Héritage d’Omar Bongo Ondimba : Moukagni-Iwangou veut y voir clair
Visiblement ulcéré par les révélations de notre confrère Mediapart, le président de l’UPG-Loyaliste exige qu’un tri soit opéré entre les biens issus du labeur et ceux provenant de la prédation.
«A l’heure où la famille Bongo Ondimba se partage une fortune en centaines de milliards, amassée de manière indécente en 42 ans de pouvoir, sur le dos du Gabon», Jean de Dieu Moukagni-Iwangou qui a abordé la question, le 11 mars dernier, à la faveur d’une conférence de presse à Libreville, dit vouloir y voir clair. D’autant que ladite famille, dit-il, ne lui a jamais inspiré confiance. Pour le président de l’Union du peuple gabonais (UPG-Loyaliste) qu’accompagnaient ses camarades du Front de l’opposition pour l’alternance, si la «mécanique implacable de captation des deniers publics» mise en place par le pouvoir depuis Omar Bongo jusqu’à Ali Bongo semble «suffisamment efficace pour échapper, et au contrôle parlementaire, et au contrôle judiciaire de la Cour des comptes», la fortune attribuée à la famille Bongo Ondimba mérite que l’on s’y attarde. Et pas qu’un peu.
En effet, alors que le climat de tension social est à son apogée, avec des actes de défiance de part et d’autre, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a «pris la responsabilité d’engager une action en tierce opposition dans le partage de la fortune d’Omar Bongo Ondimba, et pour sauvegarder les intérêts du peuple gabonais». Pour celui qui multiplie, ces derniers temps, interpellations et actions en justice, il s’agit de répertorier les biens de la famille Bongo Ondimba et d’y faire un tri. «J’exige qu’un bénéfice d’inventaire soit opéré, afin de s’assurer que l’origine des fonds procède de la liste civile portant traitement de la fonction présidentielle, et non de la captation privative de la richesse nationale, dont les deniers doivent revenir au Trésor public», a-t-il lancé.
Evaluée à 300 milliards de francs au bas mot pour ce qui a pour le moment été inventorié au Gabon, la fortune léguée par Omar Bongo Ondimba suscite un vif débat dans l’opinion nationale et internationale depuis les toutes récentes révélations du journal français en ligne Mediapart. Si pour les uns la nouvelle affaire dont veut s’occuper Moukagni-Iwangou serait déjà vouée à l’échec, alors même que la saisine de la Haute cour de justice n’a rien apporté de positif depuis plusieurs semaines, le président de l’UPG-Loyaliste dit attendre patiemment qu’elle aboutisse auprès des institutions judiciaires internationales. Tout reste donc à voir.
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Est-ce que ces anciens premiers ministres, ministres d’état, ministres et collaborateurs d’Omar Bongo déversés dans l’opposition contre Ali Bongo et assis en écoutant monsieur Moukagni-Iwangou peuvent nous dire avec détail ce qu’ils savaient de l’enrichissement illicite d’Omar Bongo et sa famille? Pourquoi c’est monsieur Moukagni-Iwangou qui parle de cette fortune honteuse d’Omar Bongo alors ses anciens barons et collaborateurs directs et personnels sont là les bouches fermées? On veut écouter les anciens complices d’Omar Bongo qui s’opposent à Ali Bongo au sujet des détournements massifs de l’argent des gabonais quand ils étaient aux affaires. Pour ces nouveaux opposants, la repentance face au peuple ne doit pas se limiter seulement à condamner Ali Bongo et sa bande, mais aussi à dire à haute voix au peuple gabonais ce qu’ils pensent du comportement de leur ancien patron par rapport aux détournements de l’argent des gabonais et gabonaises. Quelle différence font-ils entre les détournements et le vole d’argent d’Omar Bongo et le pillage à grande échelle d’Ali Bongo et sa bande? On attend leur position sur ce vrai sujet d’actualité.
Te fatigue pas,Ils ne donneront jamais leur position sur ladite question car ils sont tous des voleurs.
Tu parles de repentance?loooll se liguer contre quelqu’un pour un conflit personnel n’est aucunement une repentance,enfin pour ma part.parceque bon nombres sont un peu à l’ouest quand il s’agit de l’opposition.
Fortune d’Omar Bongo : la question qui fâche.
Le Média Français en ligne, à la faveur deux articles sur la fortune de Bongo Ondimba.
A la fin de la seconde guerre mondiale, l’attention du monde s’est concentré sur les crimes nazis, principalement la Shoah, c’est-à-dire l’extermination systématique par l’Allemagne nazie d’entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers des Juifs d’Europe et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale. Et ce n’est que bien plus tard que se posera la question du second crime commis par l’Allemagne nazi au cours de la seconde guerre mondiale, la spoliation des biens des juifs d’Europe. Cette question n’a toujours pas été épuisée plus de 70 ans après la seconde guerre mondiale.
