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Crise dans l’enseignement : La tension à son comble
En dépit des menaces de suspension des salaires s’ils ne reprenaient pas le travail le 11 mars dernier, les agents publics fédérés au sein de la Dynamique unitaire poursuivent leur mouvement de grève.
Assemblée générale de la Dynamique unitaire. © facebook.com/marcel.libama
Après les communications successives de la présidence de la République et du gouvernement invitant les agents publics à la reprise du travail le 11 mars courant, sous peine de suspension des salaires (lire par ailleurs l’article de Désiré Clitandre Dzonteu), les organisations syndicales, fédérées au sein de la Dynamique unitaire, ont tenu une assemblée générale le jour même à Libreville. De toute évidence, les syndicats n’ont que très peu goûté aux menaces de l’exécutif. «Les différentes déclarations (…) prouvent à suffisance, s’il en était encore besoin, que ce gouvernement est dos au mur. Ce gouvernement a montré aux agents publics qu’il ne peut pas résoudre leurs problèmes», a lancé le modérateur de la Dynamique unitaire.
Ironisant sur la sortie d’Alain-Claude Billié-by-Nzé, Jean Rémy Yama estime que ce dernier doit démissionner car les cours n’ont pas repris. «Les trois points de revendication dont parlent le porte-parole (de la présidence de la République) n’existent que dans son imaginaire. Les agents publics ont un seul point de revendication qui est celui de l’augmentation des salaires, comme voulu par le président de la République lors de son discours à la nation le 31 décembre 2014», a-t-il expliqué, avant de souligner que cette menace de suspension de salaires est illégale et en violation de l’article 71 de la loi 001/2005. «Les coupures de salaires ne nous font pas peur. Et si ce gouvernement commet cet énième crime contre les libertés syndicales, il en assumera les conséquences», a-t-il averti, avant d’appeler à une mobilisation massive pour accentuer la pression. «Je puis vous dire que c’est juillet dans trois mois. Ils ne mettront pas en place le nouveau système de rémunération. La stratégie sortie de leurs officines, c’est d’arriver en juillet. Et à cette période, les étudiants et les élèves seront en vacances et pendant ce temps, ils vont souffler un peu», a-t-il lâché. Et d’enfoncer le clou: «Qu’ils touchent à nos salaires, nous irons squatter chez eux avec nos familles».
Une sortie de la fédération syndicale qui montre que le bras de fer avec le gouvernement est définitivement à son paroxysme. Ce face-à-face est vivement soutenu par le secrétaire exécutif de l’ONG Brainforest, qui est également allé de son petit commentaire après les sorties controversées du porte-parole de la présidence. «Le pouvoir d’Ali Bongo, à bout de souffle, comme à son habitude, use de la force pour sauver une année déjà ruinée et ce, juste pour l’image à l’endroit de l’Unesco, mais pas pour la qualité de l’enseignement», a-t-il déclaré, appelant ainsi la société civile dans toutes ses composantes et «l’opposition véritable», à se mobiliser derrière les leaders syndicaux. «Nous devons maintenir la pression pour que justice soit faite et que ceux qui méritent les fruits de la richesse de notre sous-sol en bénéficient réellement», a conclu Marc Ona Essangui.
16 Commentaires
Le Gabon va de mal en pie c’est vraiment très decevant pour les gouvernants de ce pays.
…de mal en…pis, bon weekend ou week-end!
Le neologisme est cette faculté que le locuteur francophone a de pouvoir creer un nouveau mot , de toute piece , ou de le creer a partir d’un mot deja existant… situé dans un contexte definit , on peut aisement comprendre la phrase sans se masturber le ciboulot !!!
La question qui me taraude la, c’est comment on peut s’arreter sur
… de mal en pie…. alors qu’il est question carambouille a outrance
SAMO
Popopo… Le Gabon va de mal en pie la scolarité des enfants est boïcoté
Il n’y a pas d’avancée sans lutte. Rien n’est acquis par l’inaction. Courage. Votre combat est pour la dignité de l’homme
Ces grèves doivent dès maintenant être fermes jusqu’à l’obtention totale des revendications parce que nous commençons à nous fatiguer avec des grèves qui s’arrêtent et qui reprennent sans rien obtenir et qui participent à dégrader gravement le niveau scolaire de nos enfants. Tous les gabonais censés savent que les revendications sont légitimes sauf ceux qui ont participé au pillage du pays et qui ont de l’argent maudit. Ces derniers trouvent que ce qui est normal c’est voler, tuer, mentir devant tout le monde et pas revendiquer honnêtement ce qui revient aux gens. Où se trouvent encore les gabonais honnêtes et bien éduqués. Je suis déçu de voir que les fraudeurs, les menteurs, les tricheurs, les tueurs et tous ceux qui commettent les choses semblables sont acclamés. Quelle éducation donnons-nous à nos enfants pour que le Gabon soit parmi les meilleurs au monde. Je ne pense pas que c’est encourageant les mauvais comportements que le Gabon sera émergent. C’est pourquoi je pense que les syndicats doivent aller jusqu’au bout de leur logique afin que l’année prochaine soit meilleure. Arrêter la grève sans rien obtenir c’est un désordre parce que elle va revenir avec les mêmes revendications.Résolvons tout une bonne fois pour toute.
