Reprise des cours : Les conditionnalités des élèves
Au terme d’une assemblée générale tenue le 14 mars dernier au Lycée d’application Nelson Mandela, le collectif des coopératives scolaires de Libreville a conditionné la reprise des cours à la satisfaction de quelques revendications.
De l’avis des secrétaires généraux des coopératives d’une vingtaine d’établissements d’enseignement secondaire de Libreville, rien ou presque n’a été mis en œuvre, au niveau de l’administration, pour permettre une reprise effective des cours. En bute à des difficultés récurrentes depuis des années, les représentants des élèves en ont discuté le 14 mars 2015 au Lycée d’application Nelson Mandela. Au terme de cette assemblée générale, une note, en contradiction avec l’appel lancé récemment par quelques syndicats, a été rendue publique.
De fait, alors que, le 14 mars courant, un message électronique attribué à la coalition Mosaapp/ TGV/ Synas/ Synafopra appelait les travailleurs à une reprise effective des activités, le porte-parole du collectif des coopératives scolaires de Libreville indiquait, quant à lui, que les élèves ne reprendraient le chemin des classes que si les enseignants garantissent qu’il n’y aura plus d’arrêt des cours. «Nous ne reprendrons pas les cours sans la garantie d’une validation des diplômes gabonais de cette année à l’extérieur du pays», a indiqué Larissa Ella, exprimant la crainte de voir le retard accusé du fait de la grève et des nombreux arrêts jeter le discrédit sur la qualité et la validité des résultats de fin d’année.
De même, affirmant que cette prise de position ne doit pas être tenue pour le signe d’une volonté d’engager un bras-de-fer avec les autorités administratives, le collectif des secrétaires généraux des coopératives scolaires de Libreville n’en a pas moins rappelé que de nombreux établissements, aussi bien dans la capitale qu’à l’intérieur du pays, souffrent des mêmes difficultés depuis plusieurs années, sans que rien ne soit entrepris pour y remédier. «Nous ne reprendrons pas les cours tant que les questions liées à la remise des bourses d’étude, les difficultés logistiques, le manque d’assainissement et l’absence des subventions pour les coopératives, ne seront pas réglées», ont-ils lancé. Alors que le porte-parole de la présidence de la République, a appelé à l’arrêt de la grève dans l’administration publique, sous peine de sanction, la semaine qui commence risque d’être mouvementée et riche en contradictions. D’autant que les différentes organisations syndicales du secteur public sont désormais entrées dans une guerre sournoise.
23 Commentaires
Je pense que les jeunes ont raison. C’est surtout leur avenir qui est engagé et ils doivent faire valoir leur position. Même la grand mère au village qui nous encourageait à aller à l’école, au vu des facilités de réussite injustifiées accordées aux gens qui n’ont pas été vraiment à l’école, a abandonné d’encourager les petits d’aujourd’hui. « L’école de nos jours ne vaut plus rien » – pour reprendre ses termes.
Jeunesse Gabonaise, blagueur et instrumentalisé!!!. Il faut une bombe atomique dans ce pays pour tout recommencer à zéro.
c’est vous qu’on attendait, fistons
C sur qu’en refusant la reprise des cours ils se garantissent mieux le soucis de validation de leur année a l’extérieur. Conneries.
Tu es insensible au message de ces enfants et te réjoins des difficultés qu’ils rencontrent dans le système éducatif gabonais parce que tu n’es pas parent d’élève.
Alors tais-toi, au lieu de tirer sur l’ambulance.
c’est quoi la conneries ou les conneries?
franchement!le pays va mal a tel point? ha ça mais que pense le gouvernement pour sauver l’année
franchement le pays va mal à ce point?
on peut pas vouloir d’une chose et de son contraire
LOOOOOOOOLLLL
strctures sans statut juridique légal….
leur disolution et fermetutre peut être prononcé par chaques chefs d’établissment…
Vraiment que la connerie. Vous êtes pas assez patriotes les uns et les autres vous pensez que s’il y a année blanche c’est au détriment de qui de tout le monde on est tous gagnant comme on est tous perdant.
Quelle tristesse de constater que lorsque le leadership fait défaut, ce sont les enfants qui doivent se mettre à penser comme des adultes, à la place de adultes. A quoi ça sert d’entreprendre un voyage, si tu n’est pas sûr d’arriver à destination. La logique de ces jeunes est irréfutable.