Au Gabon, à la suite du décès d’Omar Bongo Ondimba, c’est d’abord la succession politique et la fin du régime Bongo-PDG qui a retenu l’attention de l’opinion publique, tant nationale qu’internationale. L’article de Médiapart, en levant un coin de voile sur la fortune accumulée par Omar Bongo Ondimba au cours de ses 42 années de présence à la tête de l’Etat Gabonais interroge le Gabon, son Peuple et son Etat sur le sort qui doit être réservé à cette fortune qui résulte de 42 ans de spoliation du Gabon par un homme à la tête d’un régime.
La question qui se pose au Gabon, à son Peuple et à l’Etat qui a compétence pour agir en son nom est fort simple : La fortune accumulée par Omar Bongo Ondimba et qui résulte de la spoliation des richesses du Gabon doit-elle être transmise à ses héritiers ?
Cette question à l’évidence ne pourra être abordée avec Ali Bongo à la tête de l’Etat, donc assurant une forme de continuité de l’entreprise de spoliation en même temps que celui-ci se trouve en plein conflit d’intérêt puisqu’il se proclame héritier, malgré l’absence de preuve de sa filiation avec Omar Bongo Ondimba.
Les responsables politiques de l’Opposition, dont certains ont bénéficié des avantages de cette entreprises de spoliation pourraient, et cela est compréhensible, hésiter à mettre ce sujet sur la table par peur des effets collatéraux. A ces derniers, il conviendrait de rappeler que les avantages dont ils ont pu bénéficier ne font pas d’eux des coupables. L’Histoire de notre pays et le Peuple Gabonais leurs seront reconnaissant s’ils avaient le courage de traiter cette question qui se trouve au cœur de l’histoire du régime Bongo-PDG.
Enfin, sur cette question, la Conférence Nationale Souveraine, apparait là aussi comme le lieu le plus indiqué pour aborder cette question essentielle que la seule justice gabonaise ne pourra épuiser. Disons-le tout net, le peuple Gabonais et les générations futures ne sont pas disposés à voir les héritiers d’Omar Bongo se transformer en milliardaires sous leurs yeux avec la fortune issue de la spoliation de leur pays par Omar Bongo Ondimba.
Le rôle de l’Etat impartial serait de prendre en charge ce dossier au nom de l’intérêt général, de commettre une commission spéciale pour établir la réalité de la fortune d’Omar Bongo au Gabon comme à l’étranger afin d’organiser de manière responsable sa restitution au peuple Gabonais et décider de la part d’héritage qui éventuellement serait celle de ces héritiers.
Plus rien d’autre à ajouter après une si bonne analyse.
Chère amie, je prends autant plaisir à vous lire qu’à lire les infos sur Gabonreview.com. Continuez ainsi.
Quant à l’oeuvre initiée par M. Moukagni-Iwangou depuis qu’il s’est fait connaître à la tête de l’UPG-Loyaliste, j’avoue mon entière fierté à découvrir un compatriote aussi brillant que loyal envers son pays. J’espère qu’il sera candidat à la candidature unique de l’opposition pour 2016. Car voilà le type d’hommes politiques dont le Gabon a besoin. Je crois pouvoir dire qu’il pourra compter le moment venu sur un réseau de compatriotes acquis à la cause de la moralisation de la vie publique dans notre pays.
bande de voleurs autant que vous etes
Et monsieur l’Instituteur MYBOTO peut il justifier sa richesse ? Arrêtez de distraire le Gabonais qui cherche depuis ce matin comment nourrir ses enfants à midi. Est ce une surprise pour tous ces vieillards qui regardent Moukagni comme un pasteur qui lie l’évangile? Ping s’est fait voler + de 400 millions dans un hôtel à Paris, celà correspondait à son salaire mensuel de Ministre des affaires étrangere. Je suis d’accord que si le clan BONGO n’arrive pas à tomber d’accord sur le partage, pour couper cours, reversez ces biens à l’état pour nous aider à construire les routes, les écoles et les hôpitaux étant donné que tous enfants naturels ou adoptés sont tous déjà milliadaires. A bon entendeur salut.
Quoi qu’il arrive , c’est notre argent , ces voleurs là ne doivent pas toucher 1 centime , c’est clair et net que c’est l’argent du Gabon des gabonais et non les gombo . Il faut qu’ils apprennent a travaillés et gagner l’ argent honnêtement comme tous les gabonais qui se lèvent tous les matins. Les gombo doivent découvrirent la vraie vie, donc cette cagnotte est versée a la trésorerie après le départ des voleurs.
Donc que tout les barreaux de l’opposition rendent aussi l’argent volé tchiiiiuuuuppp. #Borné
La fille de la veuve a tout dit
Valerie tais toi, pour l’instant nous nous focalisons sur les révélations de mediapart, les autres ont certes participé à des détournements, mais à coté de ta famille, je veux dire les Bongo, c’est du pipi de chat…est ce que tu as vu Mediapart ou
Pean faire allusion à d’autres familles? c’est dire que vous avez franchi le rubicond, alors rendez nous au moins les 5O% de cette héritage avant de commencer à vous partager l’argent de la honte, de votre mafia, Mlle AL Capone!