À qui bénéficie le crime? Les enfants des leaders syndicaux sont au privé. Personne ne gagné dans le sacrifice de nos enfants.
Vous dites que les enfants des leaders syndicaux apprennent dans des établissements privés. A supposer que vous ayez raison, vous pensez donc que ces établissements privés seront épargnés par une éventuelle invalidation de la présente année académique au Gabon ?
Cher Ismaël, quand un sujet dépasse votre compétence, taisez-vous et contentez-vous d’écouter (ou de lire) ceux qui savent de quoi ils parlent.
Qu’est-ce qui retient les gendarmes, policiers et militaires, vu leurs salaires de minables, pour s’inscrire à ces revendications ?
« Que ferais-je de Jésus? » « Fais-le clouer sur une croix! » « Quel mal a-t-il fait? » « Fais-le clouer sur une croix! » « Je ne suis pas responsable de la mort de cet homme! » « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants. » Qui ne reconnais pas aujourd’hui que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Le problème de l’éducation nous affecte et c’est pourquoi nous les 9 esprits du Gabon demandons au Président de dialoguer avec les syndicalistes ce week-end pour qu’une solution soit trouvée afin que lundi les enfants se retrouvent dans les salles de classe. Un communiqué des syndicaliste devra être lu à Gabon télévision et TV+ le dimanche à 20 heures. Dans un dialogue franc avec des économistes, la bonne solution sera trouvé.
« Ta mère et tes frères désirent te parler. » « Jésus désigne de la main ses disciples et dit: Voici ma mère et mes frères, celui qui fait ce que veut mon père qui est dans les cieux, il est mon frère, ma mère, ma sœur. » Tout autorité vient de Dieu et c’est la population qui est garant de cette autorité. Pour nous les 9 esprits du Gabon, nous savons que la solution est possible. C’est la vie de vos enfants, des enfants de notre Gabon que nous aimons, ces enfants que la force Suprême nous a donné. Méditons tous: « Vraiment cet homme était le Fils de Dieu. » Vous gagnerez tous car les enfants vous regardent. Les 9 esprits du Gabon vous regardent et que le Gabon soit gagnant.
Le MOSAAPP-TGV et la DURE accordent au gouvernement pour la mise en applicabilité du nouveau système de rémunération fin avril 2015. Ils exigent du gouvernement l’intégration des enseignants du pré-primaire, le paiement de tous les rappels-soldes, le paiement régulier de la PIP avant la mise en place de ce nouveau système.
Pierre Mintsa, memebre éminent!
Soyons honnêtes avec nous même, le moosap TGV et la dure,le gouverment ne pourra jamais et je dis bien jamais satisfaire a ces revendications en fin avril,arrêtez de distraire. Le gouvernement agit souvent avec nonchalance à cause des certains syndicats. L’actuel ministre de la fonction publique n’avait-il pas été commis de pondre cet nouveau système il ya des années,pourquoi n’a-t-il pas vu le jour.
Et pour cause? Les Bongo se partagent tranquillement l’héritage (des centaines de milliards) pendant ce temps nous on doit serrer la ceinture. Inacceptable.
si le combat de la dynamique unitaire arrive a satisfaction, ces enfants qui seront demain de future fonctionnaires et cadres de l’administration ne bénéficieront t’ils pas de cette victoire? Joe il a bien fallut que Dieu sacrifie son fils unique celui qu’il aimait le plus pour que les hommes soient réconciliés avec lui!pour que Dieu soit gagnant il a du sacrifier!
j’aime mon pays et comme tous les gabonais, je suis déçu par cette façon de faire les choses. comment concevoir que 2 individu issue d’un syndicat mesquin, puisse venir parle au nom d’un syndicat assez représentatif. le gabon n’est pas la proprieté d’un personne. c’est notre gabon a tous.( soyons patriote) il aime se pays mieux que qui ce type qu’on appelle nze mitsa fridolin? cette revendicattion est legitime, soyez unis et souder dynamique car la victoire est proche et comme sa celui qui est assis en face du bord de mere saura qu’il est est entouré que des tintins
soyons tous derrière dynamique unitaire car c’est un combat noble et juste,nous pouvons tous demain dire que nous savons réussis de a combattre de l’injustice peuple gabonais ce n’est pas seulement le combat de dynamique,mais aussi le notre c’est a dire le combat du peuple contre les loups de la république de notre pays.