Rigolos , ces gosses bientôt , ils auront aussi un syndicat des coopératives scolaires , c’est une jeunesse à la dérive ,politisée et mal formée , à l’image de leurs enseignants, ils ont optés pour la culture de la paresse , après on viendra pleurer des diplômes devant sainte marie , c’est regrettable pour les parents qui encouragent leurs enfants dans ce genres de bêtises , vraiment, merci aux enseignants qui m’ont tenus car ils avaient la vocation de ce qu’ils faisaient et celle des grèves et ca fait de nous des responsables et non les futures braqueurs que l’ont voient aujourd’hui , une jeunesse de honte
C’est plutôt toi le Pédé-zozo.
Honte à toi qui te complais dans la médiocrité de ce système éducatif dont ton pouvoir PDG qui règne depuis 47 ans a causé le pourrissement. C’est la culture de la contre-façon que vous avez développé (faux diplômes, faux actes de naissance, âges rectifiés). Résultat : l’administration gabonaise est plombée par les pesanteurs des fonctionnaires médiocres.
C’est vraiment regrettable pour toi d’insulter ces enfants courageux et responsables qui ont pris conscience que le système éducatif est enlisé et ont décidé de prendre leur avenir en main.
Quand on est dans un Etat voyou, dirigé par des gouvernants voyous, la population devient voyou ! Qui peut encore respecter un chef d’Etat qui avoue publiquement qu’il a usé de faux documents (acte de naissance et diplômes) pour accéder au pouvoir ? Qui peut écouter un Porte-parole ancien bagnard ?
Honte à toi et à ton système PDG qui êtes en train de couler comme le Titanic. Sache que nos enfants ont décidé de sauter dans les canots de sauvetage que de couler avec vous, OK ?
Merci Koulou tu as tout dis, j’ai honte de constater qu’il y-a encore des visionnaire sans la moindre vision
Merci à toi Koulou, tout est dit dans tes mots. C’est vraiment triste de constater l’égoisme de certains de nos compatriotes. une choses est certaine, le changement est en cours et ils chacun répondra de ses actes dans ce pays.
Bravo, koulou ! Merci de nous apporter, à ces gosses et moi, en tant que chef de famille, le soutien que nous espérons de nos compatriotes. Ils disent bien que « depuis des années, ils espèrent une amélioration de leurs conditions d’études ». Or, où va cet argent destiné à cette amélioration depuis tout ce temps ?
Grand merci à vous Koulou la tortue ! Ce fameux visionnaire ne voit pas plus loin que son nez. S’il avait ne serait ce que le BEPC, il se serait abstenu d’ecrire pareilles inepties. Moi ce que je constate, c’est une jeunesse vaillante et consciente. J’espere en tant que parent, que les autorités se montreront sensible à ces démarches entreprises par nos enfants.
le « viosonaire »,ce n’est pas du tout respectueux et responsable d traiter nos petits frères et soeurs d « rigolos ». Ce n’est pas juste d les présenter ainsi.
Vous écrivez: »merci aux enseignants qui m’ont tenus car ils avaient la vocation de ce qu’ils faisaient … ». Beh très cher « viosionaire »,en vous lisant,puisqu’il s’agit là d formation,j’ai eu du mal,et certainement ceux qui vous ont lu,à croire que vous avez été bien formé par ces « enseignants » dont vous vantez le mérite. Car,quelle ne fut pas ma surprise de remarquer que votre court texte est mitraillé d nombreuses fautes grammaticales,orthographiques! En cela,vous illustrez bien le système politique actuel qui nous gouverne: un système de la tocardise déMONcratique et déconcertante!
Salut!
Je suis vraiment touché par le message des enfants car ils pensent et raisonnent mieux que des adultes. Je soutiens votre logique très réfléchie, sinon cette grève n’aura servi à rien.
Les enseignants, eux, ne réclament que l’argent (les primes et les augmentations de salaires). Mais les difficultés des élèves dont font partie leurs propres enfants et leurs conditions de travail exécrables (les effectifs pléthoriques, l’insalubrité des établissements, etc…) ils n’en parlent même pas dans leurs revendications. Le système éducatif au Gabon est médiocre, les élèves veulent son amélioration et la garantie de leur avenir.
L’élève qui ne voudra pas reprendre les cours, c’est son problème; moi mes enfants reprendront dès que les profs réintégreront les salles de classe
et alors?
SACHEZ CECI MONSIEURS ET MEDAMES , LES MEMES CAUSES PRODUISENT TOUJOURS LES MEMES EFFETS , L’education nationale est malade au gabon alors que certains parents se battent pour un meilleur lendemain pour ce pays ainsi que sa jeunesse ne leur tournez pas le dos en vous laissant corrompre , tout ce que nous faisons dans la vie n’est pas anodin un jour chacun aura à repondre de ses actes . le gabonais est trop individualiste et c’est malheureux