Education : Le démenti de la commission nationale de l’Unesco sur l’année blanche
Si l’organisme national en charge de la coopération avec l’Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et le gouvernement viennent d’assurer qu’aucune décision invalidant l’année scolaire n’a encore été prise, les cours sont toujours suspendus et rien n’indique qu’une reprise est possible.
Y a-t-il oui ou non année blanche au Gabon ? Non ! Ou du moins pas encore. Dans tous les cas, l’organisme national en charge de la coopération avec l’Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a démenti les rumeurs véhiculées par les réseaux sociaux, et selon lesquelles elle aurait décrété l’année blanche au Gabon. Dans un communiqué publié le 17 mars dernier par le secrétaire général de la commission nationale pour l’Unesco, il apparait que «ces allégations sont totalement infondées tant du point de vue de la forme que du fond». «L’Unesco étant fondamentalement attachée au respect de la souveraineté de ses Etats membres, elle ne saurait en aucun cas interférer dans le système éducatif du Gabon», a fait savoir Juste Joris Tindy-Poaty. «La question de la validité ou non de l’année scolaire en cours ne peut être que du seul ressort du gouvernement gabonais», a-t-il tranché.
Une information confirmée par le ministère de l’Education nationale, qui a, pour sa part, précisé que «le Gabon, Etat souverain, seul habilité à le faire, n’a pas décrété une année blanche». Le gouvernement a saisi cette occasion pour rassurer la communauté nationale, les parents d’élèves et les élèves, ainsi que les enseignants sur un certain nombre de points. Premièrement, le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 4e trimestre est effectif depuis 10 mars 2015. «Seuls les cas résiduels relevant de la programmation et concernant un certain nombre d’établissements sont en cours de traitement et de règlement», précise-t-on. Ensuite, des mesures de sécurité particulières sont, d’ores et déjà, prises pour assurer le bon déroulement des cours, la protection des biens et des personnes, notamment des élèves, enseignants et personnels administratifs. Enfin, conclut le gouvernement, le calendrier scolaire et des examens ont été réaménagés, le nouveau chronogramme devant être communiqué aux chefs d’établissements dans les tout prochains jours.
Si elles paraissent claires, ces précisions ne changent rien à la situation actuelle. Bien au contraire, elles jettent le trouble dans l’opinion. Le réaménagement du calendrier scolaire et des examens suppose, en filigrane, leur déroulement à venir. Sur quelle base seront-ils organisés alors que les programmes scolaires sont très loin d’être achevés ? Pis, les cours sont toujours suspendus et rien n’indique qu’ils reprendront incessamment. Pour l’heure, les enseignants campent sur leur position et maintiennent leurs revendications clés : l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel de garantie (Smig) et la revalorisation du point d’indice. Affaire à suivre…
4 Commentaires
Il semblerait qu’il y a une reprise timide des cours avec les professeurs expatriés, mais après plus de 6 semaines d’arrêt de cours, le réaménagement du calendrier scolaire et des examens se fera quand ? A quelle allure se feront les cours en classes d’examens pour rattraper le retard ?
Pour les élèves de Terminal par exemple qui se sont inscrits à Campus-France pour solliciter des inscriptions dans les établissements supérieurs en France, leur Baccalauréat sera t-il pris en compte ?
C’est même là où réside tout le problème de cette année scolaire. Ils vont surcharger aux enfants un volume de cours dépassant la normale pour essayer de rattraper le retard causé par la grève. Ceux des classes d’examens seront surmenés et pourraient stresser à l’approche des examens, ce qui aura des conséquences sur les résultats.
On veut sauver la face aux yeux de l’UNESCO avec une année scolaire à deux vitesses alors que les enfants n’auront pas appris grand chose cette année-ci.
Le culte de la médiocrité, c’est ça l’apanage du système PDG. On s’en fiche de la qualité, on se contente de l’à-peu-près, d’où l’achat des faux diplômes.
Contrairement a ce qui ce racontait dans libreville les syndicats on prient les enfants otage ils sont transformés cette noble revendication sociale en un fait politique refusant tout dialogue malgré les multiples satisfaction de l’Etat : payement de la PIP du 4 émue trimestre et l’attribution de 453 postes budgétaire aux enseignants c’est quand une avancée considérable et une volonté du gouvernement de satisfaire les revendications des enseignants ou bien ?
Marcel gomez c’est rien pour toi tous les enseignants et enseignantes sont stériles? donc quand quelqu’un sacrifie son enfant pour le bien de tous les enfants il faut le respecter moi je sais que beaucoup de pères et mères gabonaises aujourd’hui déconseillent leurs enfants d’embrasser la carrière d’enseignant au vu du peu de respect que leur témoigne les gens à qui on a demandé de gérer l’argent de nous tous !