils dénoncent.
GabonReview doit s’offrir les services de journalistes spécialisés pour investiguer et approfondir certains sujets.
On ne doit pas faire de la rédaction pour produire des articles aussi vagues ou juste reformuler des contenus trouvés sur Internet comme dans cette affaires Gondjout-Ali.
Vous gagnerez encore en crédibilité si vous développer sérieusement des sujets comme l’économie, l’éducation, la santé… Des sujets qui permettent au Gabonais de prendre des décisions sur leur développement économique et social.
Le Gabonais Lambda aime les faits divers. Mais il y a aussi des gabonais et surtout des institutions et entreprises gabonaises qui ont besoin d’informations pour créer de l’emploi pour leur compatriotes. Vous n êtes pas dans le bénévolat non plus. Vous avez un modèle d’affaires à soutenir et des journalistes à payer.
Offrez nous des articles plus pertinents. Des études sur l’économie du pays. Des statistiques. Des données. Des analyses pertinentes. Allez dans nos universités et lycées; dans nos hôpitaux; dans nos PME(s); vous y trouverez des sujets a traiter.
Décrivez le quotidien d un médecin. Décrivez nous le parcours d un patient. Faites la promotion des quelques gabonais qui ont réussi autrement que par la politique. Les gabonais ont besoin de modèles autre que les ministres. Tout le monde ne peut pas être ministre ou sénateur ou président de la république.
Faites des développements sur : pourquoi les gabonais ne sont pas majoritaires sur la création de salons de coiffures; sur la création de centres de maintenances (garages); Investiguer sur combien leur coûte la création d’un salon de coiffure. Et pourtant nous formons plusieurs gabonais depuis des décennies (Lycée Technique…).
Stimuler les gabonais à changer de paradigmes;
De grace sortez les gabonais de l’ignorance, de la paresse et de la naïveté.
Cherchez sur Gabonreview (rubriques people, économie, société, culture, édito, etc.) Nous traitons bien de ces sujets qui vous tiennent tant à coeur. Pour le reste, permettez au petit quotidien que nous sommes (4 personnes) de traiter assez rapidement l’actualité journalière du pays. Avec notre effectif on ne peut pas faire plus. La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a.
Pour ce qui est de cet article, il n’a nullement été pioché sur le Net, mais d’une conférence de presse donnée par M. Gondjout. Nous rendons simplement compte, cher monsieur ; peut-être avec un peu de retard, mais la rédaction est souveraine.
@Mounzeyi. Crée ton journal… De quel droit tu veux dicter une ligne éditoriale ou un contenu à une rédaction souveraine ? Gabonreview est un quotidien d’information en ligne…. Point barre…. Ce que tu dis n’est pas dans son mandat… Crée ton journal, toi la savant qui est prêt à lire un livre par heure….Qui t’a dit que ce qui est dit dans cet article a été trouvé sur le net ? C’est un compte rendu d’une conférence de presse… Et le compte rendu est un genre journalistique pratiqué partout dans le monde par tous les journaux d’informations…. Si tu es savant, achète tes livres….
Mounzeyi,
GR, n’a fait que divulguer certains extraits des propos tenus par le mari de Chantal lors de sa conférence de presse, donc il n’est pas allé pioché sur le net.
Créez votre blog et on verra la qualité de votre analyses et écrits, à vous lire , il apparait évident que vous êtes un fervent lecteur du Douk-Douk , du scribouillard et de l’Union, n’avez vous pas remarqué que les gabonais ne s’intéressent pas à leurs écrits? parce qu’ils ont fini par réaliser que c’étaient de la presse d’égout, seules des personnes comme vous accordent encore du crédit à ces torchons, ne demandez pas à GR de fusionner, de s’unir à cette presse qui n’alimente que des ragots, qui ne fait que glouglouter comme les égouts….Gr n’est pas une presse polluée
on y respire de l’oxygène et non du gaz carbonique.
Enfin, respectez la mémoire des défunts, celui d’un petit innocent !
Soutien total à Onaïsha. Tu dois aller jusqu’au bout, jusqu’au fond de cette histoire. Ali et Pascaline prennent trop les gabonais pour leurs strings là qu’ils portent tous les deux.
Cet article est un compte rendu d’une communication. Ce qui importe ici ckest de nous rapporter le plus fidèlement possible l propos de Monsieur Gondjout. Et c’est le cas.
Libre à http://www.gabonreview.com ou un autre de rédiger un article d’analyse, d’investigation et pourquoi pas de mensonge.
Entièrement d’accord avec Koumangoye et Ecriture.
Justice a deux vitesses.
Voila une femme qui a contribue avec son pere (le seul instituteur au monde milliardaire) au pillage du Gabon et qui se reclame de l’opposition pour la cause des Gabonais dont elle ne se souciait guere du temps du « bouffage », qui vient maintenant revendiquer le fruit du vol de ce meme peuple rien que pour sa fille. Et il se trouve des gabonais (amnesiques) qui soutiennent cela. En droit, le voleur et le complice ecopent souvent des memes peines. Si les Bongo doivent payer…les Myboto aussi. Pas de justice a deux vitesses pour les pillards du Gabon.
une famille des voleurs,heureusement qu’OMAR des plateaux connaisait bien dribler si non on serait aujourd’hui au ko complet;la congolaise etait très forte avec son coup de rein que chantal n’avait pu offrir à OMAR;heureusement pour elle que ngoudjout benjamin passait par là et que ngoudjout soeur ait tout fait pour la future belle soeur rivale et comprennez dans quel monde on se trouve quoi:comme disaient les bidasses au suivant sans rancune.
Pauvre Onaisha ne sait plus à que saint se vouer;tantot Omar,tantot Sandja comme père;des voleurs et des réceleurs sans scrupules se battent et se déchirent sur le butin du vol.devant leur victimes:le peuple gabonais.comment des voleurs de cette espèce peuvent parler d’equité et de justice?sont-ils justes eux maintenant?ou bien ils ne connaissent plus le droit,cependant ils des avocats maison?
Même le prince consorts vient parler. Quel pays? Celui qui dort dans le lit d’Omar Bongo, met ses peignoirs, se couvre de ses draps… Un vrai gigolo. Dans une famille sérieuse où les gens ont le sens de la dignité, on aurait depuis des lustres demandé que tu changes de nom pour t’appeler Myboto Bongo. La honte a vraiment foutu le camp.