En visite à Moscou du 17 au 19 mars, le ministre des Affaires étrangères fera le point, avec son homologue russe, des relations bilatérales entre les deux pays et des conflits sur le continent africain.

Emmanuel Issoze-Ngondet. ©zamanfrance.fr

Emmanuel Issoze-Ngondet. ©zamanfrance.fr


 
Le ministre des Affaires étrangères est attendu à Moscou, en Russie, dans le cadre d’une visite de travail qui s’étalera du 17 au 19 mars prochain. Emmanuel Issoze-Ngondet échangera avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, sur le règlement des crises en Afrique et la coopération bilatérale. «Les deux ministres échangeront leurs vues sur les questions d’actualité des relations internationales et régionales. Ils focaliseront leur attention sur le règlement des crises en Afrique», précise un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Bien souvent, qui dit Afrique dit guerre et souffrances humaines. Rwanda, Burundi, République démocratique du Congo, Liberia, Somalie, Angola…Autant d’exemples qui renforcent cette image. Plus inquiétant : dans de nombreuses régions d’Afrique subsaharienne, crises et conflits sont un mal endémique. Autant de points qui devraient donc constituer la trame des échanges entre les chefs des diplomaties des deux pays. Pour sûr, la menace Boko-Haram, qui se fait de plus en plus pressante sur le continent, notamment en Afrique centrale, ne sera pas en reste.
Au titre de la coopération Gabon-Russie, «la discussion portera sur l’évolution des liens russo-gabonais dans les domaines politique, économique, commercial et culturel», souligne le ministère russe des Affaires étrangères. Déjà, les deux parties peuvent se satisfaire de la signature de l’accord bilatéral sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, entré en vigueur en 2011 et contribuant au développement du dialogue politique avec le Gabon. Sur le plan économique, l’intérêt des sociétés russes pour le Gabon s’accroît constamment, surtout dans le domaine pétrolier, mais aussi dans les industries de transformation, construction mécanique, des technologies de l’information et de la communication etc. A ces secteurs, il convient d’ajouter le soutien dans la formation des cadres gabonais. Au mois d’octobre 2014, plus de 400 citoyens gabonais ont fait leurs études supérieures en Russie.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Sylvain dit :

    Libreville fermerait-elle la porte de l’élysée pour ouvrir celle du Kremlin ? 😉

  2. Ozavinoga77 dit :

    Quelle est la situation de l’Ambassade du Gabon en Russie, à ce jour? Il y a 2 ans, les diplomates furent expulsés des locaux suite à une décision judiciaire pour non paiement des loyers.

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