L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a inauguré, le 26 mars à Libreville, le Centre d’information de l’administration gabonaise (CIAG), une entité à travers laquelle les usagers pourront obtenir toutes les informations d’ordre administratif.

La photo de famille de l’évènement. © Gabonreview

La photo de famille de l’évènement. © Gabonreview

 

Signature de la convention entre les directeurs généraux de l’Aninf, Alex Bongo Ondimba (à g.), et de Samtosa, Jean-Lié Massala, le 26 mars 2015 à Libreville. © Gabonreview

Signature de la convention entre les directeurs généraux de l’Aninf, Alex Bongo Ondimba (à g.), et de Samtosa, Jean-Lié Massala, le 26 mars 2015 à Libreville. © Gabonreview

L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a officiellement lancé, le 26 mars dernier à Libreville, le Centre d’information de l’administration gabonaise (CIAG). Concrètement, il s’agit d’un centre d’appel, qui peut se définir comme un ensemble de moyens, humains, immobiliers, mobiliers et techniques, qui permet de prendre en charge la relation à distance entre une marque et son marché. Dans le cas d’espèce, il s’agit d’une plateforme à travers laquelle tout usager peut recueillir des informations sur les procédures et formalités administratives. Son fonctionnement a assuré par la PME gabonaise Samtosa, spécialisée dans l’édition de services à valeur ajoutée dans les télécommunications.

Selon le chef de projet, Yannick Mickelet, le CIAG vise certains objectifs, à savoir : «favoriser l’éclosion de nouveaux services, renforcer le partenariat public-privé, améliorer l’efficacité su service public, optimiser le traitement des dossiers communs entre administrations et améliorer la collaboration inter-administrations». Cet espace devra permettre de moderniser le système d’information de l’administration, vulgariser les prestations et procédures, améliorer la réactivité et l’efficacité, désengorger les administrations et limiter les déplacements inutiles pour obtenir des informations auprès de certaines administrations.

Ainsi si un usager souhaite obtenir des informations sur une formalité ou un acte administratif, ou plus généralement sur l’administration, il lui suffit de composer le «8181» depuis son téléphone (appel payant). A titre d’exemple, si un tiers souhaite se faire établir un acte de naissance ou un passeport, il peut tout simplement appeler le CIAG, qui lui fournira la liste des documents à fournir pour l’établissement dudit document, à défaut de faire le déplacement de l’administration concernée pour recueillir ces informations. Pratique. Reste à savoir si le CIAG, qui dispose à peine d’une dizaine d’opérateurs, saura contenir la demande, qui ira certainement grandissante.

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. John mba dit :

    En toute objectivité, on se gourre une fois de plus. On veut substituer un pb par un autre pb en voulant le résoudre. Nous sommes à l’aube d’Internet. Vulgarisez cet outil et mettez en place des sites pour chaque administration ou ces informations seront disponibles gratuitement sans avoir à débourser pour le prix d’un appel et faire la richesse de ces compagnies ou on a des actions. Concrètement, ça change quoi d’avoir des informations sur la constitution d’un dossier de passeport quand ça ne change rien à la longue file d’attente au cedoc, au dessous de table, à l’arrogance et l’inconsideration des agents qui y travaillent? Quand allons nous arrêter de prendre les autres pour des imbéciles abrutis incapables de comprendre la réelle motivation de nos manœuvres?

  2. Foutaise241 dit :

    Entités sur entités, agences sur agences, lourdeurs sur lourdeurs, et les caisses sont vides à cause des détournements (Delta Synergie et autres). Rien, absolument rien n’avance en profondeur, en surface ça brasse de l’air.

  3. okongo dit :

    Cet ANINF inutile qui tire le frein à main du développement du numérique dans ce pays

  4. eternite dit :

    Bonjour,

    Je ne suis pas tout a fait d’accord avec vos propos….mais je vous rejoins sur le fait que ce n’est pas l’ANINF de coordonner les informations administratives du pays; cela doit au revenir au service du premier ministre comme c’est le cas en France avec le 3939 service publique.

    Ensuite la démarche est louable, car ce service est là pour informer les compatriotes sur toutes les démarches administratives ( passeport, carte grise, permis de conduire, acte de naissance et j’en passe ), cela doit etre completer par des horaires d’ouverture de services correctes et des institutions dui fonctionnent… mais dans notre pays… la problématique est qu’une aussi bonne idée n’a pas l’adhésion de toutes les parties.

    • PIP dit :

      Samtosa est un prestataire privé. Avec les jeunes fonctionnaires qui trainent chez eux faute d’occupation on aurait pu… mais on prefere enrichirir les amis et les compagnies de telephonie ou on a des actions en synergie avec synergie

  5. JOHN SIMPLIX dit :

    A L’HEURE OU LE MONDE ENTIER BASCULE DANS L’OPEN DATA CETTE INITIATIVE EST CLAIREMENT UNE REGRESSION ET CONFIRME LE MANQUE DE COMPETENCES DU GABON EN MATIERE D’INTELLIGENCE DOCUMENTAIRE. J’INVITE LES RESPONSABLES DE L’ANINF DE LIRE LA DEFINITION DE L’OPEN DATA DANS WIKIPEDIA APRES QUOI QU’ILS NOUS DISENT CE QU’EST DEVENU LE PROJET GOL (GABON ON LINE).
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    Une donnée ouverte est une donnée numérique d’origine publique ou privée. Elle peut être notamment produite par une collectivité, un service public (éventuellement délégué) ou une entreprise. Elle est diffusée de manière structurée selon une méthodologie et une licence ouverte garantissant son libre accès et sa réutilisation par tous, sans restriction technique, juridique ou financière.

    L’ouverture des données (en anglais open data) représente à la fois un mouvement, une philosophie d’accès à l’information et une pratique de publication de données librement accessibles et exploitables.

    Elle s’inscrit dans une tendance qui considère l’information publique comme un bien commun (tel que défini par Elinor Ostrom) dont la diffusion est d’intérêt public et général.

    En Europe et dans certains pays, des directives et lois imposent aux collectivités de publier certaines données publiques sous forme numérique.

  6. nel garnett dit :

    c’est vrai je suis gabonais mais qu’on fasse travailler les gabonais pendant plus de 9 mois sans être remumerer pour un soit disant nouveau projet c’est regrettable. notre cher pays est plonger dans une mafia qui laisse a désirer les comportements de plusieurs responsable de l’administration. Étant parmi les premiers agent de ce centre nous avons été abuses mes collègues et moi tenez vous bien prés de 9 mois sans un dirham et aujourd’hui on relance ce ciag a la con pour exploiter encore des jeunes gabonais profitant du defecite d’emploi et la naïveté de ces derniers ce salop de massala le paieras tôt ou tard que le tout puissant le garde en vie

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