Election du président de la Linaf : Joël Anicet Birinda, prendre les mêmes et recommencer
Défendant un bilan jugé satisfaisant, le président sortant de Ligue nationale de football (Linaf), candidat à sa propre succession, entend parachever son œuvre.
Donnant la réplique à ses adversaires, le président sortant de la Ligue nationale de football (Linaf) est entré en campagne le 22 mars à Libreville. Joël Anicet Birinda dit être en lice pour défendre son bilan à la tête de la Linaf. «Je suis candidat pour porter un projet, celui d’optimiser et de pérenniser notre modèle de football professionnel. Je suis candidat pour diriger et développer notre Linaf», a-t-il déclaré, affirmant être animé par «la forte volonté de parachever l’œuvre engagée en 2011, en sollicitant un deuxième mandat». Bien entendu, le président sortant défend son bilan, rappelant les chantiers initiés sous sa conduite, notamment les relations institutionnelles, la naissance du championnat de deuxième division ou encore l’attractivité du championnat national.
L’on peut également évoquer la subvention par club, réévaluée à 900 millions de francs en moyenne par club sur quatre saisons contre 50 avant le mandat du président sortant, la création de plus de 1000 emplois sur deux ans, la signature d’un contrat avec un équipementier exclusif pour les 14 clubs de D1, etc. «Au cours des deux dernières années, fort de mon engagement, nous avons redonné espoir aux amoureux du ballon rond à la faveur des fondements de notre football professionnel et grâce à de nombreux acquis, qui matérialisent mon action vers l’objectif qui a été fixé à la Linaf», a soutenu Joël Anicet Birinda, qui a par la suite décliné ses ambitions. Celles-ci consistent à rechercher des partenariats au Gabon et à l’international, consolider le partenariat avec Airtel, finaliser et mettre en œuvre l’accord avec le groupe Canal +.
Il s’agira également de dynamiser le partenariat avec Errea et faire la promotion des acteurs du championnat à travers divers évènements. En somme, il sera question de «porter à maturité durant les quatre prochaines années, le modèle du football professionnel au Gabon que nous avons entamé depuis deux ans, et qui est dans sa phase d’incubation». Une ambition qui exige de «renforcer la gouvernance de la Linaf, des clubs et de relever le niveau du jeu du championnat pour susciter l’engouement du public, l’intérêt des sponsors et légitimer les efforts consentis». Joël Anicet Birinda dit être entouré, pour mener à bien sa mission, d’une équipe multidimensionnelle, composée d’hommes et de femmes d’expérience, créatifs, innovants et enthousiastes.
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