Moukagni est un Monsieur, et Mamboundou était bien entouré. Voilà un patriote. Un homme qui dévoile une dimension d’homme d’état à chacune de ses sorties. En tout cas je m’incline.
sur Proposition d’un TORTIONNAIRE, qui a intérêt que la JUSTICE soit à ses pieds, Le Conseil des Ministres du 19 OCTOBRE 2010 a « légitimisé » le POUVOIR JUDICIIARE en HORS LA LOI par le chamboulement de la VICE PRESIDENCE du Conseil Supérieur de la MAGISTRATURE.
Du temps d’Omar Bongo-Ondimba, c’est le ministre de la Justice qui en était le VICE PRESIDENT.
Son successeur, pris en otage par des « magiciens » de la Loi, a validé, le 19 Octobre 2010 le passage de cette JUSTICE en total OBSCURANTISME.
Désormais, le Vice-Président du Conseil Supérieur de la Magistrature se fait de manière rotative par an. Lire en page 3, paragraphe 11 du COMMUNIQUE FINAL DU CONSEIL DES MINISTRES du 19 Octobre 2010 :
« S’agissant du POUVOIR JUDICIAIRE, la Réforme est orientée dans le sens d’assurer un équilibre des pouvoirs, par l’association des Magistrats dans la conduite du Conseil Supérieur de la MAGISTRATURE. Dans ce sens, une Vice-présidence instituée désormais au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature, sera assuré dans un ordre rotatif déterminé par la loi, par chaque Président de Hautes Cours.»
Soit c’est le Président de la Cassation…. de la Cour des Comptes ou du Conseil d’Etat, etc qui jouit de ce privilège de « manipuler » la loi ce d’autant plus que parallèlement, ce Vice-Président d’une Année X (depuis la rentrée judiciaire, le 2ème mardi d’octobre de chaque année X jusqu’en fin Aout de l’année Y) devient en même temps, Président des cours et des Tribunaux pour compléter son pouvoir de PATRON DE LA JUSTICE.
Moralité : les Magistrats du GABON sont soumis à des trafics d’Influence qui parfois ont échappé au Chef de l’Etat ; ce dernier ayant donné les pleins pouvoirs et les armes pour torturer les justiciables et pour se torturer lui-même.
Moralité : pour les Magistrats mafieux, il n’ya ni plainte au sein de l’Inspection des Services Judiciaires qui tienne, ni sanction.
Conclusion, le PEUPLE subit la Barbarie des Cours et Tribunaux, les Abus de Pouvoir des Juges, Procureurs, Substituts, Officiers de Police Judiciaire etc…
Ne nous étonnons donc pas des Dérapages à tout point de vue. Et que la Haute Cour de Justice n’est en fait qu’une Parodie.
Inadmissible! Inacceptable! Les Bongo ont monté le même système mafieux de prédation qu’au Maroc. Je vous invite à lire le bouquin suivant: LE ROI PREDATEUR. Main basse sur le Maroc. Catherine Graciet, Eric Laurent, éditions Points. Incroyable! On ne peut pas laisser faire ad vitam aeternam!
M.MOUKAGNI c’est ça la politique ou ton projet de societé? la honte n’existe chez les opposants gabonais.
JJ toi aussi in parle ici de partage de pres de 300 milliards entre les fameux héritiers et toi tu viens nous demander un projet de société???
Projet de société c est pour les joutes électorales.
Tu devrais plutôt, en pareille circonstance, dire avec nous « honte aux héritiers »
C’est le digne disciple du Maitre qui parle! Nous les cohéritiers du temple nous en sommes fiers! En route pour la réunification du temple, pour que se poursuive la lutte! Les sites traditionnels t’attendent pour les attributs du pouvoir sans lesquels la fatigue est une ménace dans ce combat des ogres! Bravo « Président »!
Je me demande ou va le monde, voilà un monsieur qui cherche à savoir la fortune ou bien l’héritage de feu notre Président OMAR BONGO ONDIMBA, alors où il le fait exprès ou ce le parfait idiot. salir la mémoire de feu notre Président est là une injure, alors qu’il demande à ses comparses de l’opposition de lui dire l’origine de leurs fortunes car que l’on veuille ou pas ils ont tous participé au gaspillage des deniers publics, tous le savent mais tous se taisent même lui ce monsieur IWANGOU n’était il pas lié à une affaire de détournement de fond et qu’à l’époque il n’avait pas été couvert au plus au lieu, voyons il n’est pas bon de d’ouvrir certains placards.
les Gabonais vraiment jusqu’à quand resterant nous ridicule aujourd’hui nos intentions sont tourné Enver la fortune de la famille bongo. pourquoi oublient les autres familles voleuses comme la famille myboto, lemboumba, rawiri et la tortue l’homme de Cao de monda Ali bongo pour n’est pas cité tout car ils sont tous pourris et voleurs
Moukagni-Iwangou veut certainement sa part d’héritage. Je ne vois pas en quoi cela le concerne. C’est au Bongo de régler ça. Pas aux gabonais, encore moins à l’opposition.