Football : Jubilation de CF Mounana et désillusion de Mangasport

Respectivement engagés en coupe de la Confédération africaine de football (Caf) et en ligue des champions africaine, les deux clubs ont connu des fortunes diverses. L’un a pris une option pour le tour suivant, tandis que l’autre va devoir revoir ses ambitions à la baisse.

Supporters de Mangasport. © starafrica.com

Représentants du Gabon sur la scène continentale, le CF Mounana et Mangasport étaient de sortie le week-end dernier dans le cadre des matches aller des 16^e de finale des compétitions africaines. Engagé en coupe de la Confédération africaine de football (Caf), le CF Mounana, opposé le 15 mars à Libreville au Power Dynamos FC de Zambie, a pris une option pour le tour suivant en atomisant son adversaire 4-0. Un match à sens unique durant lequel George Ambourouet a ouvert le score à la 19^e. Véritable poison pour la défense adverse, Cédric Biyogho s’est, quant à lui, illustré par un doublé (50^e et 58^e). Le clou a été enfoncé par Djako Arafath, qui a inscrit le quatrième but de son équipe. Un score très favorable pour CF Mounana, qui peut se permettre de rêver aux 8^e de finale. Prudence tout de même, car il reste encore 90 minutes à jouer, dans deux semaines.

En lice, pour sa part, en ligue des champions africaine, Mangasport a vécu, quant à lui, un après-midi cauchemardesque 24 heures plus tôt à Moanda, dans le sud-est du pays. Le club de Comilog s’est, en effet, lourdement incliné, 1-3, face au Stade Malien. Visiblement plus en jambes et mieux inspirés, tactiquement et techniquement, les visiteurs ont maitrisé leur sujet avec le doublé de Mamadou Doumbia (12^e et 75^e) et une réalisation d’Abdoulaye Sissiko. Entre temps, les locaux ont réduit le score sur pénalty par Lionel Yakouba (71^e). Une sévère défaite qui hypothèque les chances de qualification de Mangasport, qui a indubitablement payé son manque de compétition. En l’état actuel des choses, avec l’absence de championnat, il n’est pas sûr que la donne change dans deux semaines. Mais sait-on jamais : un miracle est toujours possible. Du moins, pour les plus optimistes.